Divers Osservatore

Quelques remarques à propos de la communion sur la langue

Commentaires (20)
  1. Yves Daoudal dit :

    A propos de saint Cyrille de Jérusalem, je me permets de reproduire une réponse que j’avais faite, sur mon blog:

    Le propos de « saint Cyrille » de Jérusalem est isolé dans tout le corpus patristique. Il est contredit notamment par saint Basile qui, écrivant à la même époque, souligne au contraire que se donner la communion à soi-même est une faute grave. Certains spécialistes expliquent cette anomalie par le fait qu’il ne s’agirait pas d’un texte de saint Cyrille mais d’un ajout de son successeur sur le trône de Jérusalem, dont l’orthodoxie était douteuse.

    Pour les chrétiens d’Orient, une telle proposition est en outre impensable, dans la mesure où depuis des temps immémoriaux la communion est donnée sous les deux espèces (le pain trempé dans le vin, exprimant ainsi qu’on communie au corps du Christ ressuscité), ce qui rend impossible la communion dans la main.

    Saint Thomas d’Aquin a dit l’essentiel en quelques mots :
    « Par respect pour ce sacrement, il n’est touché par rien qui ne soit consacré : c’est pourquoi le corporal et le calice sont consacrés, et semblablement les mains du prêtre sont consacrées pour toucher ce sacrement. Aussi personne d’autre n’a le droit de le toucher, sinon en cas de nécessité. »

  2. Boris Maire dit :

    1) la communion dans la main est un indult. donc, en utilisant des termes bien connus, c’est comme une forme “extraordinaire” de communion alors que la forme ordinaire est la communion sur la langue.

    Comme c’est un indult, cette pratique n’est pas autorisée dans tous les diocèses du monde. Comme un autre indult n’est pas appliqué non plus dans tous les diocèses de France.

    2) St Cyrille parle d’un communion où le fidèle passe les mains sous la nappe de l’autel pour recevoir le Très Saint Sacrement puis incline le buste et la tête (en terme technique : inclination profonde) pour pouvoir communier.

    Cela est radicalement opposé à la manière de faire actuellement où ce sont les mains qui vont à la bouche et non la bouche qui va aux mains placées sous une nappe.

    L’argument de St Cyrille, quelque soit sa valeur théologico-liturgique, est donc en réalité inutilisable puisqu’il ne s’agit pas de la même manière de faire.

    En fait, de part le point 1, il n’y a pas de débat, ou bien dans ce cas, il s’agit de débattre à savoir si on suit les canons de l’Eglise Catholique ou non, car ceux-ci sont très clairs concernant la façon normale (normative, dans les normes) de communier et qui est à genou sur la langue, le reste étant un indult, c’est à dire une tolérance temporaire et géographiquement limitée anormale.

    UdP,
    Boris

  3. Benoît Lobet dit :

    Il me semble qu’à partir du moment où la communion est reçue avec respect et dans la manifestation de la foi en la pleine Présence réelle… tout va bien! Permettez-moi une observation : dans “mes” paroisses (douze) où pratique environ 10% de la population (il y a donc beaucoup de monde aux messes), la très grande majorité des fidèles communie dans la main et avec respect, et quelques-uns sur la langue, et quelquefois agenouillés à même le sol. Toutes ces pratiques, si elles sont respectueuses,sont respectables, évidemment!
    Pourquoi ne pas accueillir, pour ce rite précis comme pour d’autres, la légitime diversité d’une pratique liturgique, et ce qu’elle comporte de richesse, aussi?
    Puis-je à cet égard citer le propos malicieux de Maurice Bellet dans son récent “Minuscule traité acide de spiritualité” : “Un honnête prélat se plaint au Saint-Esprit : Il nous fallait, Saint-Esprit, une vie de Jésus (une seule!), une dogmatique, une morale, un rituel, un droit canon et un catéchisme pour le bon peuple. Et tu as inspiré la Bible : quelle confusion, quel désordre! Sujet de dissertation pour les étudiants de théologie : rédigez la réponse du Saint-Esprit.” (Bayard, 2010, p. 94)

  4. Jean Ferrand dit :

    En un sens ce que vous dites est vrai mais vous n’avez pas autorité pour le dire. Cela appartient à l’Eglise. La discipline de la communion eucharistique dépend de la hiérarchie.

