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La loi Leonetti, équilibrée ?

Commentaires (4)
  1. BABEY dit :

    Merci Monseigneur. Enfin une position claire et engagée de l’Eglise qui aidera sans doute d’autres évêques à mieux affirmer leur position. Mais quel chemin reste-t-il à parcourir avant que l’ensemble des médecins connaissent et mettent en pratique la loi Léonetti !

  2. Shimon dit :

    Les médecins n’avaient pas besoin de la loi Léonetti pour éviter l’acharnement thérapeutique.
    Ils n’ont ps besoin non plus d’une loi permettant peu ou prou de “finir” un patient. Certains médecins l’ont toujours fait, avec ou sans loi.
    D’autres refusent un geste dont l’intention est bien de tuer. La liberté de conscience et la liberté d’action sont fondamentales.

  3. jpm dit :

    non elle ne tranche pas ; elles se rééquilibrent ; il y en a pour tous les goûts !

  4. Fleur dit :

    Babey, pourquoi “Merci Monseigneur”, alors qu’il passe sous silence l’un des effets délétères et mortifères de la loi Léonetti, en classant la réhydratation et l’alimentation, soit des soins ordinaires dus à toutes personnes (aux bébés abandonnés sur une paillasse ou dans une poubelle, comme aux incurables et vieillards en fin de vie), en soins extraordinaires, catalogués abusivement comme “thérapeutiques”, et donc désormais considérés à tort comme de l’acharnement ?
    Oui, est-ce donc une “mort digne” que de priver d’alimentation et d’hydratation un condamné, comme le faisaient les nazis ?
    C’est de la barbarie ni plus ni moins, et c’est l’un des défauts majeurs de cette loi, sur lequel Mgr Pontier ferme les yeux… Loi qui présente, par ailleurs, beaucoup de points positifs, je le reconnais !
    Mais on ne peut s’en contenter… à moins de trouver normal de mettre à mort délibérément des patients comme V Lambert, en les privant de ses soins ordinaires élémentaires.