Communication OV

L’obsession des médias

Commentaires (5)
  1. Isabelle MALBOS dit :

    Allons-s’y…maintenant au sujet du préservatif ! …………heum, excusez-moi, je plaisantais !

  2. Claude Timmerman dit :

    C’est effectivement totalement affigeant!
    Personne, parmi les commentateurs “auto-autorisés”, ne souligne qu’il s’agit d’un consistoire, une réunion où d’abord sont officiellement reçus les futurs cardinaux, choisis par SS Benoît XVI, dont on peut espérer que la présence en Curie et dans les dicastères va permette d’insufler un sang neuf et de voir enfin s’asseoir la “réforme dans la réforme” dont l’Eglise a tant besoin!
    Mais, au fait, n’est-il pas précisément dans le rôle de l’Osservatore Vaticano que de nous informer sur ces nouveaux personnages et sur le contenu réel des discussions pontificales de fond associées à ce consistoire???
    Il doit bien y exister des éléments très importants à glaner et à faire connaître?
    Je lis en effet:
    “Il y a cinq thème qui sont au programme des discussions du consistoire du 19 novembre : deux sujets majeurs et trois sujets de moindre importance. Le scandale des abus sexuels fait partie des sujets de moindre importance.”
    Soit quels sont-ils ces cinq sujets, surtout les “majeurs”???
    Nous attendons ici de les connaître et de les voir commentés!
    Non sans une certaine impatience en ces temps où l’avenir de l’Eglise s’écrit tous les jours!

  3. Ferrand Jean dit :

    Oui mais il faut être bien naïf pour escompter le contraire.

    N’avez-vous pas encore compris que les journalistes ne recherchent que le SCOOP ?

    Faut-il traduire le mot en français ?

  4. Jean dit :

    Je crois que le fait d’avoir choisi comme exemple le cas d’un prostitué homme est justement particulièrement judicieux : dans ce cas, il n’y a aucun rapport avec la contraception, puisque les rapports homme-homme ne peuvent pas être féconds.

    Puisqu’il ne s’agit pas de contraception, le magistère est évidemment inchangé.

    Du point de vue moral, il nous faut comprendre que la matérialité d’un acte ne caractérise pas cet acte. L’acte est caractérisé par son objet, son volitum, ce qui est voulu, et qui est fait de matérialité ET d’intention.

    A partir du moment où, bien à tort, je décide d’avoir un rapport avec un prostitué, je fais bien de chausser un préservatif ; je n’ajoute pas un autre mal à un mal. L’acte sexuel est ici mauvais ; il serait un mal supplémentaire que d’ajouter une contamination.

    Je pense que le pape pense que suffisamment d’eau a coulé sous les ponts et que nous avons suffisamment compris que la contraception est intrinsèquement mauvaise pour oser prendre le risque de parler d’un acte matériellement proche mais qui n’a rien à voir par son volitum, par son objet. Nous sommes maintenant assez grands pour comprendre qu’il ne s’agit pas là de contraception.

    Pour les pharmaciens qui font objection de conscience, je pense qu’ils doivent continuer à le faire quand ils n’habitent pas dans un quartier de prostitution. Mais s’ils refusaient de vendre un préservatif à quelqu’un dont ils sauraient qu’il est un prostitué, ils commettraient un péché (à moins qu’il n’y une autre pharmacie à côté).

    En conclusion, je pense que Benoît XVI veut sauver tout le monde :
    – la majorité en disant que le préservatif contribue -en raison de la mentalité qu’il véhicule- à l’extension de l’épidémie du sida et du malheur d’une sexualité sans amour ni responsabilité ;
    – une minorité qui croit ne pas pouvoir faire autrement que d’avoir des rapports sexuels de désolation.
    L’équilibre des deux messages permet à ceux qui ont des oreilles pour entendre de tenir que la contraception est intrinsèquement désordonnée, mais de confirmer ce que chacun savait intuitivement : on n’ajoute pas un mal au mal (il ne s’agit en aucun cas ici de “moindre mal”, qui n’est pas une notion chrétienne).

    J’espère avoir contribué à éclaircir le débat !

  5. Luc dit :

    C’est très bien dit: “obsession des media”. Les mêmes media qui prétendent (j’en ai encore eu plusieurs exemples la semaine dernière) que l’Eglise catholique est obsédée par la question du sexe. “Medice, cura te ipsum”, pourrait-on dire, si les journalistes avaient encore deux sous de culture pour comprendre le latin.