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Nouveau Missel romain pour le Carême 2017

Commentaires (19)
  1. rocheteau dit :

    et si l’on revenait carrément et partout à la Messe Tridentine ?

  2. Jean Ferrand dit :

    Si, le ‘de substance semblable’ était faux et même hérétique. ‘De même nature’ est exact mais ambigu.

  3. Jean Ferrand dit :

    Vous voulez encore nous faire changer le Pater ? Nous ne changerons pas. Nous garderons le même. Ne nous soumets à la tentation. Tout le monde le comprends comme ‘ne nous soumets pas à l’épreuve’. C’est très humble, c’est très vrai. Sous-entendu : nous ne serions pas capables de la supporter.

    1. Notre ami Jean Ferrand ne doit pas lire les textes bibliques….
      Saint Jacques est très clair dans son Épître ! Ch 1 verset 13 et la suite….
      Quelle horreur d’oser dire “Ne nous soumets pas” !
      Ce n’est pas de l’humilité ! mais c’est offenser DIEU ! C’est quasi blasphématoire….
      Il n’y a que le démon pour nous tenter dans nos faiblesses et cela, depuis Adam et Eve. Il nous faut demander à DIEU d’être plus fort que lui et à ne pas succomber.
      Le seul fait de dire à DIEU “ne nous soumets pas à la tentation” c’est déjà être soumis au Malin, car cela vient de lui !
      Chaque parole prononcée envers le Tout-Puissant doit être soigneusement pesée et sera jugée….
      L’Église n’aurait jamais dû modifier le texte…. Et il est temps d’y revenir !

      1. sygiranus dit :

        Merci !

      2. Cassianus dit :

        C’est le démon qui nous tente, mais il agit pour le compte de Dieu. Nous sommes mis à l’épreuve par Dieu, afin que soit manifestée la vérité de notre foi. Cette idée se trouve telle quelle dans le livre de Job. La tentation de Job est suggérée à Dieu par le démon et Dieu y consent en y mettant la condition que Job ne soit pas tué. Satan n’agit jamais indépendamment. Il est au service de Dieu pour purifier ou punir. Il ne faut pas demander à Dieu d’être délivrés de la tentation, mais d’en sortir victorieux : Ne nous laisse pas succomber à la tentation. Par ailleurs, si nous demandions à Dieu de ne pas nous laisser entrer en tentation, nous devrions supposer qu’il serait capable de nous laisser nous y mettre. Ce serait comme demander à Dieu de ne pas oublier d’avoir soin de nos intérêts spirituels, ce qui serait là quelque chose de blasphématoire.

    2. zézé dit :

      Dieu ne PEUT PAS nous soumettre à la tentation ! à l’épreuve à ce que vous voulez vous mais pas DIEU !

      C’est absolument blasphématoire que de dire cela !

      Vive la Messe Tridentine ! Merci rocheteau !

      1. jupiter dit :

        arrêtons cette histoire! le mot latin veut exactement dire ce qu’on reproche au mot “soumettre” en français!
        le problème est dans l’avilissement des paroles et des gestes liturgiques depuis Vatican II Des choses autrement plus graves que cette querelle de mots! totalement vide et infondée qui plus est! je rêve du jour où on n’entendra plus cette sottise dans des bouches qui se veulent par là plus tradis que tradis!
        grotesque!

        1. sygiranus dit :

          ZÉZÉ a pourtant raison et son raisonnement touche à une question théologique de base : Dieu peut-Il être auteur de la tentation ou non ?
          Ce serait l’accuser de perversité que de répondre : oui. Mais la Felix culpa qui a amené l’homme à exercer sa liberté vis-à-vis de la volonté de Dieu, lui permet de gagner quelques mérites en résistant à la tentation exercée par Satan. Par sa grâce, Dieu aide le pécheur mais c’est le choix libre de celui-ci qui en détermine l’importance, faible certes comparé à ceux, immenses, du Christ, mais indispensable pour témoigner de l’Amour qu’Il doit recevoir en retour. La tentation est indispensable pour fendre compte de la liberté de l’homme. Dieu la permet, Il ne l’exerce pas.
          Le inducare latin est difficile à traduire en français et la formule française est plus proche d’une version grecque ou araméenne. C’est une trahison supplémentaire de nos épiscopes de poser autant de problèmes en la refusant !

