Perepiscopus

Pas de bar chrétien à Nantes

Article précédent
Le denier fait son film
Commentaires (3)
  1. Eve dit :

    “Amen toi”, c’est quand même peu amène !
    A la fin il est question d’association, mais c’est difficile de comprendre de laquelle il s’agit !

  2. Y a t il un patron dans le diocèse de NANTES : Il faut donc écrire à Monseigneur JEAN-PAUL JAMES

  3. Arome dit :

    A première vue, c’est une victoire des derniers débris du modernisme.

    A seconde vue, c’est peut-être une grâce.

    Qu’ils ouvrent un vrai café si c’est leur vocation. Un café indépendant, rentable, qui génére des salaires et qui ait ses clients. Et alors ils pourront témoigner comme cafetiers chrétiens et faire des animations chrétiennes dans leur vrai café. Le Bon Dieu leur évite peut-être de monter une façade pour faire du militantisme (même si il est peu probable que les grincheux de l’association diocésaine aient eu ce raisonnement en tête).

    Explication : il y a en ce moment une tendance que l’on peut questionner à la professionnalisation et à la cléricalisation : l’évangélisation serait forcément une émanation des structures écclesiales.

    A ce titre, on peut s’interroger sur le statut “semi-pro” des jeunes qui donnent un an ou deux de leur vie à des écoles d’évangélisation, qui sont transformés en professionnels du témoignage à plein temps… au risque de retarder l’apprentissage de savoirs-faires qui leur permettraient plus tard de fonder un foyer.

    Attention, je n’émet qu’une question, pour ouvrir une réflexion dont je n’ai pas le dernier mot. Les écoles d’évangélisation témoignent magnifiquement et proposent aux jeunes une piste d’engagement que les paroisses, trop souvent stériles, et les ordres religieux, trop discrets ou pas assez radicaux, ne proposent plus.

    Pour autant, il y a le risque de se réveiller un jour vers la trentaine, après des années éreintantes de semi-bénévolat, de témoignage à plein temps, parfois au détriment de la formation théologique et d’une véritable école d’ascèse… et on obtient des jeunes aux grandes difficultés d’insertion qui disent “l’Eglise m’a volé les plus belles années de ma vie”. Eglise qui par ailleurs en tant que telle n’a que peu de mémoire ou de gratitude pour ce genre de bénévoles (parlez-en à Glorious, ils ont connu cela). Et du coup, parfois, ces jeunes vont quitter l’Eglise pour se tourner vers plus de radicalité, chez les évangéliques ou les non-dénominationaux. Vous reprendrez bien une tranche de témoignage à plein temps ?

    Il reste la déception qui peut se changer en amertume. Prions les uns pour les autres, Dieu n’oublie jamais une générosité offerte.