En Une

Les nominations des évêques en France aujourd’hui

Commentaires (12)
  1. Nos évêques manquant de prêtres regroupent les anciennes paroisses sans tenir compte de l’histoire et des habitudes des gens du lieu. De cette façon pour créer les nouvelles paroisses on détruit les anciennes communautés. Puisque les curés ne peuvent dire la messe partout, là ou il y avait la messe tous les dimanches on devrait maintenir une cérémonie tous les dimanches dirigée par un laïc choisi pour sa foi, sa connaissance des écritures ,son sens du contact et sa pédagogie. Après contrôle de l’évêque il serait muni du sacrement de lecteur.et attaché au clocher du lieu. Pas un diacre taillable et corvéable par le curé et servant de décor dans le chœur lors des cérémonies de la “grande paroisse”. Les prêtres ne voulant plus d’ADAP, disant qu’il peut y avoir des soucis avec la distribution de l’eucharistie et pour signifier que l’on est bien dans une cérémonie catholique,celui désigné pour diriger installerait d’une manière solennelle un Ostensoir contenant le corps du christ confié par le prêtre de la grande paroisse. La communion ne serait pas distribuée en rappelant ce qu’est la communion de désir, que l’on nous apprenait autrefois. Ainsi lorsque le prêtre passerait dire la messe de temps à autre, il y trouverait une communauté vivante. Les gens vivant en ville ne comprennent pas les problèmes des petites gens dans les paroisses de campagne et particulièrement des villages dortoirs. Les vieux qui n’ont pas de voiture et qui ne peuvent plus conduire meurent sans sacrements, parce que le curé les ignore.
    Les parents qui toute la semaine ont 3 où 4 h de transport, obligés d’aller à 10 Km de chez eux inscrire leur enfants au caté et trouver le moyen de les y faire conduire abandonnent, ce qui fait qu’il n’y a pas de renouvellement dans l’Église sauf dans les grandes villes. Parfois on a l’impression que le concept de charité chrétienne est un objet de discours à l’usage des curés et des évêques. La nouvelle évangélisation, ce ne serait pas l’Arlésienne par hasard.
    Haut les cœurs tout de même.
    Maurice G

    1. Bruno ANEL dit :

      En fait, il y a beaucoup d’ADAP. Mais comme le sujet est conflictuel dans l’épiscopat et dans le clergé, les évêques concernés n’en parlent pas.

  2. karr dit :

    Il me semble que les fidèles devraient-être également consultés comme cela se fit à Chartres lors de la nomination de Mgr Perrier,il ne s’agissait pas d’une liste de noms mais du profile du pasteur souhaité par les fidèles du diocèse.

  3. professeur Tournesol dit :

    Les ADAP peuvent être adaptés aux diocèses les plus mal en point, mais d’une part s’il manque de prêtres, il manque aussi de fidèles, avec une célébration dans chaque paroisse, on risque de se retrouver avec 5 personnes. D’autre part, le risque est celui d’oublier la nécessité de la messe, et d’une confusion entre messe et célébration style ADAP, de confusion entre le ministère sacerdotal et le rôle du laïc qui préside la célébration, résultat, on entend parfois dire “Monsieur Untel a dit la messe”.
    La notion de distance n’est plus la même depuis la généralisation des voitures, les petits commerces ferment dans les villages au profit des villes, les communes coopèrent au sein des communautés de communes, donc là où l’on faisait 5 km à pieds autrefois pour aller à la messe, on peut bien en faire 10 ou 15 en voiture, ce que les gens font pour faire les courses (j’habite moi même à la campagne, il est vrai dans un diocèse qui se porte moins mal que d’autres, Vannes). Rien n’empêche que pour la catéchisme on le fasse dans les anciennes paroisses.
    PS le lectorat n’est pas un degré du sacrement de l’ordre, mais un ministère institué.

