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Synode : le père Thomasset détruit les fondements de la morale

Commentaires (44)
  1. Pradayrol dit :

    Inadmissible de la part d’un jésuite comme d’ailleurs d’un quelconque religieux !

    1. PINSON dit :

      Avec un Jésuite, il faut s’attendre à tout, et cela ne fait que commencer avec le pape François, je suis catholique, où sont nos saints papes ? Sa Sainteté Benoît XVI doit être (malheureusement) pas très bien (d’après moi que lesdits cardinaux aient élu sous l’influence du malin et non pas de l’Esprit Saint son successeur)

  2. Nicole A. dit :

    L’Eglise de France n’est plus la “Fille aînée de l’Eglise” mais devient “la fille athée de l’église” avec ce genre de prêtre. Au Synode de la famille se prépare un beau schisme. Ces Clercs ils sont peu nombreux mais puissants.

    On n’aurait jamais du faire ce Synode Jean-Paul II avait tout dit. Ils s’attaquent à un Commandement !

  3. toto dit :

    Avec des guignols pareils dans son ordre, il doit être content St Ignace.
    Mais les Jésuites déraillent plein pot depuis qu’ils ont gobé et propagé la théorie de l’évolution. La seule évolution que je constate c’est que leur bêtise s’est transformée en franche connerie. Et en quelques années seulement.
    Que le P. Thomasset aille fonder sa secte avec Kasper, cela ne fera qu’une secte de plus.

  4. toto dit :

    Un commentaire savoureux sur le blog espagnol:
    ” Quico
    Se me ocurre llamar de otro modo a este “consejo en la sombra”, quizá sería más adecuado llamarle “consejo en las tinieblas”.”
    Il me vient à l’esprit de nommer autrement ce “conseil de l’ombre”, il serait peut être plus approprié de l’appeler ” conseil dans les ténèbres”

  5. Gilberte dit :

    S’il croyait vraiment que Jésus Christ est fils de Dieu, une des 3 personnes de la Trinité, un religieux ne pourrait pas discuter du bienfondé des paroles du Christ à propos des divorcés remariés:” ils commettent un adultère” . Ce qui serait plus pertinent, serait d’aider les futurs mariés à réfléchir avant le mariage à toutes les causes de divorce

  6. kelvin dit :

    Jean XXIII aurait dit sur son lit de mort : “Ce concile, fermez-le! Vite!”
    On peut dire pareil sur ce synode
    Le but de tout ça : remplacer l’Eglise Une par une constellation de mouvements : tradis, conservateurs, féministes, etc; etc. La tâche est bien avancée
    Tout le monde pourra trouver ce qu’il souhaite en liturgie, en “morale”, pseudo sacrements ouverts à tous, gay, trans, divorcés… etc… Chacun sera content mais ce ne sera plus l’Eglise catholique.
    Je me demande si d’ailleurs elle existe encore……

    1. santiyague dit :

      Réponse à Kevin:

      Oui l’Eglise fondée par Jésus Christ existe encore, la preuve en est donnée par les interventions de cardinaux et d’évêques, ; je cite le cardinal US Burke – le cardinal allemand Mueller Prefet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal allemand Brandmueller, le cardinal guinéen Sarah prefet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le cardinal Wilfrid Napier d’Afrique du Sud, le cardinal italien Caffara, les évêques du Kazakhstan: Athanasius Schneider et Jan Pawel Lenga, les évêques français Aillet, Centène, Rey, l’évêque espagnol Reig Pla qui a fait l’objet d’une demande d’expulsion de l’Espagne par le fameux écrivain Arturo Perez Reverte……et d’autres que j’ai oublié.
      On pourrait aussi faire la liste de prêtres qui rappellent avec force les príncipes de la doctrine catholique, comme le prêtre Zanetti Sorkine qui a fait un tabac dans une paroisse abandonnée de Marseille et qui a été muté au sanctruaire du Laus dans les Alpes près de La Salette, comme l’abbé Santiago Martin qui a collaboré étroitement avec le pape Benoit XVI.

      Le Mouvement Sacerdotal Marial fondé par la Très Sainte vierge Elle-même en 1972 et représenté par l’abbé Gobbi décédé en 2012 (ou 2013 ?) – ce mouvement a été reconnu par l’évêque du diocèse de Côme en Italie.
      Les messages celestes remis à l’abbé Gobbi sont recueillis dans le libre bleu du Mouvement qui existe dans de très nombreux pays. Ces messages reflétent la vraie doctrine et parlent de l’Apocalypse inminente.
      Actuellement ce Mouvement est contrôlé par l’alliance européenne source de la Révolution qui secoue l’Eglise depuis le Vatican II.

      En outre la fraternité St Pie X fondée par Mgr Lefebvre a conservé intactes la doctrine et la liturgie traditionnelles ainsi que le calendrier liturgique sans compter avec les groupements issus de la fraternité St Pie X et ralliés à l’Eglise officielle comme la fraternité St Pierre, l’lnstitut du Christ Roi et j’en passe…

      Courage et confiance !
      Il se fait actuellement une levée de boucliers contre la dissolution programmée de la doctrine catholique, et ceci au sein de l’Eglise officielle.