  5. Benoît Lobet dit :

    Dans mon diocèse, comme dans tous les diocèses belges, la pratique habituelle de la communion recommandée par la Conférence des évêques est celle de la communion dans la main, et de la communion aux deux espèces… Je me conforme donc, sur ce point comme sur d’autres, aux règles en vigueur dans mon pays!

  6. emmanuel marie dit :

    SI JE NE ME TROMPE PAS, la communion dans la main est une espèce de concession papale ou venant des autorités romaines compétantes là où elle se pratquait abusivement. La communion dans la main s’est quasi généralisée à un tel point que des Prêtres refusent de la donner dans la bouche. C’est l’attitude de ces prêtres qu’on ne peut pas tolérer.

  7. Walktsin dit :

    L’expression “communion dans la main” n’est pas appropriée

    On ne donne pas la sainte communion à une personne lorsqu’on place une hostie consacrée dans sa main. Le sacrement de la sainte communion consiste à manger du Pain de Vie.Chaque personne qui reçoit l’hostie consacrée dans sa main se donne plutôt à elle-même la sainte communion. Chaque personne devient son propre ministre (extraordinaire devenu ordinaire) de la communion. De cette façon, le ministère des prêtres (et des diacres) ou même celui des ministres extraordinaires légitimes de la sainte communion est rendu obscur, ou même évacué. On a suggéré que cette pratique devrait être rebaptisée “une auto-communication manuelle commune”.

    Saint Thomas d’Aquin nous rappelle que la révérence exige que seul ce qui a été consacré devrait toucher le saint sacrement. Par le baptême, le chrétien a été consacré pour recevoir le Seigneur dans la sainte communion, mais non pour distribuer l’hostie consacrée aux autres ou la toucher inutilement. Toucher les espèces consacrées et les distribuer de ses propres mains et un privilège réservé aux ordonnés, un privilège qui indique une participation active dans le ministère de l’Eucharistie (Dominicae Cenae, 11).

    La dispensation du corps du Christ appartient au prêtre pour trois motifs.

    1. Parce que, nous l’avons dit, c’est lui qui consacre en tenant la place du Christ. Or, c’est le Christ lui-même, comme il a consacré son corps à la Cène, qui l’a donné aux autres à manger. Donc, de même que la consécration du corps du Christ appartient au prêtre, de même c’est à lui qu’en appartient la dispensation.
    2. Parce que le prêtre est établi intermédiaire entre Dieu et le peuple. Par conséquent, de même que c’est à lui qu’il appartient d’offrir à Dieu les dons du peuple, de même c’est à lui qu’il appartient de donner au peuple les dons sanctifiés par Dieu.
    3. Parce que, par respect pour ce sacrement, il n’est touché par rien qui ne soit consacré : c’est pourquoi le corporal et le calice sont consacrés, et semblablement les mains du prêtre sont consacrées pour toucher ce sacrement. Aussi personne d’autre n’a le droit de le toucher, sinon en cas de nécessité, par exemple si le sacrement tombait à terre, ou dans un autre cas de nécessité.

    Saint Thomas d’Aquin – Somme théologique. IIIa Pars

  8. michael dit :

    Que de temps perdu et c’est ce temps qui vous emportera avec tout ce bla-bla.
    Futilitas futilitatis!

  9. Boris Maire dit :

    “Il me semble qu’à partir du moment où la communion est reçue avec respect ”

    Voilà typiquement le noeud du problème.

    L’Eglise reçoit et transmet des règles Liturgiques.
    Il n’y a pas de place pour le sentimentalisme en matière de Foi et de Liturgie.

    Les émotions sont secondaires et non le but à rechercher ou pire le principe de décision.

