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Art : l’Eglise a accepté d’être asservie au ministère de la culture

Commentaires (6)
  1. frannot dit :

    Aude de Kerros, Sacré art contemporain : évêques, inspecteurs et commissaires, Jean-Cyrille Godefroy éditions, collection Articles sans C, 18/05/2012, 231 p.

  2. eljojo dit :

    Il faut aussi prendre en compte la dimension financière, hélas.

    En effet l'”art” moderne est souvent bien moins cher que l’art néoclassique, et l’Eglise en France manque de moyens.

    1. Daniel dit :

      L’Eglise en France ne manque pas d’églises désaffectées.

  3. Pascale dit :

    Ce qu’explique également Aude de Kerros dans son livre, c’est que le fait qu’une “œuvre” d’AC soit exposée dans une église donne une sorte de caution morale à cette “œuvre” et à son auteur.
    La religion catholique a inspiré tant de merveilles artistiques au fil des siècles, et dans tous les domaines, que si l’Eglise d’aujourd’hui accepte de présenter une horreur dans l’une de ses églises (et les exemples cités par Mme de Kerros ne sont pas tristes), cette horreur devient belle et bonne et respectable… et, comme indiqué dans l’article, les prix augmentent.
    Il est important que tous les catholiques s’instruisent à ce sujet et instruisent en retour leurs amis et leurs prêtres. En plus d’Aude de Kerros, on peut lire également Christine Sourgins et Raphaël Jodeau sur le net :
    http://bibliotheque.audedekerros.fr/
    http://sourgins.over-blog.com/
    http://www.sauvonslart.com/

  4. Clovis dit :

    J’aurai pour ma part tendance à étendre cette analyse à la musique “sacrée” : pas celle des grands organistes comme T. Escaich et bien d’autres – mais aux chansonnettes qu’on entend trop souvent le dimanche à la messe qui sont d’une fadeur écoeurante. C’est sans doute compatible avec l’AC. Alors que le trésor de chants religieux dont nous disposons est admirable, notamment le chant grégorien, capable d’élever l’âme des fidèles vers Dieu, même de nos jours, j’en fais souvent l’expérience.

  5. jpr dit :

    Cette intrusion d’un art (?) tout sauf sacré dans les églises n’est-elle pas, en un sens, révélatrice de la contagion maçonnique au sein même d’une certaine église ?
    Dans un autre domaine, il se dit que le milieu de la facture d’orgue, instrument sacré, est infesté de franc-maçons qui peuvent compter sur la diligence de leurs frères des ministères (“techniciens conseil”, notamment) pour se voir attribuer nombre de marchés publics de restauration d’instruments classés.