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Mgr Gueneley à Quimper le 19 mai

Commentaires (2)
  1. M. LB. dit :

    “Ensemble, nous aurons à nous mettre à l’écoute de la parole de Dieu, à nous laisser guider par l’Esprit Saint, pour que l’Eglise diocésaine, tournée vers l’avenir, poursuive l’évangélisation en ce département du Finistère, dans l’unité, la paix et la joie.”

    Comme Mgr Gueneley exprime gentiment les choses.

    Finalement, tout le monde à besoin de repos, d’ordre et de calme, de recul aussi pour comprendre et admettre que, par exemple, la cathédrale Saint Corentin n’est pas une salle de spectacle et que si Monsieur Squiban veut jouer Chopin il y a des salles de concert pour ça.
    La République claque assez de fric dans les distractions pour qu’il ne soit pas nécessaire de lui laisser, en vertu d’une loi inique et centenaire, non seulement la nue propriété mais encore la jouissance des édifices religieux.

    Ils sont coriaces, les bougres, mais les recommandations de Mgr Gueneley sont véritablement excellents.

  2. François dit :

    Merci de nous éclairer charitablement sur le fond d’un “remplacement temporaire pour raison de santé” qui semble avoir des “dessous” moins simple que le motif officiel !

    Le diocèse est secoué depuis plusieurs mois par une crise au sein de ses instances dirigeantes qui a conduit dernièrement le vicaire général, Jean-Paul Larvol à démissionner, suivi par deux prêtres du conseil épiscopal. À Quimper, on parle prudemment de situation « compliquée », « délicate », de « malaise profond ». L’archevêque de Rennes, Mgr Pierre d’Ornellas, s’est lui-même rendu il y a deux mois en Finistère, pour une série de rencontres.
    Décision assez inédite du Saint-Siège

    Les griefs adressés par certains membres du diocèse ne portent pas, contrairement à ce que certains médias ont avancé, sur des tensions idéologiques qui auraient émergé entre un évêque perçu comme plutôt conservateur – nommé à Quimper en 2007, Mgr Le Vert fut officier de la marine nationale, puis prêtre de la communauté Saint-Martin qu’il avait quittée peu après son ordination – et un clergé plus progressiste. Elles semblent plutôt mettre en cause le pouvoir excessif laissé à son entourage, au détriment de son conseil épiscopal et des personnes qui institutionnellement sont nommées pour l’assister dans l’exercice de sa tâche.

    Mgr Le Vert pour sa part estimait le 2 mai, dans les colonnes du quotidien Ouest France, que « le problème est bien plus prosaïque et plus spirituel. Il s’agit d’une question de foi. Quand il se fait du bien quelque part, il y a forcément des attaques ».

    Reste que la décision du Saint-Siège est assez inédite. Non pas demande de démission, mais suspension « jusqu’à nouvel ordre » : le Vatican semble s’être donné du temps pour permettre tant au diocèse qu’à l’évêque très éprouvé par la situation de prendre du recul. La mission de Mgr Gueneley devrait aussi permettre de faire la part des choses et d’éclairer la décision à venir.