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De Mattei : Le mouvement s’accélère quand il approche de sa fin

Commentaires (4)
  1. toto dit :

    Dommage que R de Mattei cite le “3e secret” de Fatima, version divulguée par le Vatican et qui est manifestement un faux (texte beaucoup trop long, écriture manuscrite qui n’est pas celle de Soeur Lucie, récit romanesque).
    D’après les spécialistes, le message abordait le problème de l’apostasie généralisée. le Père Malachi Martin disait que si le message était rendu public, les églises se rempliraient de fidèles à genoux. Il aurait dû être rendu public en 1960 et le faux a été divulgué le 13 mai 2000.
    Voir
    http://www.fatima.be/fr/fatima/secret/analyse.php

  2. eljojo dit :

    De Mattei a sans doute raison dans l’ensemble, néanmoins, un de ses arguments me parait quelque peu capillotracté.

    En effet, je pense qu’il confond activisme et action rapide. Car si effectivement dans ses excès l’activisme tue l’intériorité et par conséquent éloigne l’homme de Dieu, il ne faut pas oublier pour autant que l’homme est inscrit par Dieu dans le temps.

    Ainsi, assimiler action rapide et chaos dans une même opposition à l’immuabilité de Dieu me semble erroné. D’autant plus que ce chaos peut n’être que la manifestation d’une tension, d’une blessure qu’il faut guérir.

    Et de fait, en ce qui concerne la morale sexuelle, l’enseignement de l’Eglise est magnifique, mais aussi magnifiquement incompris, parce qu’entre autres on le réduit à un enseignement moral, alors qu’il est essentiellement théologal, puisqu’il s’agit de penser le couple comme image de l’amour divin, autant trinitaire qu’eucharistique, comme le dit Jean-Paul II dans sa théologie du Corps.

    Car effectivement, on ne peut plus continuer à enseigner une pure morale : l’homme moderne y est hermétique. Il faut donner de la hauteur, et les récents sondages montrent la vision terre à terre de la plupart des gens sur cette question.

    La plupart des gens, car de fait la branche ‘conservatrice” défendra une loi “naturelle” sans suffisamment parler de la beauté de projet de Dieu qui se manifeste dans cette loi, tandis que la branche progressiste verra tout simplement dans cette loi un carcan dont il faudrait se libérer, en oubliant que le positionnement moral de nos actes est de fait un positionnement face à Dieu, et que donc cette “loi” n’est qu’une conséquence de l’existence même de Dieu.

  3. ROMANOS dit :

    Juste deux précisions :

    1) – Le “Successeur de Pierre” l’est parce qu’évêque de Rome (et non l’inverse). C’est pour cela que sainte Catherine de Sienne œuvra pour mettre fin à l’exil d’Avignon et pour le retour à Rome. Même nos frères orthodoxes savent cela, reconnaissant, sans difficulté, à l’évêque de Rome le premier rang parmi parmi tous les sièges patriarcaux apostoliques. S’il n’en avait pas été ainsi depuis le début, la logique eut voulu que ce fut le siège de Constantinople, la “Deuxième Rome”, désormais choisie nouvelle capitale de “l’Empire des Romains” par Constantin le Grand en 325, qui alors aurait du être la nouvelle capitale du monde chrétien.

    2) – Ne pas confondre et faire l’amalgame entre Saint Grégoire le Grand (fin du VIème siècle) et la Réforme grégorienne des papes allemands du du XIème siècle !)