En Une

Ecoles : Anne Coffinier interpelle les évêques

Commentaires (9)
  1. Tenand dit :

    Que dire ?Que tout ce qui est dit est beau et bon, donc juste
    Je vais copier cet article pour l envoyer a l évêché et au maire de ma commune
    Ancien d’école catholique même si par moment j ai dérogé ,le guide que j ai eu étant jeune est revenu dans ma mémoire pour prendre toute sa place J’en suis heureux ou Vive l école catholique libre tous azimuts

  2. M.Y. dit :

    Je souscris à l’intégralité de ce que dit Madame Coffinier ; j’enseigne depuis trente ans dans des écoles dites catholiques, qui n’ont plus de catholiques que le nom, où les élèves et les professeurs qui osent affirmer leur foi sont moins bien traités que les musulmans, les militants d’une certaine perversion sexuelle très à la mode, ou les athées virulents. La médiocrité de ces écoles n’a d’égale que leur conformisme mou. Les enfants sont en très grand danger, et l’indifférence de beaucoup de clercs et d’évêques face à ces dangers est révoltante. Le ministère de la santé et le ministère de l’éducation nationale impriment aux frais du contribuable, depuis des années, des petits livrets de toutes sortes qui sont aimablement distribués aux enfants et aux jeunes, sous prétexte d’éducation et de prévention, portant sur les addictions, la vie sexuelle, et qui sont hautement pervers et incitatifs à la débauche… Quand on ose protester, on est considéré comme névrosé, la propagande freudienne étant passée par là, et les jeunes âmes sont salies, voire même peut-être se perdent… Je n’en peux plus de ce spectacle de désolation…. Très Sainte Vierge Marie, venez au secours de la France, nous vous en supplions !

  3. Denis Merlin dit :

    L’école “gratuite”, laïque et obligatoire bafoue la liberté d’éducation dont les parents sont titulaires. Cette liberté d’éducation est pourtant inscrite dans la Déclaration universelle des droits de l’homme (article 26.3) La nature confère cette liberté. La nature, c’est-à-dire l’Auteur de la nature.

    En faisant financer par tous une école opposée à la liberté et à l’égalité des parents, elle est une escroquerie à l’égard de tous ceux qui ne veulent pas d’une éducation “laïque”. D’ailleurs la laïcité de l’État lui interdit tout enseignement d’une doctrine (voir l’abbé Berto à ce sujet). L’État n’a qu’un rôle subsidiaire en cas de carence de l’initiative privée ou de graves mépris de l’ordre public. Par l’Éducation nationale, l’État s’arroge les droits conférés par Dieu à chaque parent.

    Il faut donc instituer le “coupon scolaire” seul moyen efficace de lutter contre les discriminations infondées de l’État soit-disant laïque et en réalité partisan. Il faut en finir avec l’Éducation nationale dans sa forme actuelle.

  4. Cril17 dit :

    Vous avez écrit :
    ” Le pape François invite les chrétiens à « aller aux périphéries ». Nos évêques utilisent cet argument en faveur de l’immigration.”

    Tenez voilà des ” périphéries ” …

    Cologne : agressions sexuelles massives par des groupes de migrants le soir du réveillon (MàJ : A Hambourg et Stuttgart aussi)
    http://www.fdesouche.com/686875-cologne-serie-dagressions-sexuelles-par-des-groupes-dhommes-le-soir-du-reveillon

    Mais ces ” périphéries ” étant désormais chez elles chez nous, peut-être que nos enfants et petits-enfants de catholiques dits fondamentalistes sont déjà des ” périphéries ” pour Rome et nos évêques ?

    1. L'Alba dit :

      Tout le monde s’est mis à chanter la Marseillaise…., mais qui en connait toutes les paroles?
      http://www.marseillaise.org/english/francais.html

  5. ROMANOS dit :

    ROMANOS, qui a donné cinq années de sa vie professionnelle à la direction de deux établissements de “l’Enseignement catholique”, d’abord en Île-de-France puis en province, à une époque où les candidatures ne se bousculaient pas pour exercer une charge alors à haut risque, à la suite des grandes manifestations nationales pour la liberté de l’enseignement des années 1983 et 1984, rejoint tout à fait l’auteur du texte publié, auquel il ne peut qu’adhérer.

    Il se souvient qu’un sondage publié à l’époque, à l’initiative des A.P.E.L. (cf. Association des Parents d’Élèves de l’Enseignement Catholique) sur les raisons qu’avaient les parents d”inscrire leurs enfants dans l’Enseignement catholique, faisait apparaître que la motivation religieuse arrivait seulement au 9ème rang de leurs préoccupations … .

    Par ailleurs, ayant invité Mgr. l’évêque (cravaté et croix pectorale cachée dans la poche intérieure de son blazer !) du diocèse de province de l’établissement qu’alors il dirigeait (1350 élèves) de venir y passer une journée afin d’y rencontrer chacun, avec l’argument : “qu’il n’aurait jamais l’occasion de voir autant d’enfants et d’adolescents dans les églises paroissiales de son petit diocèse”, celui-ci se déroba … .

