Perepiscopus

“La Bonne nouvelle s’occupe des élections”

Commentaires (3)
  1. senex dit :

    C’est vrai que les rouages de l’histoire ont bien besoin d’huile.mais il y aurait une certaine vidange à faire….

  2. Jérémie dit :

    La Bonne Nouvelle ne s’intéresse donc pas explicitement aux 200 000 enfants à naître passés à la broyeuse tous les ans dans le secret aseptisé des cliniques ? Si sans doute, mais cela il faudrait du courage au prélat pour le dire. Que Dieu le lui donne s’il a la foi !

  3. A Z dit :

    Bonjour,

    1. C’est en effet une Bonne Nouvelle : les renoncements, les sacrifices que nous allons devoir faire, non sans de coûteux efforts, mais dans l’espoir d’améliorer, de consolider, la situation de l’économie et de la société françaises, ces renoncements et ces sacrifices ont du sens, du point de vue de Dieu, Père, Fils, Esprit, dès lors qu’ils sont pensés et vécus

    – à l’écoute des situations à prendre en compte et à l’école des dispositions à mettre en oeuvre,

    MAIS AUSSI

    – à l’écoute et à l’école de la Parole de Dieu, qui est, par excellence, LA Parole porteuse de vérité, de justice, de paix.

    2. C’est ainsi, et bien sûr, une Parole qui est placée sous le signe de la vérité objective et de la liberté responsable, en matière religieuse et spirituelle, mais c’est aussi une Parole propice, et non une Parole obstacle, au déploiement d’une attitude, des citoyens et des gouvernants, plus respectueuse de la vérité objective et de la liberté responsable, y compris en matière politique et temporelle.

    3. En d’autres termes, la Bonne Nouvelle,

    – à la suite du Christ, qui a renoncé au péché, qui s’est sacrifié dans la mort, en vue de notre salut,

    – dans le cadre, notamment, de l’appropriation et de l’utilisation de la doctrine sociale de l’Eglise,

    est tout d’abord celle-ci : il n’y a pas, d’un côté, les électeurs et les élus non chrétiens, mais “réalistes”, et, de l’autre, les électeurs et les élus chrétiens, mais “idéalistes”.

    4. Il ne s’agit pas ici pour moi de christianiser la politique, ni de politiser le christianisme, mais il s’agit de faire remarquer que les uns et les autres, les non chrétiens comme les chrétiens, n’ont ni vocation pour eux-mêmes, ni, c’est tout dire, intérêt pour autrui, à persister dans telle ou telle illusion, ou à renouer avec telle ou telle utopie, que celle-ci réside, face à la mondialisation,

    – dans une approbation sans analyse de ses limites, écologiques et axiologiques, ou dans une réprobation sans discernement de ses mérites, économiques et technologiques,

    OU

    – dans l’idéalisation ou la diabolisation des nombreux efforts auxquels il va nous falloir consentir, si nous voulons vraiment, en France, reprendre notre destin en mains.

    5. Et il s’agit aussi pour moi de faire remarquer que si nous en sommes là où nous en sommes, c’est

    – d’une part, par déficit, et non par excédent, de mise en oeuvre d’une politique qui serait vraiment inspirée par la doctrine sociale de l’Eglise (encore faudrait-il que celle-ci soit promue davantage…)

    – d’autre part, par soumission à nos “dealers de prêts”, à nos “trafiquants de dettes”, ET par soumission à nos incohérences capricieuses et à nos inconséquences dépensières.

    Bonne journée.

    A Z