      1. Solstice dit :

        @santiyague
        Vous dites
        Il se fait actuellement une levée de boucliers contre la dissolution programmée de la doctrine catholique, et ceci au sein de l’Eglise officielle.

        c’était programmé

        “La fumée de Satan est entrée dans le temple de Dieu” (Paul VI)

        Paul 6 s’est rendu compte qu’il était cerné par les Franc Maçons, il a voulu réagir mais il s’est fait écarté ( affaire du sosie). Je pense que les traditionnels l’ont compris et intégré avant nous.

        1. brndenburg dit :

          N’oubliez pas le sursaut de Paul VI avec son Encyclique prophétique “humanae vitae”:un jour,lassé de ses éternels doutes,il s’empare d’une montagne de documents,part à Castel Gandolfo et revient quelques jours après radieux:il avait signé l’encyclique qui suscita même chez les catholiques tant d’opposition;par là,il montra bien une fois de plus l’infaillibilité pontificale en matière de moeurs.Il confia plus tard à Jean Guitton,je crois, “une lumière m’est venue d’ailleurs” ou quelque chose comme cela.Quant à la pastorale,il s’agit d’autre chose et jamais l’infaillibilité ne joue dans ce domaine de l’aveu depuis toujours de Papes eux-même!

          1. toto dit :

            Malheureusement, il a perdu un temps fou à consulter l’Académie Pontificale des sciences (pro-avortement, pro-pilule, sauf le prof Lejeune), les cardinaux (4 seulement ont approuvé l’encyclique, dont le futur JP II), les congrégations religieuses, les évêques etc….
            Effaré des résultats il a perdu au moins 2 ans et l’encyclique a été publiée en juillet 1968, un an après la loi Neuwirth, 2 mois après la révolution de mai 1968 en France.
            Avec son Credo, Humanae Vitae est le seul document à son actif dans un océan de catastrophes. Paul VI était chrétien-démocrate, donc ultra-libéral….Il a laissé les coudées franches aux modernistes néo-protestants.

          2. brndenburg dit :

            Je ne dis pas autre chose!

    2. toto dit :

      ce n’est pas Jean XXIII, mais le Padre Pio, et pas sur son lit de mort. C’est une légende “urbaine”, pour pouvoir canoniser Jean XXIII.

  7. Michel G. dit :

    Les Jésuites n’ont cette année en France qu’une seule ordination. La relève ne sera pas assurée, même si leur capacité de nuire l’est toujours!…

  8. yra dit :

    L’habit ne fait pas le moine mais il y contribue…. et l’on peut constater que cette façon de se vêtir est malheureusement symptomatique d’un retour sur soi.
    Ces prêtres en voulant se fondre dans le monde perdent leur identité et leur vocation vraie !

  9. Martina dit :

    Conseil de l’ombre ou conseil de Satan ?

  10. Myriam dit :

    Lucifer à encore frappé!!!!

  11. A.F dit :

    Il est plus que temps de faire le grand ménage dans l’Eglise et de virer toute la vermine.

  12. Faidherbe dit :

    Tout cela est aberrant ! La doctrine chrétienne est celle du Christ, Dieu fait homme, le Verbe, la Parole de Dieu. Si l’on s’en détache, il faut changer le nom de cette nouvelle doctrine (plutôt bizarre) et ne pas se prévaloir du titre de “disciple du Christ”. D’autre part, faisant partie de la création, nous sommes soumis aux lois de la nature : deux mâles ou deux femelles ne peuvent pas procréer donc ne peuvent pas fonder une famille, ce qui reste la finalité première du mariage. Comment peut-on se dire “doué de sens” quand on proclame de telles inepties ! Quoiqu’il en soit, prions, prions pour l’Eglise, pour le Saint Père, pour la France, pour le monde, ainsi-soit-il.

  13. A Z dit :

    Bonjour et bon dimanche,

    1. A mon avis, de deux choses l’une :

    – ou bien il existe des idées intrinsèquement fausses dans le domaine de la Foi (cf Dominus Iesus) ET des actes intrinsèquement mauvais dans le domaine des moeurs (cf Veritatis splendor),

    – ou bien il n’existe NI d’idées intrinsèquement fausses, dans l’ordre du croire, NI d’actes intrinsèquement mauvais, dans l’ordre de l’agir, et en ce sens la position du P. THOMASSET est cohérente.

    2. C’est le mépris, puis c’est l’oubli,

    – de la métaphysique traditionnelle, de la philosophia perennis, du réalisme,

    – de l’Ecriture, de la Tradition, du Magistère, du Credo, du Notre Père, du Décalogue,

    qui ont conduit bien des clercs à penser et à dire, puis à faire croire ou à laisser entendre, qu’il n’existe plus ni d’idées intrinsèquement fausses, en matière religieuse, ni d’actes intrinsèquement mauvais, en matière morale.

