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Fin de vie : une réflexion laïque sans ouverture à la transcendance

Commentaires (8)
  1. Harvey dit :

    C’est quoi encore cette embrouille??
    Bien sûr que “l’acharnement thérapeutique” ne se justifie pas, mais où commence-t-il?
    Pour le reste ce n’est pas la peine de compliquer les choses. Ce n’est pas si difficile à comprendre: un acte ou une abstention qui entraîne la mort est un meurtre, un homicide volontaire. Endormir pour tuer, c’est tuer, quelles que soient les bonnes justifications que l’on se donne.
    La peur de notre clergé d’appeler un chat un chat est lamentable et honteuse. Ils parlent en chrétiens et au nom des chrétiens. Leur aplatissement consensuel pour ne pas heurter la république laïque, que dis-je laïcarde, anti-théiste et anti-catho, donne la nausée. C’est vraiment de la très mauvaise politique.

  2. Nostradmus dit :

    Le prétendu “droit à mourir” crée une obligation, un “devoir de tuer”.
    Et n’en doutons pas, ce “droit” deviendra vite un “devoir de mourir” pour les encombrants inutiles dont le stockage est de plus en plus onéreux.
    Les euros plus importants que l’amour. Le bénéfice est l’ennemi du respect.

  3. MP dit :

    D’accord avec les commentaires précédents. Nous attendons que les évêques se prononcent au Nom de Dieu dont ils sont les sentinelles pour les âmes. Endormir pour tuer en douceur c’est toujours la même fin : enlever la Vie et voler sa mort au mourant. Les évêques sont les mieux placés pour expliquer à ces suppôts de satan que sont ces anticatholiques que l’âme a été créée pour Dieu et que Dieu a la liberté de lui faire quitter la terre quand bon lui semble et de la purifier à Sa façon avant le Face à Face.

  4. Jean-François dit :

    “Bref ces messieurs prêtres nous proposent une réflexion laïque sans ouverture à la transcendance.”

    Ce propos qui est tenu ici n’est pas juste, il faudrait que les rédacteurs de cet article relisent un peu Saint Thomas. Saint Thomas nous explique comment distinguer droit naturel, droit positif et droit divin. Le rôle des responsables religieux est d’éclairer le législateur sur le droit naturel pour le retranscrire dans le droit positif et pas de faire valoir des arguments liés à la révélation. Le droit divin ne doit pas substituer au droit positif. Le catéchisme ne peut pas remplacer le code civil !

    Il est donc tout à fait légitime de la part de la CEF d’envisager le sujet de l’avortement un d’un point de vue anthropologique. S’abstenir de considérations confessantes et s’attacher à utiliser les armes de la raison contribue à honorer notre nature humaine voulue par notre Créateur. Cette voie est bien sûr plus ardue que celle qui sollicite les vérités de notre foi chrétienne, vérités saisissantes et absolument éloquente sur le sujet en question, mais elle ne peut pas s’adresser au législateur.

    1. Jade dit :

      Je ne comprends pas bien votre raisonnement.
      Le droit naturel est pourtant donné par Dieu par les 10 commandements. C’est bien là que Le Seihneur nous donne le “mode d’emploi” de notre nature humaine et les moyens de vivre en harmonie. Si les évêques ne rappellent pas cela aux politiques ils manquent à une grande partie de leur mission.
      Dans la Doctrine Sociale de l’Eglise, le Magistère nous apprend à mettre en pratique dans notre monde les directives de l’Evangile. Il est bien facile de comprendre que le Pouvoir Temporel (le politique : gestion du bien commun pour la terre) est soumis au Pouvoir Spirituel (hommes d’église : le clergé) et tout cela voulu par Dieu ” Rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu” et encore à Pilate : “tu n’aurais sur moi aucun pouvoir s’il ne t’avait été donné d’en haut”. Le Pouvoir Spirituel exercé par l’Eglise à été donné à Pierre, Chef de Son Eglise c’est pourquoi ce pouvoir doit s’exercer en rappels constants aux hommes politiques qu’ils croient ou pas. Bien des fois dans notre Histoire, ces deux pouvoirs ont eu à débattre mais la paix est revenue lorsque chacun est resté dans sa mission propre. Rappelez vous la grande manifestation que les laïcs ont organisé pour empêcher les débordements socialistes envers l’école libre. Mr Mitterrand avait dû reculer pour un temps parce que des évêques (juste quelques uns) étaient en tête de la manifestation.
      Pour en revenir à l’avortement la CEF a juste à rappeler aux politiques que l’on a pas le droit de tuer un point c’est tout. Pourquoi tourner autour du pot ? “Que votre OUI soit OUI ….” c’est l’évangile il n’est pas besoin de faire des discours très compliqués pour dire la Vérité.

