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Les séminaristes ont une grande attente à l’égard de la liturgie

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Commentaires (9)
  1. loco dit :

    C’est intéressant ce que dit Monseigneur Boulanger:
    Les “jeunes” sont classiques et il leur faut, sinon comprendre le modernisme déclassé des ” anciens”, du moins l’accepter, en se souvenant que les uns comme les autres donnent leur vie pour le Christ.

    1. frannot dit :

      oui ! “Eux sont plus classiques. Il nous faut accepter leurs manières classiques” la réflexion est étonnante… car Mgr Boulanger semble… étonné… mais c’est vrai que l’on sent depuis plusieurs années un “revirement” après le “grand n’importe quoi” que l’on a subi

  2. senex dit :

    Terrible nouvelle..!”Les jeunes séminaristes sont classiques”sic… Abomination et désolation…Ils ont le sens du sacré et ne veulent plus de médiocrité doctrinale et liturgique…Ils semblent atteints de la terrible maladie du “sérieux” ; faites tout ,Mgr, pour qu’ils ne deviennent pas comme ces marginaux de l’Église, “attardés,rétrogrades,enfermés” idéologues” en un mot (pardonnez moi l’obscènité) en un mot attachés à une tradition, à un classisisme,bref menacés de devenir “tradis”.
    C’est aussi une heureuse nouvelle de constater que le tison fume encore…..

  3. gaudet dit :

    Je note dans ce message la constatation d’une coupure entre les jeunes et les anciens, la volonté chez eux d’adopter une conception infiniment plus radicale de la foi et de la prédication.

    Quant à moi, je vois dans cette présentation, le germe même de la renaissance réelle de l’Eglise de France. Sachons donc tourner le dos aux générations soixante huitarde perdues, dont les représentant les plus illustres font justement partie de la conférence des évêques de France.

    Je compte justement sur cette flamboyante jeune génération de prêtres vigoureux, qui deviendront des orateurs et prédicateurs de grande valeur, non seulement relevant considérablement le niveau spirituel de leurs fidèles, mais encore prenant part activement à la lutte indispensables contre les grandes dépravations de notre société ( euthanasie, pédérastie, avortement ) , introduites par une caste politique indigne et corrompue.

    C’est donc avec une joie non contenue que j’accueille la nouvelle de cette très heureuse radicalisation , et j’envie coupablement les futurs fidèles , qui auront le privilège insigne de recevoir ces nouveaux prêtres dans leur paroisse.

    Si j’avais la chance de voir ma paroisse recevoir l’un d’entre eux, mon dévouement et mon zèle d’humble fidèles d’en serait que décuplé

  4. Michel Laviolette dit :

    On ne devient pas séminariste puis prêtre pour les mêmes raisons qu’on devient assistante sociale. La génération post Vatican II matinée de post mai 68 s’est voulue essentiellement sociale; elle découvre enfin que le peuple, qu’il soit de Dieu ou non, attendait autre chose que des services d’écoute: une parole qui entraine dans un décor et des pratiques sortant du quotidien. Le peuple alors se sent honoré et il peut honorer. C’est un peu la raison d’être de la liturgie. Nombre de prêtres ont semblé en faire un paillasson à l’entrée d’un terrain vague; les cadets la considèrent enfin pour ce qu’elle est ou devrait être: la pierre du seuil de la maison et la première marche de l’escalier.

  5. gege dit :

    Elevage hors sol?
    Délicieuse formule. Si le sol ne produit plus rien? Que faire d’autre?
    Le cardinal Marty en son temps disait : ” le blé qui germe ne fait pas de bruit”. Hélas son blé n’a jamais poussé.
    Seigneur envoi des ouvriers dans ton champ car ceux d’avant n’ont rien labouré!

  6. Melmiesse dit :

    on devient optimiste en lisant la présentation des séminaristes il faudra au moins 2 générations pour voir une améliorations

  7. Le Guen dit :

    Contente et pas étonnée de voir nos jeunes avoir soif de retour à la Tradition, aux fondamentaux. Faut pas se leurrer, mai 68 ça marche plus. Les gens ont soif d’idéal et il faut étancher leur soif.

  8. villard dit :

    Vous avez raison Michel Laviolette. J’ai moi-même été assistante sociale pendant 38 ans et j’ai souvent prié le Saint-Esprit pour trouver des solutions aux situations désespérées que je rencontrais. Mais Seigneur ! heureusement que j’avais la Sainte Eglise et ses prêtres ( née en 1947, j’ai eu de saints prêtres) pour m’éclairer, me soutenir et me donner la joie nécessaire à cette profession. Oui, chacun à sa place, dans notre Eglise, aussi bien qu’ailleurs. Les prêtres doivent assurer leur mission, et les laïcs rester à leur place de laïcs qui est grande, cependant.