    3. Mais puisque, d’après eux, il n’existe plus ni d’idées intrinsèquement fausses, ni d’actes intrinsèquement mauvais, pourquoi donc les mêmes clercs ont-ils plutôt tendance à considérer la critique chrétienne, la réfutation catholique, de leur ralliement à la relation aux valeurs et au système de valeurs dominateurs (d’inspiration relativiste et subjectiviste) comme une idée intrinsèquement fausse, ou comme un acte intrinsèquement mauvais ?

    4. Si l’Ecriture, la Tradition, le Magistère, ne doivent plus, de leur côté, pouvoir faire autorité, pourquoi donc les manifestations de ralliement ou de soumission à la mentalité dominante de bien des philosophes et théologiens catholiques devraient-elles, pour leur part, faire “autorité”, avant d’être “dépassées”, dans quelques années, par des manifestations de ralliement ou de soumission qui, on a quelques raisons de le supposer, feront d’autant plus “autorité”, le moment venu, qu’elles iront “encore plus loin” ?

    5. Ce que je voudrais pouvoir rappeler, c’est que l’on peut très bien dire non, de tout son esprit, à telle ou telle théologie partisane et promotrice du pluralisme moral et/ou religieux, sans avoir une attitude consistant à réduire le christianisme catholique à un dogmatisme et à un légalisme dépourvus du respect et du souci du vrai bien des personnes et du vrai sens de la personne : Jean-Paul II et Benoît XVI, entre autres, ont incarné ce positionnement, respectueux de la Foi surnaturelle, de la loi naturelle, du bien des personnes et du sens de la personne, même si on peut, et, à mon avis, on doit, déplorer le fait qu’ils n’aient pas osé ou pas voulu s’occuper de la théologie favorable au “pluralisme” moral et religieux comme ils se sont occupés, dans les années 1980, de la théologie favorable à la “libération” sociale et politique.

    6. Je termine ce message en soulignant le détournement du sens du mot Tradition auquel on assiste depuis déjà plusieurs décennies : il fut un temps, la Tradition avait aussi un contenu, et n’était pas seulement un contenant, mais aujourd’hui, on s’attache de plus en plus à la réduire à un consensus en mouvement, ce consensus en mouvement ayant plutôt tendance à être fabriqué de toutes pièces par les théologiens les plus positivement ouverts sur l’esprit du monde, puis à être imposé aux évêques, aux prêtres, aux fidèles.

    7. Beaucoup de choses se passent, dans l’Eglise catholique, comme si les clercs concernés, et coupables, voulaient que les catholiques soient à la fois acritiques et amnésiques, et ne disposent pas d’arguments, d’instruments, propices à leur auto-défense intellectuelle, face à cette stratégie de ralliement tendanciel, ou de soumission tendancieuse, au religieusement et au moralement corrects d’inspiration non catholique.

    8. C’est à cette stratégie, susceptible d’être renforcée par la préparation, le déroulement, ou les conséquences, du prochain Synode, qu’il nous faut dire NON, notamment par amour pour la liberté responsable et la vérité objective, lesquelles prennent appui, en définitive, sur Jésus-Christ lui-même.

    Bon dimanche et à bientôt.

    A Z

    1. brndenburg dit :

      Monsieur,votre texte est excellent:sauf refus de votre part,je compte le diffuser sur mon site erlande.wordpresss.com,placé ,humblement,sous le patronage de Saint Thomas d Aquin.

    2. Cassianus dit :

      Votre point # 7 est particulièrement brûlant. Les novateurs entendent récupérer les traditionalistes en rendant traditionnelles des inventions récentes et en faisant disparaître les références antérieures. Pour la Bible, que l’on est quand même obligé de citer, ils en retiennent des morceaux choisis qu’ils assemblent pour suggérer un sens qui est contredit par l’ensemble du texte. Ils n’hésitent pas non plus, sous prétexte de progrès exégétiques, à donner de fausses traductions aux extraits bibliques qui ont échappé à leur censure. Résultat : le lectionnaire liturgique, qui est, pour la majorité des Catholiques, l’unique source de formation biblique. Observons ce qui se passe avec les canonisations : les anciens Saints sont relégués et remplacés par des nouveaux, dont l’exemplarité est plus conforme l’esprit moderne. Et ainsi de suite.

      Même un observateur qui ne serait pas du tout convaincu de la valeur du christianisme traditionnel (un athée, par exemple), pour peu qu’il ait étudié la Bible et les grands textes qui ont servi de références à l’Eglise pendant les 20 siècles de son histoire, ne pourrait pas ne pas voir ces manipulations. C’est comme un sabordage organisé de l’intérieur. Pour sauver l’entreprise en changeant le produit ? On pourrait croire, en effet, que ces infidélités trop évidemment conscientes ont pour finalité de capter une nouvelle clientèle. Dans cette hypothèse, elles pourraient être excogitées par des professionnels soucieux de redynamiser une boîte en train de couler, sachant qu’il leur serait extrêmement difficile de recycler leurs compétences dans une firme concurrente (l’Islam, par exemple). J’ai cru longtemps que c’était l’explication la plus plausible. Mais non, ça ne colle pas, parce que de tels technocrates ne pourraient pas ignorer le bon succès économique des groupes franchement tradis.