    2. YR dit :

      Votre dernier paragraphe laisse penser qu’il vaut mieux faire appel à la raison pour s’adresser au législateur.
      Mais les évêques ne sont ils pas connus pour être des hommes de Dieu ? Il y a assez de “psycho” de toutes sortes pour convaincre naturellement le législateur et si ceux-ci n’y sont pas parvenus le dernier recours devrait être les hommes d’église. La CEF représente l’Eglise qui est en France et doit donc énoncer les droits de Dieu et non se lancer dans un discours savant et qui ne justifie pas leur autorité. Le législateur à droit de s’entendre rappeler le commandement de Dieu : “Tu ne tueras pas” par ceux qui ont autorité pour cela.
      Ce qui choque beaucoup les chrétiens actuellement c’est que certains des évêques ne parlent plus du Bon Dieu, ils attendent la transcendance dans leurs discours.

    3. Jean-François dit :

      Je veux bien admettre ne rien avoir compris à Saint Thomas mais dans ce cas je ne suis pas tout seul ! Voici une citation du pape Benoît XVI :

      « C’est là que se place la doctrine sociale catholique : elle ne veut pas conférer à l’Église un pouvoir sur l’État. Elle ne veut pas même s’imposer à ceux qui ne partagent sa foi des perspectives et des manières d’être qui lui appartiennent. Elle veut simplement contribuer à la purification de la raison et apporter sa contribution, pour faire en sorte que ce qui est juste puisse être ici et maintenant reconnu et aussi mis en œuvre.

      La doctrine sociale de l’Eglise argumente à partir de la raison et du droit naturel, c’est-à-dire à partir de ce qui est conforme à la nature de tout être humain. »

      Benoît XVI “Deus caritas est” n°28

      Pour ce qui est de nos évêques, je suis d’accord avec vous de façon générale sur leur frilosité, mais soyons vigilants au destinataire de chacune de leurs communications : même si l’on traite du même sujet, on ne s’adresse pas de la même façon à un homme politique dans le cadre d’un débat législatif et à un fidèle catholique dans un sermon.

  5. hermeneias dit :

    Blablabla Jean-François

    pas la peine de ramener St Thomas si vous ne le comprenez pas .
    Il était trop intelligent pour répéter de façon livresque et confondre des nécessaires DISTINCTIONS de RAISON et la REalité où ses distinctions s’ARTICULENT et coexistent en un ensemble vivant .

    Les distinctions dont vous parlez ne sont pas des séparations ou alors vous “distinguez” comme on dissèque des corps morts et formolés , sans vie , en salle d’anatomie .
    C’est un thomiste , Maritain , qui a écrit “Distinguer pour unir ou les degrés du savoir” son maitre ouvrage .

    Certains évêques , soumis et rangés , ont intégré ce que voulait la république française qu’il ne fallait pas trop “articuler” justement et accepter le découpage violent de la société française en pièces détachées c’est à dire non pas une séparation entre l’Eglise et l’état mais une séparation entre l’Eglise , et même la foi CHRETIENNE , et la société .

    Ce serait formidable si les évêques , dans la ligne de St Thomas , distinguaient pour unir et montraient ainsi l’articulation des savoirs ( dont le savoir théologique et philosophique ) et du droit , c’est à dire s’ils étaient des Apotres ……témoignant de la Sagesse incarnée