  10. de la Croix Guy dit :

    Il appert dans les commentaires que les arguments donnés pour remettre en vigueur et justifier la communion donnée par un prêtre sur la langue et à genoux sont incontestables et historiques dans la continuité de la tradition de la Ste Eglise Catholique et que les arguments donnés par ceux( progressistes qui mènent un combat d’arrière garde déjà perdu ) qui essayent de justifier cette pratique d’exception qui s’est malheureusement généralisée sont futiles et carrément faux.

    Etant belge je conteste radicalement ce que prétend Mr Lobet affirmant que: ” dans tous les diocèses belges, la pratique habituelle de la communion recommandée par la Conférence des évêques est celle de la communion dans la main, et de la communion aux deux espèces… Je me conforme donc, sur ce point comme sur d’autres, aux règles en vigueur dans mon pays!”

    En effet ,à rappeler tout d’abord , contrairement à ce que laissent croire les conférences épiscopales (de France et Belfique en tout cas,) qu’une conférence épiscopale n’a aucune autorité dans le magister de l’Eglise, et d’autre part aucun évêque belge n’a jamais donné d’avis officiel de recommendation de donner la communion dans la main .

    Cette pratique autorisée exceptionnellement comme expliqué ci dessus par Emmanuel Marie
    la communion dans la main est une concession venant des autorités romaines compétantes là où elle se praquait déjà abusivement et par autorisation spéciale demandée à l’évêque du lieu.
    Il n’y a pas de “règles en vigueur” dans un pays comme le prétend Mr Lobet mais “LA REGLE” de la Ste Eglise est dictée par le seul magister de Rome en Belgique comme partout ailleurs dans le monde.

    Enfin , simple constatation dans ce domaine comme dans tout autre, l’exception devient plus que jamais la règle quand l’exception va dans le sens que revendiquent une minorité contestataire pour justifier sa désobéissance , cela a été le cas dans toute règles , religieuses ou civiles ( voyez la contraception , l’avortement , d’abord pratiqués en complète désobéissance à la loi et ensuite justifés par une loi mortifère qui devient la pratique et la référence…
    Voyez le parallèle avec l’exception pour la communion : ditribuée d’abord par le prêtre dans la main , ensuite distribuée par un laïque (soit disant autorisé par l’Eglise pour écourter la durés de la distribution…alors qu’il n’y a plus qu’une poignée de pratiquants… ) ensuite et tout cela est strictement interdit par l’eglise , le cyboire circule dans l’assemblée et enfin chacun se sert comme s’il s’agissait de chips et non pas le corps et le sang du Christ…

  11. steph dit :

    un amis a justifier un jour communier à la bouche par soucis de pureté.. je ne pense pas que ma langue soit plus pure que mes mains.. c’est vraiment des arguements qui ne tiennent pas… de tt facons vu le nombre de personne qui communient à la bouche le pbs ne se posent pas..

  12. Yves dit :

    Faire le parallèle entre communion dans la main et avortement me semble odieux! On est en plein royaume du pharisianisme où l’observation de la règle, sans aucun recul, sans aucune hiérarchie, est devenue l’alpha et l’oméga. Pas besoin de penser il suffit d’appliquer! Fermez le ban!

  13. Marie-Marthe dit :

    Je suis tout à fait d’accord avec le commentaire de Walktsin….
    Par ailleurs, dans ma Paroisse aux Messes de semaine quand un seul prêtre célèbre, ceux qui communient dans la main vont allègrement “tremper” leur hostie dans le calice posé sur l’autel, ou bien se servir eux-mêmes en buvant au Calice…..
    il me semble qu’il y a là un problème…..
    Qu’en pensez-vous ?

  14. Benoît Lobet dit :

    Pardon, cher Monsieur de la Croix, de vous renvoyer à la présentation générale du Missel Romain de Paul VI, aux numéros 240-252; celui-ci renvoie à l’Instruction sur la communion sous les deux espèces du 29 juin 1970, qui délègue aux Ordinaires le jugement sur les rites de communion. Cette même présentation, au n°241, rappelle opportunément, se basant sur… le Concile de Trente (Session XXI, décret sur la communion eucharistique) et le citant que, en ce qui regarde la dispensation des sacrements, “l’Eglise peut décider ou modifier ce qu’elle juge plus avantageux pour la vénération qu’on leur doit ou pour l’utilité de ceux qui les reçoivent, en raison de la diversité des choses, des époques et des lieux.”
    Je précisé en outre que, ayant re-visionné la fin de la messe de minuit au Vatican, plusieurs prêtres, passant outre sans doute l’injonction qui leur avait été faite, ont donné la communion dans la main des fidèles, et que pour mon compte, cette diversité de rites me réjouit et me semble heureuse.