      Alors je ne vois plus qu’une explication à ces jongleries : la volonté arrêtée de précipiter la banqueroute.

  14. Floris de Bonneville dit :

    Un jésuite, comme notre Saint-Père..

  15. Hugo dit :

    Un théologien débraillé …

  16. Tony dit :

    Ce qui m’étonne dans le compte rendu du Conseil de l’ombre, c’est que personne n’ait pour le moment réagi. On attend la contreverse sur ces idées douteuses qu’il faut reprendre point par point.
    L’air du temps fait la morale ! Si on ne veut pas devenir des Amishs, il faut suivre ces messieurs! Si les chrétiens des temps de persécutions avaient capitulé devant les mœurs dépravés de leur époque ,on n’aurait jamais eu notre civilisation! Il faut lire ce texte pour comprendre dans quelle décadence théologique on est arrivé ! Ca promet de chauffer au synode et il le faudra bien ! Comment le président des évêques de France, Mgr Ponthier et l’évêque du Havre peuvent-ils soutenir un telle pensée? Ils se discréditent . Et en plus le faire en catimini pour passer en force, Est-ce digne d’un évêque? Je ne pense pas.

  17. Pauvre pécheur que je suis dit :

    Sans approuver ce texte : Un péché d’hier demeure aujourd’hui un péché

    Les dix commandements de Dieu doivent être l’assise de toutes les sociétés + + +

    Il ne faut pas omettre que l’Évangile du Christ est celle du Pardon et de l’Amour + + +

    Prions l’Esprit Saint de nous éclairer les uns et les autres, d’en connaître les avantages et les désavantages, tout en ayant le courage de garder un franc dialogue entre les chrétiens et les autres + + +

  18. brndenburg dit :

    Faites comme moi:j’ai écrit au centre sèvres contact@centresevres.com pour les traiter de tous le nom “ce type étant même incapable de s’habiller correctement” et en leur rappelant toutes leurs turpitudes neo-marxistes passées qu’ils continent sous d’autres formes,leur donnant en exemple contraire les jésuites indiens qui recrutent à tour de bras-et pas eux qui n’ont plus que des chats de gouttière-convertissent baptisent,éduquent,soignent et sont formés et pas déformés comme eux!

  19. karr dit :

    Depuis le sommet de la hiérarchie jusqu’à l’humble prêtre,le clergé se doit de respecter et d’enseigner la doctrine catholique,personne ne les a forcé à devenir prêtres et religieux.
    L’orgueil les amène à faussé l’Evangile et la doctrine lentement définie depuis des siècles par de véritables et humbles serviteurs de Dieu,des amoureux de la Vérité dont la plupart sont des saints et des martyrs.
    Toute division au sein du Corps Mystique du Christ est l’oeuvre de celui qui détourne les âmes de leur salut éternel,de l’amour de Dieu,des démolisseurs s’acharnent depuis fort longtemps contre l’Eglise,mais depuis le concile Vatican II l’autorité suprême représentée par le successeur de Saint-Pierre (serviteur des serviteurs de Dieu) ,garant de la foi catholique, est mêlée de près ou de loin au mensonge,à toutes sortes d’interprétations contraires à l’héritage reçu , conservé et transmis depuis deux mille ans.
    Ce jésuite par exemple est l’archétype de celui qui se prend pour un intello,son Ordre a souvent ,au cours de l’histoire, joué ce rôle d’élite prétentieuse,je ne pense pas que St-Ignace souhaitait cela pour ses Serviteurs de Jésus!
    Voilà que nous avons un Pape issu de leurs rangs,un homme qui ne semble pas prendre conscience de ce qu’il est,de la charge qu’il a reçu,pourquoi avoir convoqué un synode de cette nature?
    Nous pensions que ce Pape Argentin devait réformer la Curie Romaine et clarifier les problèmes de l’Eglise,du Saint-Siège en particulier,liés à l’argent.
    Messieurs les cardinaux Allemands,messieurs les “spécialistes”,vous avez beaucoup reçu mais n’oubliez pas qu’il vous sera encore plus demandé,si vous avez encore foi en Dieu comprenez que nous avons besoin de saints et non pas d’idéologues!

  20. Sami dit :

    Ne pas faire de mal à autrui et aimer Dieu de toutes ses forces .
    Tout le reste relève de l’air du temps .

  21. garmon dit :

    Le Révérend Père Alain THOMASSET connais-t-il les Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola ? Les règles d’obéissance à l’Église ? Rappel de deux paragraphes pertinents

    353 Première règle. Renoncer à tout jugement propre et se tenir prêt à obéir promptement à la véritable Épouse de Jésus-Christ, notre Seigneur, c’est-à-dire à la sainte Église hiérarchique, notre Mère.

    365 Treizième règle. Pour ne nous écarter en rien de la vérité, nous devons toujours être disposés à croire que ce qui nous paraît blanc est noir, si l’Église hiérarchique le décide ainsi. Car il faut croire qu’entre Jésus-Christ, notre Seigneur, qui est l’Époux, et l’Église, qui est son Épouse, il n’y a qu’un même Esprit qui nous gouverne et nous dirige pour le salut de nos âmes, et que c’est par le même Esprit et le même Seigneur qui donna les dix commandements qu’est dirigée et gouvernée notre Mère la sainte Église.

