Relations avec les Etats

Bioéthique: Réponse au Grand Orient

Commentaires (6)
  1. Rémi Fontaine dit :

    En dépit des apparences, le compromis n’a-t-il pas déjà lieu, néanmoins, à un certain degré (plus ou moins conscient) de connivence ? Pour s’interroger davantage, voir cet article dans “Présent” daté de vendredi

    « Bioéthique » : Leonetti, Vingt-Trois, même combat ?

    Le rapporteur de la commission chargée d’examiner le projet de loi de bioéthique, Jean Leonetti, l’avait dit à l’occasion des Etats généraux de bioéthique (à Paris le 23 juin 2009) : « L’éthique n’est pas le bien ou le mal, le vrai ou le faux. Et la question n’est pas de savoir qui a tort ou raison, où est le vrai et le faux… »

    Il l’a redit avec force dans La Croix du 24 mai : « En bioéthique, il n’y a pas le bien d’un côté le mal de l’autre, le progrès contre la morale mais le doute, l’écoute, la volonté de parvenir à l’équilibre. Il faut passer d’une éthique de conviction à une éthique de responsabilité. De nombreux députés, dits “conservateurs”, l’ont compris : tout en défendant leurs convictions, ils sont soucieux de parvenir à cet équilibre. »

    N’est-ce pas, malgré ses « convictions », à cette philosophie constructiviste du compromis (ou du consensus) et à cette morale politique de situation qu’a aussi consenti d’avance le Cardinal Vingt-Trois, lorsque dans son avertissement aux élus (Présent du 25 mai), il parlait « des positions relativement équilibrées dont le vote des députés en première lecture était le reflet » après un long processus tenant compte des nombreuses « contributions » dont celle de l’Eglise ?

    L’Eglise catholique, a reconnu le cardinal au cours de sa conférence de presse de lundi, s’est investie depuis trois ans sur ce dossier avec des chercheurs. En 2009, à l’ouverture des Etats généraux, Mgr d’Ornellas manifestait son désir d’« ouvrir un chemin de dialogue authentique » afin d’aboutir à « une voie française de la bioéthique ». Comme la voie française déjà obtenue en matière de fin de vie par le même Leonetti (au prix néanmoins d’une euthanasie d’exception par omission) et dont un autre cardinal se félicitait (cf. Livre et noir et blanc des évêques de France, p. 161).

    Une chose est pour un homme politique de s’engager temporellement, dans l’esprit du paragraphe 73 d’Evangelium Vitae, en vue d’une atténuation d’un mal ou d’une loi intrinsèquement mauvaise. Autre chose est pour un homme religieux (engagé spirituellement) de présenter cette atténuation (moindre mal) ou, plus encore, la moindre aggravation d’une loi (moindre pire) comme un bien ou du moins comme une voie éthique satisfaisante parce qu’équilibrée !

    C’est bien pourtant la triste impression qui ressort du discours (sans Dieu) du président de la Conférence épiscopale lorsque, en récusant tout lobbying ou communautarisme catholiques – horresco referens ! – dans ce débat éthique, il ajoute, selon la même logique (d’esprit maçonnique) que Leonetti : « Cela nous a appris au contraire à ne pas le gérer [ce dossier bioéthique] en termes de permis ou de défendu. » (Figaro du 24 mai). Comme d’autres pour le dialogue interreligieux, ne fait-il pas en l’occurrence primer le dialogue inter-moral sur l’annonce de la vérité, selon la dialectique et la praxis bien connues rappelées mercredi par Jean Madiran : « Il est interdit d’interdire. » ?

    REMI FONTAINE

    Article extrait du n° 7358 de Présent, du Vendredi 27 mai 2011

  2. Benoît dit :

    Je suis d’accord avec le point de vue décrit par le GOF et il faut même l’appliquer plus largement.
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    “l’État est chez lui et le Grand Orient doit rester chez lui. »
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    N’est-il là pas le principe des lois de 1905: la séparation de la loge et de l’état ??
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    Ceci étant dit, le citoyen catholique, évèque compris, est chez lui partout dans son pays, Assemblée nationale y compris. Et c’est le devoir de tout citoyen de s’investir dans les débats publics de la société.
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    A bon entendeur…

  3. Jean-Marie BRUNIER dit :

    Le Grand Orient représente une maçonnerie athée, irrégulière, d’un totalitarisme laïcard aux origines troskistes. Historiquement, ils furent les fossoyeurs de la religion catholique et n’ont pas leur place dans nos ateliers.

  4. Guy de la Croix dit :

    Relayant Rémi Fontaine au sujet du cardinal de Paris, son discours n’étonne plus personne…déjà quand il était évêque de Tours il a assisté à une tenue blanche franc-maçonne et nous en détenons les preuves…

  5. Jean-Claude Chevalier dit :

    Ils sont ennuyeux ces macons…ca leur prendrait du sel dans leurs aliments,quelqu un pour leur donner le gout de vivre… peut-etre s ils allaient voir Jesus….

  6. lila dit :

    trop de franc macon dans l eglise, au vatican aussi par la priere faisont le ménage