Rome

Dialogue interreligieux et recherche de la paix

Commentaires (2)
  1. A Z dit :

    Bonsoir,

    Voici un position trouvée ailleurs, sur le FC ; je vous en laisse juge.

    ” Affairé, Monseigneur, où allez-vous sans cesse,

    Juste avant, juste après, sinon pendant la messe ?

    A peine passé ici, vous êtes déjà par là,

    Et l’on vous prendrait presque pour Monsieur Nicolas.

    Je dialogue, mon fils, et c’est prioritaire,

    Pour n’avoir, à coup sûr, plus aucun adversaire.

    Je dialogue, n’étant pas vraiment un doctrinaire,

    Mais étant, je le crois, un évêque visionnaire.

    Soucieux de partager, de propager la paix,

    Face aux autres croyants, jamais je ne me tais.

    Vous dialoguez mon Père, c’est sans doute admirable,

    Ainsi vous rappelez, vous mettez sur la table,

    Ce qui est nécessaire, la conversion au Christ,

    Car ne pas en parler serait vraiment fort triste.

    Vous n’y êtes pas du tout, mais je vous en excuse,

    Car vous ne savez pas, si je ne m’en abuse,

    Qu’il ne doit pas d’agir d’exhorter les personnes,

    A se tourner vers Lui, Dieu un en trois personnes.

    Chacune croit déjà en un Etre suprême,

    Peu importe son nom, ce n’est pas un problème.

    Ce qui compte, avant tout, c’est qu’il leur soit plaisant,

    Mais les contrarier serait inconvenant.

    Tout de même, Monseigneur, n’est-il pas anormal,

    Que du pur point de vue, disons, théologal,

    On passe sous silence le nom du seul Seigneur,

    D’autant plus que Son Fils est l’unique Sauveur ?

    Nous en parlons, mon fils, nous parlons du prophète,

    Par ce mot il agrée à presque tous les têtes,

    Il serait sacrilège de leur gâcher la fête,

    Contrarier nos amis serait vraiment trop bête.

    Mais ne croyez-vous pas qu’en les trompant sur Dieu,

    Déplaire à Dieu lui-même ne soit vraiment pas mieux ?

    Car enfin, soyons clairs, Dieu s’est manifesté,

    Il est Père, Fils, Esprit, c’est le Dieu Trinité.

    Ce n’est pas seulement le Dieu des chrétiens,

    Il n’y en a pas d’autres, car il n’y en a qu’un.

    Je vous arrête mon fils, car vous vous égarez.

    En plusieurs religions, Dieu s’est bien exprimé.

    Tout croyant non chrétien est bien tourné vers Lui,

    Il est dans la lumière et non pas dans la nuit.

    Mais alors Monseigneur, pourquoi des missionnaires,

    Continuent-ils encore, au nom de notre Père,

    A évangéliser, à annoncer Jésus,

    S’il n’est plus nécessaire à l’homme, à son salut ?

    Ils annoncent Jésus, dans le “respect” d’autrui,

    Ils l’annoncent donc encore, mais sans faire trop de bruit.

    Car il ne faudrait pas que l’on s’en prenne à eux,

    Si eux mêmes froissaient les autres noms de Dieu.

    J’entends bien Monseigneur, la vertu de prudence

    N’est jamais dépourvue d’un minimum de sens,

    Mais comment dire aux hommes toute notre Espérance,

    Si nous les maintenons dans leur propre ignorance ?

    Toute la subtilité de cette opération

    Est d’espérer en eux et en leur religion.

    Ils ne peuvent errer, n’en ont pas l’intention,

    Puisqu’ils font des prières et ont des convictions.

    Je vous assure mon fils, ils sont vraiment sincères,

    La même valeur de paix émerge de nos frères.

    En Allah, en Bouddha, et en qui sais-je encore,

    C’est la même loi d’amour, c’est la même règle d’or.

    A ce compte, Monseigneur, nous sommes vraiment bien bêtes,

    Le fidèle catholique, mon Dieu, qu’est-ce qu’il s’entête

    A exhorter conjoint, enfants, parents, amis

    A la fidélité, pour Toi seul, Jésus-Christ.

    Nous devrions pouvoir concevoir un ensemble,

    Par le moyen duquel nous croirions tous ensemble.

    Elaborer un culte, une même cérémonie :

    Allah, Bouddha, Jésus, tous les dieux réunis.

    Ce qui compte surtout c’est de célébrer l’Homme,

    Car en Dieu, peu importe le nom qu’on lui donne,

    C’est la grandeur de l’Homme que l’on voit en plein jour,

    Et en définitive c’est Lui qui est Amour.

    Vous avez tout compris et je vous félicite :

    C’est le nouveau Credo, souvent on le récite.

    Le Credo de nos pères n’est qu’un marqueur social :

    C’est un point de repère, un repère ecclésial.

    Mais nos théologiens, tous ceux qui sont en pointe,

    Nous l’ont dit devant nous, qui avions les mains jointes :

    Les lumières se propagent, les esprits évoluent,

    Et il ne faut plus croire, ni avoir la berlue,

    Comme on a pu l’avoir, jadis, en d’autres temps,

    En disant son Credo un peu naïvement.

    Tout y est symbolique bien plus que réel,

    Dès qu’il y est question des choses du Ciel,

    Et les fidèles, « adultes », l’ont presque tous compris :

    Ils ne voient plus qu’un homme en notre Jésus-Christ. ”

    Oui au catholicisme ; non à la dialoguomanie.

    Bonne réception, bonne lecture, bonne soirée.

    A Z

  2. Et pour en rajouter encore un peu : le Christ n’a jamais appelé à cette fausse paix du monde dans les Evangiles, lui qui est venu “apporter le glaive” et donner à ses disciples “une paix, mais pas comme le monde la donne”. Vouloir s’accommoder de l’erreur quand on est le chef d’une Eglise que le Christ a instituée pour qu’elle soit toujours le messager de la Vérité est particulièrement triste.

    Pour en savoir plus sur cette différence entre la Paix du Christ et la paix du monde, je vous renvoie à cet article du R&N : http://www.lerougeetlenoir.org/les-contemplatives/la-paix-du-christ-et-la-paix-du-monde