    Ad majorem Dei gloriam

    Dieu vous garde Garmon

  22. allegrovivace dit :

    “Le prêtre jésuite Alain Thomasset est membre du Centre Sèvres à Paris, professeur de théologie morale, titulaire de la chaire Jean Rodhain.” :

    – QUI l’a nommé ?, QUI a permis que ce prêtre ait une autorité professorale ?, QUI le soutient ?
    – QUI le protège aujourd’hui pour justifier qu’il reste à son poste ?

    Les réponses, leurs conséquences pratiques et hiérarchiques, devraient primer sur toutes les justes lamentations pour que la Vérité soit sauvée, la parole de l’Eglise entendue et respectée.

    Etant donné la crise d’AUTORITE qui ruine la société et l’Eglise, personne ne donnera de réponse, hélas, et tout continuera comme avant dès que la vaguelette de nos indignations sera retombée.

    Le Pape “françois le populaire” qui pilote l’Eglise au sommet d’une vague médiatique pour piloter le navire de l’Eglise surfe sur les mêmes problématiques en ajoutant au désordre par la promotion des “modernos progros” ou la sanction promotion de tel ou tel “tradi” de la hiérarchie de l’Eglise à travers le monde.

    Le crépuscule de l’Eglise n’est pas terminé. L’aurore attendra.

    DIEU le permet. Que sa volonté soit faite !

    allegrovivace

  23. Hervé Soulié dit :

    Toujours se méfier des jésuites, surtout Français.
    “Optimi corruptio pessima”, la corruption du meilleur est la pire….
    Thomasset est corrompu, voilà la triste vérité.

  24. p. jacob dit :

    C’est à dire que le problème est que cet auteur n’est ni catholique ni fidèle à saint Thomas. C’est un disciple de Thevenot, kantien dans ses principes et relativiste dans ses conclusions, comme je l’ai montré dans “la morale chrétienne carcan ou libération?” chez DDB. Fin de la pub ?

    1. brndenburg dit :

      Félicitations pour votre jugement qui est exactement le mien comme pourrait vous le montrer l’article “réalisme versus idéalisme” sur mon site PRO-VIE tous azimuts et qui ne lâche rien de rie et à personne , surtout pas aux idéalistes erlande.wordpress.com,placé,humblerment,sous le patronage de Sain Thomas d’Aquin et dont la devise “distinguer pour unir” est tiré de Maritain,rénovateur parmi bien d’autres du thomisme au siècle dernier.
      Quant à votre livre dont je devine fort bien l’esprit,je ne l’ai pas lu et les infirmités de mon âge m’empêcheront de le faire mais je peux en conseiller la lecture les yeux fermés!Merci!

  25. Daniel dit :

    La même méthode depuis 100 ans : annoncer l’erreur aux incultes afin de satisfaire leur vision simpliste de la réalité et d’assouvir leurs penchants (et de tranquilliser leur conscience). Tout ceci avec tout l’éventail des erreurs de logique et de dévoiement du sens des mots. Et ça marche admirablement bien.
    Il y a 60 ans le Vatican les mettait en “réserve de l’Eglise” dans un monastère. Aujourd’hui elle les laisse parler et les paye même pour exercer leur fonction d’enseignant.
    prenons l’exemple tiré du texte : “(des) parents qui, informés que leur enfant à naître va être trisomique, y voient comme « un conflit de devoirs » entre l’obligation de respecter la vie humaine et la « nécessité de préserver l’équilibre du couple et sa santé ». Dans ce cas le magistère nous « éclaire, mais ne peut pas nous donner plus de référence », parce que « la complexité des situations rend impossible le respect de toutes les valeurs qui sont en jeu », de sorte que chacun doit prendre sa propre décision.”
    C’est la reprise d’une vielle argumentation évoquée il y a près de 15 ans en Suisse lors d’un colloque de protestants “historiques” (ie pas évangéliques) sur l’avortement rendu licite par une majorité de Pasteurs.
    Si on y regarde de plus près :
    Un enfant qui va naître est trisomique (un fait incontournable) les parents vont craquer (un fait contournable : les parents sont déjà non-croyants, s’ils étaient croyants ils puiseraient dans leur foi de quoi accueillir cet enfant et souder leur couple autour de cet épreuve. On connait en effet expérimentalement des milliers de familles qui résistent à cette épreuve (car c’est est une), tant le couple que les autres enfants de la famille, et qui en tirent des fruits. Donc c’est possible et “contournable”).
    On crée une généralité (une catégorie) “parents chrétiens” qui ne correspond à aucune réalité. Il ne s’agit que de la sous-catégorie “parents incroyants” ou “adultes faibles” et pas du tout la catégorie “parents croyants”. Donc ériger en vérité générale le droit à l’avortement pour les chrétiens est une erreur, c’est uniquement un mal intrinsèque propre aux incroyants matérialistes.
    En fait, sous cela veille l’idée que la nature peut être mauvaise par nature (contient du mal), c’est à dire qu’elle n’est pas création de Dieu (dualisme) ou que Dieu n’existe pas (athéisme).
    Veille aussi l’idée qu’il n’y a pas de Vérité mais des vérités en adéquation avec un fait existentiel.
    Donc qu’il n’y a pas une Morale mais des morales. Donc que l’amoralité est une vérité (c’est à dire que l’immoralité voit son champs fortement rétréci et réglé uniquement par les loi positives selon Auguste Comte et Kant qui refusèrent toute révélation et toute capacité de l’esprit humain à précéder l’expérience dans la connaissance). On retrouve là l’ancienne définition de la morale, celle des grecs, qui était “le mode de vie pour un bonheur terrestre” et qui dépendait des nombreux aléas externes de l’existence.
    Vous ajoutez à cette soupe “l’éthique” – sans plus de définition – censée donner une “caution morale” et vous savez quelle bouillie est contenue dans le crâne de ces professeurs de morale.
    Vous pouvez même y mettre une pincée de “dignité humaine” – toujours sans plus de définition – et vous avez la pensée moderne qui avale tout et gobe tout; c’est à dire du vide rempli de rien.