  4. Jean-Christophe dit :

    Ne nous soumet pas à la tentation
    Le verbe soumettre à deux significations
    Exposer à la tentation et être vaincu par la tentation
    Chaque fidèle peut méditer ce mystère
    Mais le plus important est de savoir ce qu’a dit exactement le Seigneur !
    Moi je sais que Notre Dieu le Père de Notre Seigneur pour nous purifier nous laisse nous battre pour vaincre la tentation et cela est une pédagogie
    Dieu à quitté le Jardin et le Diable est entré pour séduire Eve
    Mais le Créateur savait à l’avance car il connaît le coeur de l’homme et aussi celui du diable
    Dans Job le dialogue entre Dieu et le Diable est à lire et relire.

    1. sygiranus dit :

      “Le verbe soumettre à deux significations”

      Raison de plus pour refuser une expression ambigüe dont une alternative est proche du blasphème !

  5. Brigitte dit :

    Et l’offertoire? On traduit par “pour la gloire de Dieu et le salut du monde”, ce qui en latin devrait se traduire par: “que le Seigneur reçoive de vos mains le sacrifice, à la louange et à la gloire de son nom, ainsi que pour notre bien et celui de toute son Eglise sainte” ( suscipiat Dominus sacrificium de manibus tuis, ad laudem et gloriam nominis sui, ad utilitatem quoque nostram, totiusque Ecclesiae suae sanctae) qui est toujours en vigueur dans le l’ordo de Paul VI

  6. stratosférik dit :

    Très beau tout ça mais de toutes façons les prêtres (et les équipes de mémés-liturgistes-qui-s’ennuient-à-la-maison) n’en feront qu’à leur tête. ,. Sans la volonté des évêques de rectifier, voire sévir, et cette volonté n’y est pas plus aujourd’hui qu’hier, ce sera encore et toujours la bamboula….
    Au fond un non-événement…
    Seule solution en effet pour arracher la liturgie au subjectivisme : le retour de la liturgie tridentine

  7. felix dit :

    Jean-Christophe,

    Très juste, Dieu veut que nous nous appuyons sur Lui et Lui seul pour vaincre les tentations et non pas sur nos propres forces qui sont celles du monde “qui est déjà condamné’.

  8. LOUIS dit :

    Le texte français aura t-il en regard le texte latin, comme les anglois ?
    Et dans le confiteor dira t-on encore, “la Vierge Marie”
    pour plaire au protestant, à la place de, “la bienheureuse Marie toujours vierge ?”

  9. jupiter nous dit :”des choses autrement plus graves…….”
    C’est le moins que l’on puisse dire !
    http://www.coleredivine.info

  10. vendome dit :

    Quand va-t’on cesser de tutoyer Dieu dans le Notre-Père?
    “Ils” nous laissent cependant voussoyer la Très Sainte Vierge….

  11. Thierry dit :

    “Alors que la foi chrétienne affirme qu’Il est de même substance (homousios, sans iota).”

    Toute petite coquille sur la translitération du grec à la fin de l’article :
    – selon la définition “orthodoxe”, il faut bien lire “homoousios” – ὁμοούσιος – et non “homousios”.
    Mot composé : ὁμος, “homo-/os”, adj. signifiant semblable, + ούσιος, “ousios” : essence, substance ; ουσία, “essence, substance” étant le substantif formé sur le participe du verbe “être”, εἶναι, “einai ; ούσιος “ousios” est l’adjectif formé sur ce substantif.
    Dans toutes ces subtiles controverses théologiques, la nuance – capitale – dépend par conséquent d’une petite lettre, d’un omikron en plus ou en moins, ou encore d’un simple iota !
    “Der liebe Gott steckt im Detail”, dit-on du Bon Dieu, mais aussi du Malin, source de dissensions et de querelles…