Relations avec les Etats

François Bayrou, les principes non négociables et la fin de la démocratie chrétienne

Commentaires (4)
  1. Jean Goyard dit :

    Bravo à “Vini Ganimara”: c’est précis, logique, frappant.
    C’est aussi ce qui s’est passé au Chili où la Démocratie Chrétienne a si bien préparé le chemin à Salvador Allende qu’elle lui a passé le relais du pouvoir en 1970-71.
    Un livre, “Frei, el Kerensky chileno”, dont l’auteur était Fabio Vidigal da Silveira, disciple du Professeur d’Université Plinio Corrêa de Oliveira, a dénoncé dès 1967 le vice inhérent à toute démocratie-chrétienne et montré qu’il n’y avait aucun complexe à avoir à la combattre, même si des ecclésiastiques égarés, parfois même en nombre conséquent, se laissaient abuser par les allégations d’une doctrine sociale soi-disant chrétienne.
    Je crois comme vous que les Bayrou et autres Christine Boutin n’ont pas d’avenir car ils se sont chacun dans un domaine différent démasqués.

  2. F.Debrue dit :

    Situation identique en Belgique avec le CDH (Centre démocrate humaniste)- centre gauche – , ex Parti social chrétien, lui-même ex-Parti catholique. Le socio-économique passe largement avant l’éthique catholique qui n’est plus rentable électoralement. Le catholicisme en tant que tel a perdu tous ses relais politiques, à part – peut-être – quelques individualités.

  3. J.M. RICHIER dit :

    D’accord dans ses grandes ligne sur votre commentaire, mais vous oubliez de parler du déviationnisme de nombreux cathos qui ont évolué vers un christianisme socialisant qui les fait voter à gauche. Mais comme c’est aussi la ligne officieuse de la C.E.F., par le biais de la sécularisation dont nous voyons tous les jours les effets pervers , c’est aussi la pensée marxiste qui imprègne une notable partie de l’Eglise de France. Mieux vaut se compter sur le principe qu’entre Jésus et Marx il n’y a pas comme le pensent nos pasteurs une voie moyenne : on est pour l’un ou pour l’autre, c’est aussi simple que cela.

  4. Denis Merlin dit :

    Votre texte lit les événements historique selon des principes machiavéliens. Or, la doctrine des papes Léon XIII et Benoît XVI est la même. Il n’y a eu aucune erreur dans le Ralliement et aucune visée de prise de pouvoir par procédé calculé. Ce que demande Benoît XVI est identique à ce que demandait Léon XIII : changement de la législation, selon des principes non négociables ajoute Benoît XVI. Benoît XVI est obligé de l’ajouter parce que les catholiques sont devenus laïcistes, abortistes, divorcistes etc.

    Ce qui est exact en revanche, c’est que les Eglises qui sont en France sont aux mains d’un groupe laïciste qui est dans une erreur commune avec celle des “traditionalistes”, mais il en tire des conséquences pratiques inverses.