    1. brndenburg dit :

      Très bien!Le biologiste darwinien Dawkins,créateur de la “ligue -ou autre nom,peu importe- des athées vient de déclarer qu’il était juste de tuer tous les mongoliens vivants.Devant,quand même, le tollé qui s’est élevé contre ces propos,il a bafouillé des excuses mêlées de persévérance dans l’ignominie.Quant à Schramek,Président du CSA,en France,il a a maintenu,sans fard, l’interdiction de diffusion sur les ondes d’un film sur et par les mongoliens-atteinte à la dignité humaine,etc!
      PS Dommage,tous ces caractères qui rendent la lecture difficile,probablement dus à quelqu’ erreur technique sur le site.

  26. des Ligneris dit :

    Pseudo: Augustin

    Rien de nouveau sous le soleil!
    Pascal avait jugé bon d’utiliser l’ironie pour flétrir certains jésuites qui sévissaient déjà au 17 ième siècle. Ceux-ci défendaient l’usage du meurtre et de toutes autres sortes de crimes.
    Les jésuites, certainement plus que d’autres personnes sont sans doute sujets au péché d’orgueil, et ils rejoignent là le démon…
    Prions pour eux.

    1. garmon dit :

      Le Révérend père Thomasset pourrait lire l’encyclique Laudato si, juste le § 123:

      123. La culture du relativisme est la même pathologie qui pousse une personne à exploiter son prochain et à le traiter comme un pur objet, l’obligeant aux travaux forcés, ou en faisant de lui un esclave à cause d’une dette. C’est la même logique qui pousse à l’exploitation sexuelle des enfants ou à l’abandon des personnes âgées qui ne servent pas des intérêts personnels. C’est aussi la logique intérieure de celui qui dit : ‛Laissons les forces invisibles du marché réguler l’économie, parce que ses impacts sur la société et sur la nature sont des dommages inévitables’. S’il n’existe pas de vérités objectives ni de principes solides hors de la réalisation de projets personnels et de la satisfaction de nécessités immédiates, quelles limites peuvent alors avoir la traite des êtres humains, la criminalité organisée, le narcotrafic, le commerce de diamants ensanglantés et de peaux d’animaux en voie d’extinction ? N’est-ce pas la même logique relativiste qui justifie l’achat d’organes des pauvres dans le but de les vendre ou de les utiliser pour l’expérimentation, ou le rejet d’enfants parce qu’ils ne répondent pas au désir de leurs parents ? C’est la même logique du “utilise et jette”, qui engendre tant de résidus, seulement à cause du désir désordonné de consommer plus qu’il n’est réellement nécessaire. Par conséquent, nous ne pouvons pas penser que les projets politiques et la force de la loi seront suffisants pour que soient évités les comportements qui affectent l’environnement, car, lorsque la culture se corrompt et qu’on ne reconnaît plus aucune vérité objective ni de principes universellement valables, les lois sont comprises uniquement comme des impositions arbitraires et comme des obstacles à contourner.

      ou bien les Exercices spirituels de saint Ignace dee loyola
      352 Règles à suivre pour ne nous écarter jamais des véritables sentiments que nous devons avoir dans l’Église militante.

      353 Première règle. Renoncer à tout jugement propre et se tenir prêt à obéir promptement à la véritable Épouse de Jésus-Christ, notre Seigneur, c’est-à-dire à la sainte Église hiérarchique, notre Mère.

      362 Dixième règle. Nous devons être plus portés à approuver et à louer les règlements, les recommandations et la conduite de nos supérieurs qu’à les blâmer: car, supposé que quelques-unes de leurs dispositions ne soient pas, ou puissent ne pas être dignes d’éloges, il est toujours vrai, à raison des murmures et du scandale, qu’il y a plus d’inconvénients que d’utilité à les condamner, soit en prêchant en public, soit en parlant devant le bas peuple; ce qui l’irriterait contre ses supérieurs temporels ou spirituels. Cependant, comme il est dangereux de parler mal des supérieurs en leur absence devant le peuple, ainsi peut-il être utile de manifester l’irrégularité de leur conduite aux personnes mêmes qui ont le pouvoir d’y porter remède.

