Episcopats locaux

Un « christianisme » à la dérive: une tribune de Jean-Pierre Snyers

Commentaires (8)
  1. Erasmus Minor dit :

    Tout ça pour ça !
    Votre chroniqueur est fort peu informé sur son sujet et il confond la tension eschatologique qui est mieux comprise aujourd’hui qu’il y a un siècle en tout cas (relisez le livre publié en 1938 par le cardinal de Lubac “Catholicisme – les aspects sociaux du dogme”) et une obsession pour son salut personnel “à faire” qui n’est franchement pas très chrétienne et que vous seriez bien en peine de trouver chez le moindre Père de l’Église ! Un certain catholicisme dévot du 19ème siècle n’a toujours pas fini de répandre son venin !

  2. Ferrand Jean dit :

    Il faudrait envoyer votre article au pape Benoît XVI.

  3. Isabelle MALBOS dit :

    Sans nier ni le Surnaturel, ni les Fins Dernières, n’oublions pas la charité envers le pochain ! Le second commandelent est semblables au premier et comme dit l’Apôtre, nos oeuvres nous précèderont au paradis. 3ce que vous auez fait aux plus petits d’entre les Miens, c’est à Moi que vous l’aurez fait” dit Jésus. Cela dit c’est vrai que la religion est présentée et est devenue très horizontale.Jésus semble n’être qu’un homme et j’en passe…et il faut être tolérant…Je ne suis pas universitaire comme Pierre Snyers, je n’ai pas fait d’études supérieurs, loin de là, mais je voudrais qu’on sache comme c’est de plus en plus éprouvant d’être simples catéchistes, je devrais dire “animateurs en Pastorales”, obligés parfois à utiliser telles “collections de modules” avec, finalement, pas grand’chose à transmettre…
    On nous enseigne plus la pédagogie que le fond…Une _probablement_catéchiste m’a dit il y a peu : “cela ne ME gêne pas que des FEMMES SOIENT PRETRES ” etc. etc. Je ne sais pas si “le christianime passera à la postérité” mais je me dis que les Apôtres ont commencé à 12 et que d’autres _Prêtres et laïcs_ réagissent contre les mièvreries plus ou moins officielles !

  4. chribu dit :

    Assistez aux funérailles et voyez ce qu’est devenue la religion catholique! Voilà ce que je viens encore d’entendre cette semaine : le prêtre : “Bonjour à tous. Nous sommes ici rassemblés autour de x… pour faire notre deuil. X… nous rassemble pour ce dernier adieu. Nous demanderons à x… qui est près maintenant près de Dieu, de prier pour nous, afin de nous aider à vivre cette épreuve…” etc.. CD, ” les roses blanches” “la mère”, J. Brel…et j’en passe (même de J. Halliday)! Je suis organiste et suis disponible pour tous les enterrements, mais pour combien de temps encore? Je me suis mise au service de l’Eglise Catholique,nous avons changé de religion…

  5. Jean-Manuel dit :

    Quand le pape écrit “Noir sur Blanc” (in “CREDO POUR AUJOURD’HUI”) que “la crise de l’Eglise est une crise de la foi” et que “ce qui est au centre de cette crise, c’est la mort de Dieu”, inutile de gloser à perte de vue sur le sujet.

    Je sais maintenant que si j’ai “coupé les ponts” avec l’Eglise de France depuis longtemps, c’est parce que je n’y retrouvais plus de message.

    Non qu’il n’y ait pas parmi elle des clercs sincères qui font ce qu’ils peuvent, malheureusement ils sont fortement minoritaires.

    Quand des enquêtes de “LA CROIX” font ressortir avec insistance que 40% des baptisés ne croient pas en la résurrection, il y là de toute évidence une formidable carence de formation religieuse qui devrait interpeller nos pasteurs.

    Que penser de ces chrétiens qui récitent le credo à la messe, pour dire ensuite à un enquêteur à la sortie que la résurrection pour eux est une fable ?

    Que devient l’épitre aux Corinthiens de St. PAUL

  6. Benoît Lobet dit :

    Je suis moi aussi un “universitaire belge”, et de surcroît je suis prêtre et curé-doyen de douze paroisses. Je suis blessé par les propos excessifs, globalisants et donc faux de Mr Snyers. Il méconnaît les efforts que mes confrères et moi-même nous faisons dans les domaines de la doctrine, de la catéchèse, de la liturgie, aux fins non seulement de former mais d’informer les fidèles et de les rendre participants de la vie de l’Eglise. Plus personne dans nos églises? Allons donc : ce soir, à la messe de la paroisse d’Enghien, un millier de fidèles dont environ cinq cents jeunes scouts et guides, qui avaient admirablement préparé la célébration… Je récuse ces accusations en bloc : elles sont fausses, mensongères, elles projettent sans cesse de l’Eglise telle qu’elle est une image déformée, pour mieux faire passer une idéologie restauratrice qui serait “la” solution. La solution à quoi, s’il vous plaît?

  7. Rosalie dit :

    Je ne suis pas d’accord avec le Père Lobet. Ici dans les campagnes françaises, tout est bien comme le dit M. Snyers et comme le confirme Chribu. Aux enterrements, j’entends des chansons d’Edith Piaf et il n’y a pas plus tard que trois semaines, le prêtre invitait les fidèles à demander pardon à Dieu et.. au défunt (!) pour leurs péchés. On n’est plus là pour prier pour le repos de son âme mais pour le prier comme un saint canonisé. Tout cela n’est plus la religion de mon enfance !
    De plus la quête aux enterrements est proposée pour faire dire des messes pour le et les défunts, alors même que la célébration pour l’enterrement n’est plus une messe, elle est un rassemblement pour dire “adieu” au défunt avec quelques prières de circonstance.
    Tout cela n’est plus catholique !!!

  8. Benoît Lobet dit :

    Si c’est comme Rosalie le dit,
    c’est en effet déplorable.
    Je ne peux témoigner que de ce que je connais ici (en Belgique), où, dans mon doyenné, il y a une célébration eucharistique (sauf si demande expresse de la famille en sens contraire) pour toutes les funérailles, et où nous faisons attention à respecter les personnes, la liturgie, les chants.
    Je ne connais pas le situation française (ou du moins pas bien), mais j’ai été conduit à réagir parce que Mr Snyers est décrit sur ce blog comme “universitaire belge”, et qu’à ce titre, je pensais qu’il témoignait de la situation belge, qui n’est pas dans l’état de déshérence que vous dites.