    Quand il fallut choisir un manuel conforme au nouveau programme officiel des “sciences de la vie”, qui pour la première fois introduisait la sexualité humaine et la contraception, les enseignants de la discipline refusèrent de tenir compte des (timides) recommandations de la “Direction nationale de l’Enseignement catholique” d’alors qui demandait de privilégier le choix du manuel le plus discret en la matière sur cette nouvelle rubrique ajoutée au programme, au prétexte que ce n’était pas l’essentiel … .

    La liste des incohérences et des reniements serait encore longue à citer, à commencer par le rôle pour le moins ambigu de l’aumônerie catholique, que l’on taira, par … charité chrétienne !

    1. Denis Merlin dit :

      Ayant la réputation d’être des intégristes, lefebvristes, nous avons voulu inscrire de nos enfants dans une école diocésaine. Tout d’abord l’employée subalterne qui ne nous connaissait pas nous donna le dossier de notre enfant, nous dit qu’il n’y avait aucun problème pour son inscription. Elle nous énuméra les pièces à joindre au dossier, prit notre nom et nous inscrivit sur la liste des admis en attente de dossier complet. Lorsqu’il fallut déposer le dossier, la directrice ou une dirigeante nous écarta de la queue des parents. Elle nous pria de nous diriger dans une pièce à l’écart de la foule. Nous fumes donc reçu dans la grand salle d’honneur, déserte. Là la dirigeante nous expliqua que, malheureusement, les inscriptions étaient closes et qu’il n’y avait plus de place dans le collège pour notre enfant…

      Nous avons bien compris qu’en réalité on excluait notre enfant pour opinion non-conformes de ses parents. On nous excluait hypocritement sans avoir le courage de nous dire pourquoi (ce qui aurait pu nous permettre éventuellement de nous corriger). On nous humilia.

      Ce n’était pas du temps du pape François, c’était il y a des dizaines d’années. Mais nous avons bien éprouvé à cette occasion l’esprit hypocrite de l’enseignement et de l’épiscopat français. Cet esprit d’exclusion hypocrite n’a pratiquement pas changé depuis. On veut bien aller aux “périphéries” pourvu que ce soit afin d’encourager l’homosexualité et de la répandre, la drogue, le mépris de l’ordre public français de se faire l’auxiliaire de la propagande marxiste. Mais si c’est pour répandre la culture traditionnelle, jamais ! Dehors les tenants de la messe en latin ! Arbitraire, hypocrisie, méchanceté…

      Nous savons bien que les évêques sont des massacreurs de la culture religieuse française qu’ils n’ont aucun respect de la liberté religieuse ni de la liberté culturelle. Ils ne respectent pas les droits de l’homme. Ils l’ont montré en 1969 et ne se sont jamais départis de cette façon d’agir depuis.

      1. ROMANOS dit :

        Le témoignage de votre souffrance légitime illustre bien le climat de “guerre de religions” larvée, interne à l’Église latine, depuis le début des années 70 du XXème siècle (Notons que les Églises orientales unies à Rome en semblent indemnes).

        À la veille d’une énième “Semaine de prière pour l’unité des chrétiens” devenue, il faut bien l’avouer, une formalité institutionnelle de type “onusien” à laquelle plus personne ne croit vraiment, comment l’Église catholique (plus ou moins “luthéro-gallicane” en France) pourrait-elle être crédible en la matière, alors que prisonnière d’une idéologie qu’il faut bien qualifier de type totalitaire, elle demeure en état de guerre intestine ?

        Pour revenir sur votre mésaventure douloureuse, j’observe qu’en l’occurrence la lettre et l’esprit de la Loi Debré (1959), fondatrice de “l’enseignement sous contrat”, n’ont pas été respectés, puisque celle-ci interdit toute discrimination dans le cadre d’un service public bénéficiant d’un financement de l’État français.

        En conclusion et d’expérience, il est notoire que ceux qui s’arrogent l’exclusivité de la “Charité”, n’ayant que le mot “amour” à la bouche, se croient pourtant dispensés d’avoir à respecter la simple justice s’imposant au commun des mortels.
        Dans ces conditions, où réside donc l’Amour, dans lequel on se drape, ailleurs que dans les mots et les beaux discours ?

        1. Denis Merlin dit :

          Merci, cher monsieur de votre compassion.

          Vous soulignez un élément que je n’avais pas vu. Il s’agissait en fait d’une véritable injustice perpétrée par l’institution ecclésiale. J’aurais pu faire un procès. Mais on m’aurait encore désigné comme un paranoïaque procédurier et la magistrature m’aurait gratifié de très sévères attendus d’une parfaite mauvaise foi dont elle est une habituée…

          Ne pas oublier que l’interdiction du missel de saint Pie V est une forfaiture se poursuivant encore aujourd’hui. Cette forfaiture est couverte, voire perpétrée, par le haut clergé.