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Les évêques déconnectés de la jeunesse catholique

Commentaires (19)
  1. Michel G. dit :

    On reconnaît ici encore une fois la finesse d’analyse et le texte ciselé de Jean-Marie Guénois, un des meilleurs journalistes catholiques de son temps.

    Merci pour l’air pur!

  2. Hélène dit :

    C’est vrai que nous sommes comme ça: identifiés catholiques, en accord avec le Credo et tout le Credo, en totale adhésion avec une vie spirituelle que nous espérons profonde, centrée sur les sacrements de la confession et de l’Eucharistie, à la messe tous les jours et à genoux, communiant également à genoux etc…
    Ce n’est pas une critique de ceux qui ne le font pas. Simplement nous voulons, nous, pouvoir le faire sans être traités de ” passéistes”. Nous sommes ” Christocentrés” et heureux de l’être.

  3. Philomène dit :

    L’église va continuer son chemin tant bien que mal avec ses luttes politiques intestines mais ces jeunes sont magnifiques face aux évêques peureux ou gauchistes; les veilleurs, les sentinelles et les précurseurs sont le sel de l’église et ces prélats sont la honte de l’église qu’ils vident .

  4. Hilda dit :

    En 1833, celui qui devait devenir plus tard le cardinal NEWMAN écrivait à propos de l’hérésie arienne : “D’une part je puis donc affirmer que la vocation de l’Église enseignante est restée un certain temps en suspens : le corps des évêques s’est montré incapable de confesser la foi, s’exprimant de manière divergente et contradictoire…D’autre part, les extraits précédents nous ont fourni des preuves de la fidélité des laïcs et de l’efficacité de cette fidélité pendant la domination de l’hérésie impériale” (Les ariens du quatrième siècle, Newman, Tequi, Paris 1988, page 344)
    ou encore parlant toujours du même problème arien : à époque : “le corps épiscopal a failli à sa mission, alors que le corps des laïcs n’a pas failli à son baptême” (id. p. 343)

    1600 ans plus tard l’Église (évêques et laïcs) est toujours là s’occupant de son mieux du salut des âmes. Confiance !

  5. Ecole Maison dit :

    Commençons par dénombrer le nombre d’évêques maçons, cela raccourcira le débat.
    Ensuite, c’est l’absence de formation des évêques qui est en cause: ils sont davantage politiques, et dans l’opinion ou la croyance, que dans la Foi. Ce ne sont pas nos évêques, pas plus que les extrémistes du gouvernement ne sont nos ministres. Ce sont les gens de la géhenne.
    Voilà, ce pouvait être dit en peu de mots.

  6. Antoine dit :

    Parfaite analyse. Mgr Brunin comme tout-à-chacun répondras des vois sur lesquelles il se sera engagé, et sur lesquelles il aura engagé les autres. Que ce soit de manière directe, induite ou complaisante.

  7. M de Maisonneuve dit :

    Ce que n’a pas compris la majorité des évêques qui sont socialistes dans l’âme et dans la formation est que leur temps est révolu. A part ceux qui remplissent leurs séminaires – et ce sont des jeunes qui votent avec leurs pieds et leur coeur pour y accéder, AVEC LE SOUFFLE DE L’ESPRIT- les autres sont sans courage et sans dignité. Leur temps est compté parce qu’ils n’ont pas compris qu’un temps est arrivé – et en cette période de Pâques le message du Christ est là qui nous accroche – que leur mission n’est pas “d’être bien avec les autorités”, mais de rénover leur clergé et de soutenir les quelques pratiquants qui vont encore dans les églises, mais qui les entretiennent, et y donnent du temps sans rechigner, mais sans remeerciements et souvent avec un certain mépris. Ce qui est changé c’est qu’aujourd’hui ce ne sont pas ces évêques qui arriveront à me faire quitter l’Eglise, mais cela va devenir le contraire. C’est un devoir moral et d’amour que j’ai vis à vis du Christ et de Marie de me battre contre le “n’importe quoi”. Comme la remarque que je faisais que “mon Dieu donnez-nous des prêtres, mon Dieu donnez-nous de saints prêtres, mon Dieu donnez-nous beaucoup de saints prêtres” cela ne prend que 8 secondes et ne retarde pas le prêtre qui doit aller dire une seconde messe dans une autre paroisse, mon évêque m’a répondu “rien ne vous empêche de le dire dans votre coeur”. Bonjour la communion des saints dans la prière communautaire.
    Alors faut-il s’étonner que personne ne trouve à redire dans le CEF sur les amitiés du Père Roucou (SRI) avec des Samia Driss en cachant qu’elle est député Ennahda, remplacée par Gahfar Ounissi dont les amis imans belges tiennent des propos non reproductibles ici. Mais l’épiscopat ne veut pas se mouiller et la solution de dire ne pas vouloir faire le jeu de l’extrême droite ou du Front national est un propos qu’ont connait bien. Bon peuple, faites nous confiance et continuez à regarder la télé. Qu’ils comprennent qu’à côté du FN et de quelle autre extrême droite d’ailleurs?, il y a tout simplement des français raisonnables, qui ne veulent pas voir leurs petits fils être homos mais plus simplement prêtres du Christ.

