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En Côte d’Or : les églises s’ouvrent

Commentaires (8)
  1. zézé dit :

    C’est tellement frustrant lorsque vous voulez prier de se trouver devant une porte close !!!!! pourtant le Seigneur nous attend dans son Saint Tabernacle, ne serait-ce que 5 mn – En ces temps forts troublés il est bon et réconfortant de pouvoir se recueillir dans une Eglise ou une Chapelle, merci à ceux qui font l’effort de ce geste.

  2. toto dit :

    Quand il y a quelques années je lui avais fait remarquer le pourcentage élevé d’églises fermées dans notre diocèse, l’évêque m’avait répondu “qu’on pouvait très bien prier chez soi”. Certes, certes, mais il n’avait rien compris…On peut aussi se passer de prêtres et même d’évêques, surtout les mauvais.

  3. gerard dit :

    ZEZE le Saint Tabernacle oui mais souvent il faut une baguette de sourcier pour le trouver ,a croire que Jésus Christ na plu sa place dans le cœur de son Église et après ce la ils parle de perte de la foi?

  4. a.picadestats dit :

    Quelle bonne initiative!
    Si nos prêtres avaient le temps d’y déambuler en réfléchissant, en priant ou en lisant leurs bréviaires notre bonheur serait complet!
    J’ai vu il y a peu de temps un prêtre Italien, habillé en tenue de ville ( col romain) au milieu de son village, organisant, parlant avec les uns et les autres y compris au pèlerin qui passait par là…un genre de Don Camillo de notre temps..! Quel plaisir.. et aussi l’impression profonde que les choses étaient en ordre, sensation de bien être… ce devrait être comme cela partout chez nous…

  5. Suzanne R. dit :

    Dans mon village natal sis en Alsace, environ 1300habitants dans mon enfance, jusque dans les années qui précédèrent le chaos manigancé par les franc-macs, la prétendue révolution de 1968 (qui m’avait partiellement entraînée dans son tourment, le drame de ma vie innocente m’ayant catapultée en ville, mon terrible regret), la vie de ses habitants était axée sur le point central qu’est l’église, ce qui créait une atmosphère d’une incomparable douceur, humilité, droiture, fraternité véritable entre toutes les confessions présentes alors. Je n’ai compris que tard qu’il n’y avait pas de division entre nous grâce à l’Amour Divin en Jésus et Marie qui rayonnait dans nos coeurs, Eux Qui nous transmettent la véritable Sagesse. Notre grande et belle église était alors comble les dimanches ; en semaine c’était différent… il n’y avait que quelques rares dames âgées qui honoraient les matines et puis mes frères servants de Messe, ma soeur et moi.

    Mon existence m’a entraînée loin de mon village — puis, y retournant pour quelques mois ces dernières années, je constatais avec tristesse que cette belle atmosphère s’était évaporée — j’en cherchais la cause. J’ai alors compris que ce que mon village a perdu était dû à ce que l’église est quasiment vide durant les offices religieux. Restait-il des catholiques dans le village … j’ignore combien. Tant de mes amis d’enfance sont partis, et nos bons grands-parents sont morts, leurs enfants eux, enfermés dans des ghettos à vieux, ces EHPAD inhumains qui font tant la fierté de nos politiciens… (j’y ai travaillé pour oser dire ce qui précède et reste inconsolable tant que ces lieux maudits ne seront pas vidés de leurs prisonniers quasiment tous dépressifs et pour cause. )
    Donc, comme partout ailleurs, les habitants de mon village étaient devenus critiques les uns envers les autres, égoïstes, individualistes pour beaucoup, le coeur véritable comme endurci — hélas, même certains des quelques rares pratiquants ont eux aussi un regard sur les autres qui n’est pas celui de Jésus et Marie — alors qu’ils ont un saint prêtre ( critiqué de même ” parce qu’il est étranger”).

    En réponse à ce que tu rapportes, toto : l’évêque a raison.
    Prier chez soi, comme s’instruire de la réalité Divine du Christ, méditer dans le silence, sont un réflexe naturel pour quiconque se préoccupe de sa propre existence, donc de celle d’autrui, du sort du monde, du but de notre destinée commune qui est d’oeuvrer pour et dans la Gloire du Christ qui est celle de l’humanité entière. La véritable fraternité est celle transmise par Jésus, Marie, et Joseph. La Sainte Famille seule peut nous transmettre le sens de la Famille. Se dire frères sans Eux comme Parents est une ineptie qui a généré ce monde inhumain, fratricide. Seul le retour à Leur Eglise guérira le monde de ses maux, fléaux qui vont s’empirant.

    Bon nombre d’ églises sont closes à cause du vandalisme des Ornements sacrés, allant jusqu’à la violation de la Sainte Eucharistie. Je comprends.qu’il faille les protéger, donc j’accepte de trouver porte close. Suis-je à plaindre ? Non, car me reste l’essentiel, la douce consolation que personne ne peut nous voler, la Présence constante de la Lumière de l’Esprit-Saint que le Christ incarne, et qu’avec Lui, Marie, Leurs Saints et Leurs Anges nous transmettent.

  6. Gaudete dit :

    tout à fait on peut très bien se passer d’évêques surtout de ceux qui se conduisent comme des administrateurs fonctionnarisés et jouent au petit chef mais ne sont surement pas le pasteur et le guide du troupeau!

  7. Halbout dit :

    Bravo à toto ! On a vraiment des évêques (pas tous, heureusement) en dessous de tout. C’est une vraie souffrance ce gros point noir de l’Eglise en Europe.

  8. Françoise dit :

    Les églises sont souvent fermées en raison des risques de déprédations et profanations trop fréquentes. Ceux qui veulent les visiter et s’y recueillir en souffrent. On pourrait adopter un juste milieu : mette sur la porte un écriteau “l’église est ouverte tel(s) jour(s) de telle heure à telle heure” (sous surveillance).