      Tout cela est d’ailleurs d’abord vrai pour moi aussi.

      Lamentations, 5, 21 Fais-nous revenir à toi, Eternel, et nous reviendrons ; renouvelle nos jours comme au commencement
      Converte nos, Domine, et convertemur ; innova dies nostros sicut a principio

      Bon dimanche

      Garmon

  27. ristau dit :

    En parcourant ces quelques lignes .. l’on s’interroge :
    de quel coté est la haine, le refus de la vie, de l’autre différent
    A t-il encore le droit de vivre ??

    Le chemin qui nous attend tous est un chemin de désappropriation
    chemin d’aide de l’autre, d’amour
    et pour cela le Seigneur nous invite à entrer dans la voie
    qu’Il a prise , chemin de don de soi et non de destruction de l’autre.

    Ouvrons nos cœurs à la force d’Amour de l’Esprit

  28. Clément dit :

    Voilà un véritable lynchage en règle de ce pauvre père jésuite. Je ne vois pas bien pourquoi… Quelques remarques :

    A. Observons le contenu de cet article : 5% de citation de ce prêtre, sans la moindre mention de la source (texte, interview ?…) originale ; 95% de commentaire. À partir de là, difficile de ne pas tomber dans le procès d’intention, et c’est malheureusement ce qui arrive : le P. Thomasset se fait accuser d’hérésie en quelques paragraphes, alors que les deux citations de lui ne sont que deux constats ; il n’exprime par ces mots aucune opinion ou idée, il observe simplement.

    B. Je ne ferai pas un commentaire du commentaire, même si j’en ai très envie ; alors je me contenterai de commenter ce qu’a dit ce prêtre :

    1) 1re citation, 1er constat : il existe aujourd’hui une difficulté pastorale. Comment expliquer le terme “intrinsèquement mauvais” (ou “intrinsèquement désordonné”) à des gens qui sont souvent sur le seuil de l’Église et que le terme même de “morale” fait fuir ? Comment annoncer le Christ à ces gens sans les braquer, les choquer, et les perdre “à tout jamais” ? Évidemment, sur le papier, la doctrine, pour nous catholiques pratiquants convaincus, est finalement simple, cohérente, logique, et surtout vraie et bonne. Mais il faut considérer la réalité : dans les faits, de nombreux curés voire évêques (j’en connais personnellement) ont déjà été confrontés à des cas insolubles en matière de conjugalité, divorce… Je ne citerai qu’un seul exemple : un couple, qui après 3 rencontres de préparation au mariage, finit par dire : “Ah oui, c’est vrai, on avait oublié de vous le préciser mon Père : on est tous les deux divorcés”. Je vous laisse imaginer le désarroi du curé, et le cas de conscience qui se pose : que faire pour ces gens-là ? comment leur faire comprendre que, malgré tout, le Christ et l’Église les aiment, même si le sacrement de mariage leur est refusé ?

    Ces cas-là existent, et tout l’enjeu du Synode est, sans changer la doctrine, de fournir des outils pastoraux concrets pour mieux accompagner des cas difficiles. Point. À tous ceux qui voient ce synode d’un mauvais œil, je répondrai ceci : L’Église n’en est pas à son coup d’essai ; les cardinaux qui se chamaillent par journaux interposés, ça ne date pas d’hier : je vous renvoie à la fameuse controverse de Jérusalem en Actes 15. Ma recette pour que tout se passe bien : une bonne dose de prière de la part de chacun, puis laissons les cardinaux faire leur travail. Si j’établis d’avance qu’avec ce synode, l’Église court à sa perte, c’est que je manque quelque part de foi en l’Esprit-Saint, et cela peut s’appeler un péché contre l’Esprit ; je ne sais pas vous, mais il s’agit pour moi d’une tentation permanente que de se laisser aller à penser que l’Église est d’abord pécheresse, alors qu’elle est en réalité d’abord sainte.

    Donc pour conclure sur cette première citation : ce brave jésuite ne dit pas grand chose de palpitant, il fait juste un constat que tout le monde peut faire : la doctrine catholique est de plus en plus inaudible dans nos démocraties occidentales. Il y a évidemment des gens de mauvaise foi (c’est le cas de le dire) qui trouveront toujours de quoi bouffer du curé, mais il y aussi des gens qui, malgré toute leur bonne volonté, sont choqués par les positions que l’Église exprime, parfois de manière pas très adroite/diplomate. Il faut en tenir compte ! La chrétienté est une religion incarnée, qui tient compte des faiblesses, des imperfections de l’Homme. Le pari que font les cardinaux est donc celui-ci : tirons partie de ces difficultés, et transformons-les en quelque chose de grand, de beau et de bon ! Et à ceux qui me répondront que le Christ n’est pas venu s’occuper de diplomatie mais du salut du monde, je rappellerai simplement l’existence des nonces apostoliques. Pour reprendre les mots de l’auteur d’Humanæ Vitæ, l’Église est “experte en humanité”. Un des buts de ce synode est de préserver cette expertise.