  15. Geneviève Pelletier dit :

    Jésus n’a-t-il pas dit, le Jeudi-Saint, aux Apôtres réunis pour la Cène : “Prenez et mangez” puis “prenez et buvez”. N’est-ce pas ce qui se fait strictement en prenant l’hostie, et éventuellement le calice, des mains du Prêtre, représentant du Christ ? Personnellement (j’ai peut-être tort) je pense qu’il s’agit là d’une polémique inutile si le respect et la croyance profonde sont présents. Et cependant, je suis une vieille dame de plus de 80 ans ! ! !

  16. Benoît Lobet dit :

    Chère Madame Pelletier,
    ce que vous dites est la sagesse même!

  17. Abbé Charles Tinotti dit :

    @G Pelletier
    Le Christ n’a pas dit ‘prenez et mangez’; cela c’est une traduction inexacte. Il a dit ‘recevez (en grec, lambaneite) et mangez’.
    ============
    Ensuite, la ‘communion dans la main’ n’a été concédée par Paul VI que comme ‘concession’ encontradiction avec la norme qu’il rappelle dans le texte de l’indult; et il précise dans la lettre d’accompagnement (jamais citée et pour cause) qu’elle n’est accordée que le temps que la norme puisse être réapprise dans les lieux où elle avait été négligée.
    En fin la question n’est pas celle du respect et de la croyance qui sont toujours du domaine subjectif mais de la réalité objective commandant une attitude objective : la Foi objective en la Présence Divine objective ne peut admettre un comportement incohérent objectivement comme celui de manipuler les Espèces consacrées comme si elles étaient profanes.
    Cette manière de faire est apostolique; ce n’est qu’à cause des persécutions antiques qu’il a fallu (nécessité grave) faire autrement, puis après certains ont voulu continuer la réception dans la main avec inévitablement des abus; d’où les rappels des éveques antiques.
    Nota : le texte complet de St Cyrille est sujet à caution car la suite (jamais citée non plus) est qu’avec l’Hostie il faut se signer les yeux ou le visage etc !
    J’ai publié il y 5 ans un dossier documenté sur la question dans ‘L’Homme Nouveau’; vous pouvez le leur demander.

  18. Boris Maire dit :

    Merci M. L’abbé Tinotti de rappeler que l’argument sur la pseudo traduction francophone ne tient pas pour faute de … fidélité de la traduction !

    Le texte de la toute dernière version du Missel Romain (ed.2002) dit “Accipite” car il n’existe pas encore de version francophone.

    Or, il me semble malgré mon immense incompétence en latin et en linguistique, que “accipite” a donné “acceptez” en français et non “prennez” : il n’est nullement besoin d’être docteur ès lettres pour comprendre cela.

    Encore une fois, sil on lit les commentaires, surtout ceux pro communion dans la main, on se rend compte que la question est bien moins l’obéissance à l’Eglise et à la Liturgie reçue de Dieu par l’Eglise que de la communion elle-même.

    Chacun y va de son “moi je crois que”. Or ce n’est pas la question.
    Ce que nous devons croire se trouve dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique et dans les textes du Magistère, dont sont exclues les conférence épiscopales comme cela a été rappelé.

    Le texte de Paul VI est très clair, merci de l’avoir rappelé.

  19. Walktsin dit :

    Fatima, 3ème apparition de l’ange, les voyants s’agenouillent pour recevoir la Communion des mains de l’ange. L’ange ne leur a pas donné dans la main.