  8. Shimon dit :

    Je ne sais pourquoi beaucoup d’évêques de France et d’Europe jouent la carte du politiquement correct, sont excessivement consensuels, et excessivement respectueux de lois votées fussent-elles scélérates.
    S’ils ont peur de compromettre l’Église qu’ils laissent les fidèles convaincus défendre avec conviction les position en accord réel avec la vision correcte et traditionnelle de l’Église. Quitte à les traiter d’ultra-droite, fanatiques, membres de l’Opus Dei, de conservateurs rétrogrades si cela les déculpabilisent par rapport à César.
    Nous nous engagerons bien sans eux, mais qu’ils ne pleurent pas ensuite si leurs églises sont désertées au bénéfice d’autres.
    Sh.L.

  9. Shimon dit :

    Il faut quand même bien dire que l’idéologie du genre promeut l’homosexualité en créant la confusion au nom de l’égalité.
    Il faut bien reconnaître que la loi T. est une défense de l’homosexualité active et non pas de l’homophilie assumée.
    Il faut quand même redire haut et fort que le sexe est fait pour la reproduction et l’enfantement, même si il est beaucoup, beaucoup plus souvent utilisé pour le plaisir.
    Il faut quand même bien dire que la pédophobie est une réelle phobie, c’est à dire un trouble du vécu affectif débouchant sur des troubles du comportement.Il faut quand même constater aussi que c’est presque exclusivement cette pédophobie qui est responsable de la majorité des avortements.
    Sh.L.

    1. J.-P._L dit :

      Bonjour Shimon,

      c’est bien sur l’idéologie du genre (cf “affaire Brugère”) , le mariage pour tous, l’homosexualité qu’une partie du clergé catholique a peur d’appeler un chat un chat.
      Mais à force d’être pastoral, consensuel, républicain, respectueux des personnes, on fin par être tout à fait obscur et à sombrer non pas dans la compassion mais dans la lâcheté.
      J’aime le terme de pédophobie qui correspond à l’esprit malthusien et qui effectivement est à la base non seulement du vagabondage sexuel mais de réelles perversions au sens freudien strict, perversion que Freud envisageait lorsque la sexualité est découplée de l’enfantement.
      J;-P._L.

  10. Jean-Pierre Delmau dit :

    C’est certain, l’Esprit-Saint guide cette génération. S’il est vrai que les deux-tiers du Clergé “vote à gauche”, il ne faut pas s’étonner qu’il pardonne aux socialistes de démolir les bases de la famille et de mettre sur le même pied que la famille traditionnelle, les formes “modernes”, inclus les homosexuelles, et dans la foulée les transgenres, et pourquoi pas celles qui se formeront bientôt avec des individus qui changeront de sexe en cours de route.
    Le contraire de l’ouverture à n’importe quoi n’est pas le repliement, et le respect des personnes différentes n’implique pas qu’on adopte leurs choix et leur comportement.
    Les Laïcs convaincus devront-ils prendre le relais d’évêques flous pour défendre la Foi ?

    1. J.-P._L dit :

      Bonne et joyeuse fête de Pâques.
      Christ est ressuscité!

      Oui les “laïques convaincus” doivent prendre “le relais d’évêques flous”. Ils ont une liberté que les pasteurs se refusent (quelles que soient leurs mauvaises raisons).
      Être à droite n’est pas une tare à dissimuler.
      Il n’y a pas de honte à être POUR une famille traditionnelle, quand bien même elle serait nombreuse.
      Il n’y a aucune honte à considérer qu’une sexualité normale est hétérosexuelle et débouche sur l’enfantement.
      J’aime le terme de pédophobie de Shimon qui débouche souvent sur une pauci-pédie fatale à toute société et à toute économie, qui a besoin d’une croissance de sa population pour assurer sa croissance économique.