  4. TM dit :

    Votre terminologie n’est pas très heureuse, même si on comprend bien ce qu’elle veut dire. Être conciliaire, qu’est-ce que cela veut dire ? Peut-on vraiment l’opposer à “traditionnel” ? Le Concile Vatican II était-il “conciliaire” ? S’opposait-il à la tradition ? Adopter ces catégories revient à cautionner l’herméneutique de la rupture que vous dénoncez par ailleurs.

  5. Myriam dit :

    Il faut arrêter de vouloir nous imposer
    des laïcs au nom
    D’un pseudo manque de prêtres.

    Pour aller je ne sais où on fait 14 km et plus ….
    Les prêtres il y en a ….

    Les laïcs au service des prêtres
    On a déjà tellement de laïcs consacrés qui font fuir les fidèles
    On ne va pas encore en rajouter…

    En France nous espérons la nomination
    De sous-diacres et l’arrêt de diacres
    Qui se prennent “pour des petits curés arrogants”.

    1. Françoise dit :

      Et les diacres alors ? Où sont-ils ?

      1. Bruno ANEL dit :

        Et bien, je suis diacre et je préside au moins deux fois par mois des célébrations dans des villages de montagne: il y en a une trentaine dans mon secteur paroissial. Mais c’est dans ce cas un ministère de transition: d’abord parce que nombre de fidèles ne peuvent plus se déplacer; ensuite parce que si le diacre rassure par sa tenue liturgique , sa prédication et sa fonction liturgique de porter la communion, il n’a en fait aucun pouvoir sacramentel propre. La situation évoluera sous l’influence de plusieurs facteurs. 1) Les villageois du futur -s’il en reste – seront plus habitués à la mobilité et vivront dans des “grandes communes” où le déplacement sera admis par tous. 2) Les quelques villageois chrétiens du futur seront, je l’espère du moins, davantage sensibilisés à la dimension sacerdotale, prophétique et royale de leur baptême, qui se traduit par trois mots: annoncer, célébrer, servir, en lien avec l’Eglise. Reste à donner à ces verbes un contenu. Personnellement, je m’y emploie avec mon curé.

  6. hermeneias dit :

    TM

    Vous faites semblant de ne pas comprendre où vous ne comprenez vraiment pas ……ce que disait un certain Benoit XVI ??!

    Il y a 2 grandes tendances schématiquement au concile et après le concile V 2 . Une herméneutique de rupture qui s’oppose à l’herméneutique de continuité . La première interprétation , non catholique et krypto-marxiste , prétendant faire table rase du passé a dominé en France dans l’immédiat après concile .
    Les “conciliaires” sont les tenants du tout concile et donc d’une néo-église conciliaire marchant dans un supposé “sens de l’histoire” évoluant naturellement vers un salut collectif immanent .

    A moins que vous ne pensiez que “le concile” soit directement , littéralement , dicté par Dieu , comme parait-il le coran , il est bien l’objet d’interprétations , il n’est ni le début ni la fin de l’histoire du christianisme

  7. Henri dit :

    Que voulez vous dire par : classique du genre « intégriste Paul VI » en liturgie, selon l’expression consacrée.
    Concernant Mgr Legrez ?

  8. Bruno ANEL dit :

    Dire d’un nouvel évêque qu’il a été “pistonné” par l’évêque dont il était le vicaire général est une banalité qui n’apporte aucune information: les évêques sont tous invités à proposer des noms de prêtres promouvables, et c’est évidemment dans leur presbyterium qu’ils vont les trouver. Que les vicaires généraux constituent un vivier privilégié d’évêques potentiels est aussi une évidence: premiers collaborateurs des évêques, ils sont souvent les mieux préparés.

  9. Bob91 dit :

    Bonjour,

    Vous mettriez à jour votre liste avec les nominations (et surtout vos commentaires et notes) annoncées en conclusion et aujourd’hui effectuées ? C’est plus intéressant, ou complémentaire, que le pensum de Golias…