Actes du Pape

Benoît XVI, la messe traditionnelle et la réforme de la réforme

Commentaires (4)
  1. Mata dit :

    Je crois que cet analyse et tout à fait juste, nous nous dirigeons vers une coexistence et non un futur remplacement, il est tout à fait possible de vivre une liturgie vivante et priante où la dimension du sacré est respectée dans la forme Paul VI, les messes pontificales en sont un parfait exemple et je crois avoir assisté à des liturgies de cette forme qui m’ont transporté au Ciel, à nous fidèles et ministres à offrir un sacrifice d’agréable odeur.

  2. Christian Bless dit :

    Cette “réforme de la réforme” ne répond pas à l’objection argumentée, “façon Itinéraires”, du Bref examen critique des Cardinaux Ottaviani et Bacci: “Le Nouvel Ordo Missae s’éloigne de façon impressionante, dans l’ensemble comme dans le détail, de la théologie catholique de la messe telle que définie au Concile de Trente” (cité de mémoire).
    On ne peut esquiver cette contestation sur le fond. Par honnêteté intellectuelle et pour le bien de l’Eglise et des âmes.

  3. Boris Maire dit :

    Bonne analyse.

    Avec le motu proprio, nous avons combien les milieux traditionalistes sont aveugles : alors qu’il existe des dizaines de textes concernant des demandes impératives du Magistère pour le respect des normes de la forme ordinaire, ces premiers ont cru qu’un simple motu proprio allait révolutionner l’accès à la forme extra-ordinaire.

    Le contenu de l’Instruction montre combien ils se trompent et qu’ils n’ont toujours pas compris le véritable problème liturgique.

    D’autre part, pour célébrer la forme ordinaire, il est nécessaire de disposer de connaissance suffisante de la forme extraordinaire, et ce pour une raison simple : la forme ordinaire est une évolution organique de la forme extra-ordinaire, donc par définition la forme ordinaire s’appuie sur la forme extra-ordinaire.
    Par exemple, le geste de joindre le pouce et l’index après la consécration n’est pas décrit dans le Missel de 2002, pour autant il n’est pas supprimé. Donc pour accomplir ce geste, il faut le comprendre comme provenant du Missel antérieur, 1962, et maintenu.
    Idem pour quantité de choses. Autre exemple : l’étole du prêtre. Dans le Missel de 2002 il est simplement dit qu’il faut une étole et qu’elle est portée par tous de façon épiscopale (non croisée). Pour autant, le Missel de 2002 ne parle pas de prendre l’étole dans le cordon, c’est un présupposé considéré comme connu issu du Missel de 1962.

    C’est bien l’esprit de la Liturgie, l’ars celebrandis, que le pape essaye d’insuffler et que les liturgistes avaient essayé de mettre par écrit dans les Missels antérieurs à 1969.
    Mais sans succès : ce sont bien les prêtres ayant appris à célébrer la Messe Tridentine qui ont mis à terre l’ars celebrandis et cet esprit de la Liturgie.

    Et c’est pourquoi j’aime beaucoup cette petite phrase : “Ce n’est pas un « combat » pour lui mais une sorte de prière”.

  4. Melmiesse Gilberte dit :

    le premier commandement étant “tu aimera le Seigneur ton Dieu” la dimension verticale de la prière et le sacré de la consécration a risqué souvent d’etre minimisé par l’assistance d’ou amélioration