  11. Miguel Quallari dit :

    Je trouve votre analyse intéressante, en particulier le constat de la fracture entre un épiscopat dont la “timidité évangélique” confine à… bref… et une génération de jeunes se réappropriant son Eglise et le message qu’elle porte, finalement si loin du conformisme confortable de la plupart de ses évêques.
    Je me permets d’ajouter deux choses, la première en désaccord avec votre lexicologie, la seconde en complément interrogatif de votre analyse.
    Désaccord : je crois que les locutions du genre “génération JP II”, “génération benoît XVI” ou “clergé de Benoît XVI” ou de JP II sont malheureuses. elles atténuent la perception du continuum de l’Eglise catholique, elles rendent moins visible, moins compréhensible le message évangélique et les sacrements dans leur intangibilité, que l’Eglise du Christ porte et transmets depuis 2000 ans, parce qu’elle n’a été instituée que pour cela.
    Complément : dans le champ de ruines morales et intellectuelles dans lequel nous vivons, le seul espoir d’échapper à la mort de l’âme, à laquelle nous promettent les ennemis du Christ, réside dans le recouvrement d’une véritable liberté de l’intelligence, à rebours de la modernité qui s’est construite dans l’ignorance et en opposition à la vérité (l’invraisemblable “écartons les faits” de Kant). La grande majorité du clergé contemporain ne sert plus cette reconquête intérieure, par laquelle seulement les chrétiens rayonneront dans la cité. Cette reconquête devient alors le fait d’une jeunesse qui, prenant la mesure du mensonge immense qu’elle doit surmonter et dissiper – sans hélas pouvoir espérer d’aide d’un clergé dépassé ou parfois égaré – prend aussi sont indépendance et retrouve seule les chemins que le Christ a assigné à son Eglise. Peut-être aussi, et c’est à espérer, cette libération des conscience est-elle, au moins en partie, le fruit de l’amélioration de la formation de notre clergé et d’une redécouverte de son rôle primordiale dans l’enseignement de la morale et de la libération du péché ?

    1. J.-P._L dit :

      La “timidité évangélique” ou le “souci pastoral” doit, toujours, s’appliquer aux personnes, inconditionnellement, jamais aux théories ou idéologies fausses et perverses qui doivent toujours, et en tout temps, être dénoncées avec la plus grande force, sans aucune ambiguïté, et d’une manière à pouvoir être comprise par tous.
      Il faut effectivement retrouver une véritable liberté, non seulement de l’intelligence mais aussi de parole.
      Il faut refuser de parler la novlangue ou la langue de buis. Une Interruption volontaire de grossesse est un avortement, c’est-à-dire un homicide volontaire. L’euthanasie, le suicide assisté, l’infanticide le sont aussi.

  12. Michel Cliche dit :

    Dans le texte : La cécité d’une partie des évêques à ne pas lire ce que leur vocabulaire appelle pourtant les « signes des temps » est accablante.

    Ce problème est malheureusement à tous les niveaux de nos sociétés. C’est notre orgueil qui nous domine parce que l’on se refuse de reconnaître les belles valeurs des dix commandements de l’Évangile. On les connaît, mais l’on préfère substituer une nouvelle formulation pour les contournés grâce à notre petit savoir et pour notre bien-être des temps modernes…

    Dans le texte : Une partie des évêques a certes compris et accompagné cette indignation massive en encourageant ouvertement la résistance, et en allant même manifester en personne. Mais une autre, dont l’actuelle direction de l’épiscopat français, est restée sur la réserve.

    Ce n’est qu’un reflet de quelques situations où malheureusement et heureusement nos évêques s’impliquent dans la bonne et mauvaise direction… Bien souvent, on accueille le loup aux dépens des brebis…

    Dans le texte : Seul problème: en composant avec le politiquement correct, ces évêques perdent leur crédit chez une partie des catholiques, surtout chez les jeunes qui, loin d’être «réacs», sont devenus d’authentiques «rebelles».

    Il y a du bon et du mauvais chez tous les humains. Le secret demeure le chapelet tous les jours et ce lieu est une preuve où l’on peut lire « Sauf que, le 8 avril dernier, un petit miracle s’est produit à Lourdes. »

    Portons la croix et gardons espoir !

  13. Pierre dit :

    “L’Eglise sera sauvée par les laïcs” Marthe ROBIN

  14. florence dit :

    Lu cette semaine sur le net que le denier du culte a connu un succès inattendu dans le diocèse du primat des Gaules à imputer sans doute d’après les analystes à sa participation active à la Manif pour tous. Rappelons que le cardinal Barbarin a battu le pavé en faisant fi du politiquement correct.

  15. Emmanuel dit :

    L’Eglise de France dite vous?
    Je ne puis m’empêcher de rajouter: ” Eglise Gallicane Constitutionnelle en France”…..

  16. Greg dit :

    Un autre indice de ce qu’ils n’ont rien compris (ou presque) :
    En mars 2013, la Conférence des Evêques de France devait élire le successeur de Mgr Vingt-Trois mais a différé l’élection en attendant de savoir qui était le nouveau pape : C’est surprenant, car la personne du pape n’est pas sensée intervenir dans une assemblé collégiale dont il n’est pas membre, mais cela indique que savoir qui serait le souverain pontife était nécessaire au choix de la CEF
    Il semble qu’à l’élection de François, nombre d’entre eux ont voulu voir un virage “progressiste” et ont élu ensuite un président de la CEF dans cette ligne.
    Ils ont encore tout faux, le pape François restant, à sa manière, aussi catholique que ses prédécesseurs…