Episcopats locaux

Remise du prix Henri de Lubac à un élève du RP Morerod

Commentaire (1)
  1. Hodie dit :

    Saint Augustin, De unice Baptismo, ch. XXII :

    ” Ceux qui, quittant l’hérésie ou le schisme, viennent à l’Église catholique ne sont pas admis à la cléricature.”

    Conciles d’Elvire en Espagne (v. 300­303, canon 51) :
    ” Si quelqu’un, venant de n’importe quelle hérésie, nous rejoint en tant que fidèle (laïc), il ne devra pas du tout être promu clerc. Quant à ceux qui ont été ordonnés auparavant [lorsqu’ils étaient encore dans la secte hé­rétique], ils doivent assurément être radiés de la cléricature.”

    Saint Innocent Ier (401 – 417), Lettre Magna me gratulatio, 18 décembre 414, adressée aux évêques de la Macédoine :
    ” La loi de notre Église catholique est d’imposer les mains et d’accorder seulement la communion laïque [ne pas admettre dans les rangs du clergé] aux baptisés qui viennent à nous après avoir quitté les hérétiques et de ne pas choisir quelqu’un parmi eux pour lui conférer les honneurs de la cléricature.”

    ” […] les anciennes règles, transmises (traditas) soit par les apôtres, soit par les hommes apostoliques, que l’Église romaine garde et commande de garder.”

    Celui qui est né dans une secte hérétique, mais se convertit plus tard, ne saurait donc être admis à la cléricature. Le catholique qui devient hérétique, mais se rétracte ensuite, ne saurait pas non plus devenir prêtre.

    ” Quant à celui qui passe de la foi catholique à l’hérésie ou à l’apostasie, poursuit Saint Innocent Ier, mais qui, [ensuite] se repent et veut revenir [à l’Église catholique], est-ce qu’il pourrait être autorisé à être admis dans les rangs du clergé ? Lui, dont le crime ne pourra être effacé, à moins qu’il ne fasse une longue pénitence ?
    Après sa pénitence, il ne lui sera pas permis de devenir clerc, en vertu des lois ecclésiastiques (canones) qui font autorité.”