Relations avec la FSPX

Mgr Ocariz, les discussions entre Rome et Ecône, et les rites chinois

Commentaires (5)
  1. jeanduma dit :

    L’érudition est toujorus intéressante, mais nous sommes toujours dans la bataille du sexe des anges pendant que Constantinople brûle…

  2. Saint James dit :

    D’accord pour dire que le décret sur l’oecuménisme n’est pas infaillible. Mais l’encyclique Mortalium Animos est-elle infaillible ?

  3. L. Chéron dit :

    Les amis de la FSSPX devraient réfléchir à la dialectique qu’ils croient habile de manipuler. En arguant qu’il est couramment arrivé au magistère de réviser des positions, s’avisent-ils qu’ils semblent par là justifier ce qu’ils dénoncent eux-mêmes depuis cinquante ans…

  4. L. Chéron dit :

    Saint James,
    vous énoncez, par un exemple, la même objection que j’ai formulée plus haut sur un plan général. Ça n’est pas le moindre paradoxe manipulé par la FSSPX que cette fronde perpétuelle contre l’autorité du dernier concile et du magistère, au nom des enseignements revendiqués… des conciles et du magistère. La charité – et pour le moins le vœu d’obéissance – ne commanderaient-ils pas en l’espèce une certaine retenue dans la fronde, que la cohérence dialectique devrait la suggérer. Faisons un rêve : si l’Eglise un jour se retrouve avec un pape et un épiscopat selon le cœur des fraterno-sanpiétistes, je souhaite à ceux-ci bien du plaisir pour imposer à la secte « conciliaire » devenue minoritaire le respect évidemment dû aux enseignements qu’ils fulmineront.
    C’est curieux, mais l’attitude de maints tradis fait souvent penser à certaines apories du gaullisme, déchaînant la vindicte contre les « traîtres » ou les « rebelles », coupables de n’avoir pas désobéi à l’obéissance, quand ils n’avaient obéi à la désobéissance.

  5. Hage dit :

    La solution est la suivante: tous ces Papes avaient raison.
    Ceux qui condamnaient les rites chinois, statuaient à partir de l’hypothèse que ces rites étaient religieux.
    Ceux qui ont permis les rites chinois, statuaient à partir de l’hypothèse des Jésuites (cérémonies purement civiles) (d’ailleurs, Alexandre VII ne les avaient approuvés qu’avec la restriction: PROUT EXPOSITA, “comme exposés” par le P. Martini, Jésuite).
    La dernière décision, celle de Pie XII, est la seule à statuer directement sur le fait (dans la pratique, ces rites sont purement civils).

    Il n’y a pas d’opposition de contradiction puisque ces Papes ne se contredisaient pas SOUS LE MÊME RAPPORT.
    Je me sers du même raisonnement, et je trouve ainsi facilement une conciliation entre la lettre des décrets conciliaires et les documents antérieurs; il est très facile de voir que la liberté de conscience condamnée par Grégoire XVI avait un sens nettement différent de celle du décret final Dignitatis Humanae (à distinguer des interprétations progressistes que plusieurs prélats prétendirent en faire).