Perepiscopus

Le cardinal Ricard défend le cardinal Barbarin

Commentaires (3)
  1. Courivaud dit :

    ah Monseigneur Ricard !
    Mieux vaut Léotard que jamais !

    Mais ce n’est pas glorieux d’attendre aussi longtemps pour être solidaire du “primat des Gaules”.

  2. Hosanna dit :

    Cette réaction vient tardivement, trop tardivement en soutien à l’un des premiers prélats de France. Avec des mots feutrés, trop feutrés. Dommage, surtout dans les Jours saints.

  3. Anne Lys dit :

    Pour ma part, je trouve cette défense bien molle et s’apparentant plus à un lâchage déguisé.

    Le cardinal Ricard ignore-t-il que ce qui est reproché au cardinal Barbarin c’est, alors qu’en 2007-2008, une rumeur est venue à ses oreilles selon laquelle un prêtre, alors curé d’une paroisse de l’archidiocèse de Lyon, aurait commis des abus sexuels sur de petits garçons à une date très ancienne (il y avait alors 38 ans pour les plus anciens, 18 ans pour les plus récents), ayant constaté qu’il n’existait en revanche pas la moindre mention d’une éventuelle récidive après 1991 et qu’il n’y avait jamais eu de plainte en justice contre ce prêtre, il n’avait pas estimé qu’il était nécessaire de signaler cette rumeur au procureur de la République ?

    Et le cardinal Ricard ignore-t-il qu’un tel signalement ne peut être fait à la légère, sans la moindre preuve, comme certains soignants et des enseignants qui ont signalé, sans en avoir la preuve, de tels abus ont pu en faire la triste expérience quand ils ont été condamnés par la justice pour signalement abusif ?

    On sait pourtant que quand un prêtre de son diocèse a été accusé, preuves à l’appui, d’avoir favorisé la fugue d’un adolescent rencontré sur un site homosexuel, le cardinal Barbarin l’a aussitôt privé de toute fonction ecclésiastique. On pourrait, je pense, lui faire l’honneur d’admettre que s’il n’en a pas fait autant, si longtemps après les faits, pour le prêtre incriminé, c’est que cela ne s’imposait pas alors.

    Mais quand, quelques années plus tard, des plaintes et des témoignages se sont fait jour, apportant le commencement de preuve nécessaire, Mgr Barbarin a suspendu le prêtre accusé.