    Extrait d’une révélation privée

    Un prêtre est venu chez moi et m’a dit: “Prie pour moi, j’endure de grandes souffrances.” Et il a disparu sans pouvoir m’en dire plus. Dans la suite, une autre âme du Purgatoire m’a éclairée sur ce cas. “Il a beaucoup à souffrir parce qu’il a introduit la communion dans la main et a fait enlever les tables de communion. Ce qu’on pourrait faire de plus efficace pour le soulager, ce serait de remettre les tables saintes là où il les a fait enlever, et que ceux qu’il a ainsi entraînés à le faire ne communient plus dans la main.” J’ai dit la chose au doyen que cela concernait. Il s’est montré compréhensif, et m’a dit: “Je n’ai pas introduit la communion dans la main. Pour ce qui est des tables de communion, tout ce que je puis faire, c’est d’essayer d’obtenir qu’on se conforme à ce désir; mais sur ce point, je dois laisser décider le curé de l’endroit.” Deux fois déjà un prêtre est venu se plaindre. À la troisième rencontre il se plaint d’avoir durement à souffrir parce qu’il a enlevé la table de communion de l’église, et forcé le peuple à recevoir la communion debout. Il y a là, nous le voyons, quelque chose qui n’est pas en règle. Le pape a bien permis que l’on reçoive la communion debout, mais quiconque voudrait communier à genoux doit avoir la possibilité de recevoir la Sainte Communion à genoux à la table sainte. C’est cela que veut le pape, et nous pouvons le demander de tout prêtre. Si un prêtre ou un évêque savait quelle responsabilité il encourt en introduisant la communion dans la main, il n’y aurait, sur-le-champ, plus de communion donnée ou reçue dans la main. Voici maintenant une question que l’on me pose partout. La chose est claire, mais en cette époque moderne, les commandements de Dieu ne se laissent pas moderniser. Ces commandements sont une partie intégrante de l’enseignement de la religion. Qu’on rejette donc ce “catéchisme hollandais”, qui met en question ou passe sous silence d’importantes vérités de foi, et qu’on achète l’ancien catéchisme, comme en Suisse, où l’on en fait imprimer des milliers, pour qu’on puisse de nouveau instruire les enfants d’une manière juste et sûre. Si le prêtre ou le catéchiste ne le fait pas, que les parents le fassent. (Elle fait ici allusion à “Anton Schraner, Catéchisme catholique”, Christiana-Verlag.)

    ” Les âmes du Purgatoire m’ont dit, Maria Simma, Éditions Christiana, p.86-7.

  20. Geneviève Pelletier dit :

    Depuis hier, je lis attentivement tous les commentaires se rapportant à la Ste Communion donnée sur la langue ou dans les mains. …
    Je l’ai dit : je suis âgée et plus proche de la “foi du charbonnier” que des explications savantes (et par ailleurs fort intéressantes et instructives) des exégètes et théologiens qui donnent leur point de vue étayé par des textes et des notes réels, authentiques, et approuvés.
    Mais je maintiens mon point de vue (qui n’engage que moi et je ne prétends pas avoir raison, loin de là !)
    Je pense sincèrement que le Seigneur qui est Divinité, Sainteté, Gloire et mérite, à ces titres, le plus profond respect et les marques extérieures de ce respect, ce Seigneur qui est le nôtre a connu la paille d’une crèche, les directives de ses parents, le travail de charpentier, les chemins de terre sous ses pieds, et .. les souffrances inouies de la Passion. Il est Homme lui aussi et connaît les faiblesses des hommes et doit sourire de ces petites discussions sans grande importane qui pourraient devenir mesquines.
    Il s’est donné à nous. Il s’est offert à nous.
    Acceptons-Le. Prenons-Le. Allons donc communier , comme il nous convient, avec le désir profond de nous unir à Dieu vraiment, de l’accueillir en nous avec le besoin de cette proximité, j’allais dire cette fusion. Si notre coeur est plein d’amour, si notre coeur est pur, si nous sommes de bonne foi, si nous AIMONS ce Dieu qui s’offre à nous, recevons-le au moment de la Ste Communion, d’une façon ou d’une autre, cela n’a pas beaucoup d’importance.