    2) Enfin, la 2e citation du père jésuite est plus compliquée à expliquer, mais demeure tout à fait juste, et s’inscrit pour le coup dans la véritable Tradition de l’Église. Je n’ai pas encore l’érudition et l’assurance nécessaires pour vous citer les textes pertinents du Magistère qui étayeraient parfaitement mon propos ; j’espère que vous aurez le temps et le courage d’aller vérifier par vous-mêmes que ce que je vais maintenant dire est orthodoxe.

    Entre chrétiens catholiques pratiquants, on a des références communes, notamment l’Écriture et le Magistère, sur lesquels on s’accorde, en principe. J’ai des amis paroissiens qui ont parfois des difficultés avec tel ou tel point de la doctrine catholique, mais qui adoptent cette attitude : “Je ne suis pas encore tout à fait d’accord avec ce que l’Église dit, mais j’ai conscience qu’elle a raison de le dire et que cela vient en fait de Dieu. Alors j’essaie de comprendre pourquoi elle le dit, et je voudrais surtout parvenir à être d’accord, moi aussi, même si cela doit me prendre beaucoup de temps… et je ne quitte pas l’Église pour autant !”. Déjà, dans ce cas, on peut observer que le Magistère de l’Église n’est pas le seul critère du discernement moral : d’autres éléments qui ont forgé notre manière de penser et de dicserner entrent parfois en conflit avec ce que dit l’Église. Je rejoins donc complètement ce que dit le père Thomasset.

    Mais poursuivons le constat. On ne peut pas demander au premier non-catholique venu de considérer la Loi dite “révélée” comme valable (même si elle l’est, alors qu’il ne le sait pas). Dans le moins mauvais des cas, ce serait un grand manque de charité pastorale, dans le pire des cas, c’est inhumain puisque l’on refuse à cette personne le droit de penser par elle-même, d’exprimer son esprit critique. On peut en revanche s’accorder avec à peu près tout le monde sur ce que l’on appelle la “Loi naturelle”. Voilà un terme qu’on emploie souvent sans trop savoir ce qu’on met derrière, et qui fait d’ailleurs débat dans la société civile ; je ne me risquerai pas à en donner la définition, c’est une notion complexe. Et à partir de là peut commencer un cheminement, qui aboutira peut-être, pour ce non-catholique, à des questionnements : “Mais alors, si l’on s’accorde sur une sorte de loi, d’où vient-elle ?”… puis un cheminement, peut-être vers le baptême, qui sait ? En tout cas, sa conscience sera davantage éclairée, ce qui est bon en soi. Vous remarquerez que l’on n’est là que dans le domaine de la philosophie, c’est seulement après que l’on peut entrer dans la sphère de la théologie. Et ce n’est pas un hasard si les études au séminaire sont organisées de la même manière : d’abord 2 ans de philo puis 4 ans de théo.

    Bref, tout cela pour dire que la Loi révélée n’est pas magique : elle ne peut pas faire autorité à la conscience de chaque être humain du jour au lendemain. Mais cela n’enlève rien à sa vérité.
    Je n’en dis pas plus par moi-même : ce que dit le P. Thomasset dans l’article de La Croix auquel vous renvoyez est clair et exprime très bien la pensée de l’Église, n’en déplaise à certains. Et pour avoir moi-même suivi les 30 jours d’Exercices de saint Ignace, je puis vous assurer que lorsque les jésuites parlent de discernement et de volonté de Dieu, on peut leur faire confiance.

    Finalement, si l’on essaie de garder la tête froide à la lecture de ces deux citations du P. Thomasset, on peut seulement dire que : 1° il se contente de rappeler la réalité 2° il ne détruit rien puisqu’il n’exprime ni opinion ni idée hétérodoxe 3° le peu qu’il dit est tout à fait catholique et si on leur demandait leur avis, je suis convaincu que tous les évêques du monde seraient d’accord avec lui 4° c’est avec des démarches comme la sienne (mais à bien plus grande échelle évidemment) que l’on a des chances de faire avancer les choses et de rendre la pastorale des curés de demain moins difficile dans le domaine moral. Donc tant mieux, non ?

  29. Féru dit :

    Si l’église catholique devient, par la force des choses suite à ce synode qui n’aboutira à rien d’autre qu’une bouillie consensuelle, une mosaïque de tendances, que faire ? Est-ce acceptable ? Comment savoir où on va tomber ? La confusion va s’installer et satan exulter …
    Tant de catholiques ne sont pas fermes, ont les idées peu claires sur les principes non négociables ! Quelle tristesse, je reste dans mon coin en essayant de tenir ferme ma foi en Christ.
    Prions pour les cardinaux Burke, Sarah et autres qui tiennent bon. Qu’il tirent ce synode du bon côté mais aussi qu’ils éclairent l’autre côté de la Vérité qu’ils défendent. Ou que nos progressistes (en fait des apostats ou des hérétiques) soient démasqués et se démettent.