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Rupture de communion ecclésiastique entre les patriarcats orthodoxes d’Antioche et de Jérusalem

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Commentaires (9)
  1. Nostradamus dit :

    Ces querelles de clochers sont effectivement bien tristes.
    Enfin les deux communautés n’ont pas (encore?) pris les armes l’une contre l’autre et fait intervenir des protecteurs en guerre. Les hiérosolimitains ont-ils l’intention de recourir à la protection arabe ou turque?

  2. ROMANOS dit :

    Il arrive en effet que des brouilles se produisent épisodiquement opposant temporairement telle ou telle juridiction orthodoxe sur un plan canonique. On note qu’en général celles-ci ne durent pas, vu le scandale immense produit au sein de la communion inter-orthodoxe.
    Notons au passage que la conscience de la division qui en découle est bien plus sensible en terres de diaspora que sur les territoires canoniques concernés. En effet, peuvent s’y trouver des familles orthodoxes avec deux parents originaires de deux juridictions ayant rompu leur communion et ne pouvant en conséquence communier au même calice que celui de leur conjoint !
    Toutefois, on observera que ces schismes, au sein de l’Orthodoxie, quoiqu’on puisse en penser en Occident, ne sont en aucun cas des divisions fondées sur des querelles de nature doctrinales, comme on a pu le constater au sein de l’Église de Rome ; ceci dès avant la conquête arabo-musulmane, avec la perte du flanc sud de son immense Patriarcat d’Occident (cf. le futur Maghreb) avec l’hérésie des donatistes, et mille ans plus tard avec la perte de son flanc nord de culture germanique avec l’hérésie des divers protestantismes.

    Concernant le Patriarcat de Jérusalem, il faut bien constater qu’il est coutumier d’initiatives et de positions qui régulièrement défraient la chronique.
    On peut aussi s’interroger sur les motivations de son épiscopat grec (au sens ethnique du terme) se comportant davantage en “custode” des Lieux Saints qu’en pasteurs animés d’un esprit de sollicitude zèlée envers leurs diocésains arabophones du territoire canonique de l’Église de Jérusalem (A savoir : Israël / Territoires palestiniens / Jordanie).

  3. le desir de la Grece de regagner son influence au sein d’Antioche n’est pas nouveau. nous l’avons senti dans les coulisses lors de l’election du present Pariarche Youhanna Yazigi apres la mort d’Ignca IV en Decembre 2012. Ces querelles sont bien desobligeantes vu que la chretienete est deja bien affaiblie en orient. comme nous manqueons de clairvoiyance.

  4. mimi dit :

    Merci à Romanos de nous éclairer un peu plus sur ce monde orthodoxe .
    Nous , chrétiens de tous bords, avons besoin de mieux nous connaître et nous enrichir les uns des autres.

  5. Sami dit :

    Au niveau du symbole c’est triste, mais l’Eglise en a vu d’autres .
    Quant à l’unité des chrétiens elle est toujours devant nous

  6. Rachel dit :

    Quoi ? En ce moment où tant de chrétiens orientaux et de musulmans meurent, souffrent, sont expulsés de leurs terres, de leurs maisons, de leurs biens temporels et spirituels, les patriarches rompent la Communion Ecclésiastique ? Je vous le dis, cette atroce guerre en Syrie n’aurait pas pu avoir lieu si vous aviez obéi aux demandes du Seigneur Jésus par Myrna Nazzour et par Vassula Ryden. L’Unité de la date de Pâques.

    1. ROMANOS dit :

      La date de la célébration de la “Fête des Fêtes” (cf.Pâques) à été établie à Alexandrie, le plus grand centre astronomique de l’Antiquité, selon le comput julien alors en vigueur dans l’Empire des romains.
      Pour faire simple, le manque de précision absolue du calendrier julien ayant induit un décalage de plusieurs jours (cf. 10 jours au XVIème siècle) par rapport à l’Équinoxe de printemps, le Pape de Rome Grégoire XIII introduisit un nouveau comput dit “grégorien”.
      En conséquence, c’est depuis la fin du XVIème siècle que les chrétiens occidentaux célèbrent Pâques à une date différente de celle restée commune non seulement à la quinzaines d’Églises et de juridictions autocéphales de l’Orthodoxie, mais aussi aux Églises Orthodoxes-orientales (parfois dites non-chalcédoniennes).
      Actuellement, on note que la Pâques occidentale survient généralement 1 semaine avant Pâques orientale (comme cela à été le cas en cette année 2015), ou bien 4, voire 5 semaines avant ! Toutefois il se produit, de temps à autre qu’il y ait une coïncidence heureuse des deux computs et que Pâques soit célébrée le même jour.
      Il est parfaitement vrai que célébrer la Résurrection du Seigneur à des dates différentes est objet de scandale (cf. Le moqueur : “Il ressuscite quand ton Christ ?” des incroyants).
      Heureusement, depuis plusieurs décennies un mouvement allant s’amplifiant pour demander d’arrêter le choix d’une date commune à tous pour fêter Pâques, fait son chemin. Des propositions sont faites. On parle, entre-autres, du 2ème ou bien du 3ème dimanche d’avril … .
      Toutefois, reste la question de savoir quand toutes les juridictions sauront se retrouver unie pour chanter d’une seule et même voix le kérygme de notre Foi, avec le tropaire de la Résurrection :

      “Christ est ressuscité des morts !
      Par Sa mort Il a vaincu la mort !
      À ceux qui sont dans les tombeaux Il a donné la Vie ! … “

  7. Ezéchiel dit :

    Livre d’Ézéchiel 2,2-5.
    En ces jours-là, l’esprit vint en moi et me fit tenir debout. J’écoutai celui qui me parlait. Il me dit : « Fils d’homme, je t’envoie vers les fils d’Israël, vers une nation rebelle qui s’est révoltée contre moi. Jusqu’à ce jour, eux et leurs pères se sont soulevés contre moi. Les fils ont le visage dur, et le cœur obstiné ; c’est à eux que je t’envoie. Tu leur diras : “Ainsi parle le Seigneur Dieu…” Alors, qu’ils écoutent ou qu’ils n’écoutent pas – c’est une engeance de rebelles ! – ils sauront qu’il y a un prophète au milieu d’eux.

  8. moreau dit :

    depuis la séparation d’avec Rome cela a toujours été !