Relations avec les Etats

Oui, les écoles catholiques peuvent discriminer à l’embauche!

Commentaires (3)
  1. helene dit :

    Le Christ accueillait les prostitués les pécheurs, les collecteurs d’impôt, les lépreux et les aveugles, bref tous les gens “pas comme il faut”, et les écoles catholiques vont donner l’exemple du contraire!
    Les personnes ayant des tendances homosexuelles profondes ne l’ont pas choisi. Leur horizon ne leur donne pas la même latitude de choix que les autres: elles doivent souvent choisir entre solitude lourde (voire aigrie) et vie à deux avec une personne marquée par la même souffrance, vie qui permet de s’ouvrir à une relation humaine, à la vie!
    Avant de rejeter ces personnes, qu’on se mette à leur place..
    Qui plus est, subir une orientation homosexuelle ne fait pas obstacle (Deo gratias!!) à une profonde et sincère vie de foi en Christ. De quel droit peut-on juger de l’accès de Dieu au coeur de l’homme?!
    Il ne s’agit pas bien sûr de faire la publicité de l’homosexualité (de toutes façon, ce n’est pas quelque chose qui se répand, cela ne concerne qu’une minorité)! Il est plus urgent d’enseigner aux enfants la largeur infinie du coeur de Dieu..

  2. Yves dit :

    Les tendances homosexuelles mêmes celles dites profondes sont acquises et non innées donc traitables. Il faut aussi distinguer la personne et ses actes. Le respect et la compassion sont toujours requis envers la personne qui a des tendances homosexuelles. Pour ce qui est de la pratique homosexuelle, celle-ci est réprouvée à juste titre par l’Église comme étant désordonnée et intrinsèquement mauvaise.
    Le Christ a toujours accueilli les pécheurs certes, mais il a dit ”va et ne pèche plus” à la femme adultère. Tous les pécheurs sont donc appelés à la conversion et celle-ci doit se traduire en acte.

  3. Arnaud dit :

    Effectivement, comme le souligne ici plus haut Yves, la logique de l’accueil chrétien repose sur un impératif de conversion : “Va et ne pèche plus !”

    Si le critère des préférences sexuelles n’est pas pertinent pour l’embauche, il n’en demeure pas moins que les choix sociaux concrets qui en résultent (concubinage, etc.) ont, eux, un caractère éminemment public.

    Lorsque les actes publics sont clairement en contradiction avec la foi chrétienne, il me semble légitime que les écoles catholiques les refusent (pas les personnes mais les actes), ce afin d’éviter de semer inutilement le trouble quant à leurs dispositions éthiques et confessionnelles propres.

    En effet, la situation d’un professeur qui s’inscrirait volontairement en faux par rapport aux idéaux confessionnels de sa propre institution livre nécessairement un message paradoxal.
    Le “Faites ce que je dis, pas ce que je fais” cela ne fonctionne pas, car les élèves ne se laissent pas si facilement duper !