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Versailles : conférence de Roberto de Mattei

Commentaires (3)
  1. de la Croix Guy dit :

    Oui…je suis très reconnaissant à Jean Pierre Maugendre d’accueillir le Professeur Roberto de Mattei qui est un des rares catholiques dont la compétence est reconnue depuis des dizaines d’années par les plus hautes autorités traditionelles du vatican dont benoit XVI en personne… et qui ose dénoncer ce que , les 5 derniers Papes depuis Pie XII ( Jean 23, Paul VI , JeanPaul 2 et mêmeBenoit XVI et bien évidemment le pape Bergoglio refusent de reconnaitre alors que tout catholique honnête et de bonne volonté constate tout simplement sans être théologien : la catastrophe de ce lamentable concile révolutionnaire qui a vidé les églises catholiques et précipité les fidéles abusés vers le protestantisme mou oecuménique…

    1. A Z dit :

      Bonjour,

      A mon avis, jamais, je dis bien : jamais, les responsables les plus en vue, au sein et à la tête de l’Eglise catholique, ne reconnaîtront que les prédécesseurs des prédécesseurs de leurs prédécesseurs ont été trompés, se sont trompés, et ont trompé les prêtres et les fidèles.

      1. Pour certains, l’orientation fondamentale qui a inspiré au moins une partie de certains textes du Concile n’est pas en cause, ni ces textes eux-mêmes, mais seulement les abus ou les excès, les carences ou les errements, qui ont caractérisé la prise en compte de cette orientation fondamentale, la mise en oeuvre de ces textes. Le Concile serait “vraiment très bien”, mais l’après-Concile, influencé par “1968”, aurait “tout gâché”.

      Or, ceux qui connaissent le changement d’ambiance qui a sévi, au Concile, dès le début de la troisième session, savent bien que cette interprétation du Concile, exonératrice de la responsabilité d’au moins une partie de certains textes du Concile, est, au pire, désinformatrice, au mieux, mal ou peu informée.

      2. Pour d’autres, il est évidemment hors de question de reconnaître qu’un Concile oecuménique comporte des vices de conception, ou a erré, non seulement dans le cadre de son déroulement, mais aussi dans celui de son corpus textuel. Cela ferait désordre que l’Eglise catholique reconnaisse qu’elle s’est trompée, à l’occasion d’un Concile, alors que, Dieu merci, les vices de conception dont il est question ici ne figurent, pour l’essentiel, ni dans une des Constitutions dogmatiques ou dans la Constitution liturgique, ni dans un des décrets d’application ad intra au sens strict, et n’ont donc pas à faire “autorité”, comme s’ils étaient situés à l’intérieur de Constitutions dogmatiques.

      3. Pour d’autres encore, ce qui compte le plus, ce n’est pas le Concile en tant que plate-forme magistérielle, mais le Concile en tant que dynamique

      – d’émancipation à l’égard du Credo et du Décalogue, vis-à-vis de l’Ecriture et de la Tradition, et par rapport au Catéchisme, à la liturgie, aux sacrements,

      – d’égalisation entre le catholicisme et les autres confessions chrétiennes, et entre le christianisme et les autres religions ou traditions croyantes,

      – de fraternisation axiologique, de réconciliation, dans le domaine des valeurs, entre l’Eglise catholique et le monde contemporain.

      4. Pour d’autres, enfin, “l’esprit du Concile” est aujourd’hui dépassé par “l’esprit de l’Evangile”, en tant que source d’inspiration générale, “l’esprit d’Assise” et “l’esprit du Synode” étant susceptibles de constituer deux des manifestations, l’une ad extra, l’autre ad intra, de cet “esprit de l’Evangile”.

      Je viens donc d’indiquer quatre des raisons pour lesquelles, à mon avis, jamais les clercs institutionnellement les plus importants ne reconnaîtront qu’ils sont les continuateurs, parfois de moins en moins attentionnés ou enthousiastes, d’autres clercs qui, dans l’Eglise d’après 1945, ont été les victimes, complaisantes ou consentantes, ignorantes ou innocentes, de conceptions propices à l’angélisme, à l’irénisme ou à l’utopisme.

      Bonne journée.

      A Z

  2. Laurence Dumoulin dit :

    M. de la Croix, ça vous dérangerait d’écrire “Jean XXIII”, “Jean-Paul II” au lieu de “Jean 23”, “Jean-Paul 2”? Utiliser des chiffres arabes au lieu de chiffres romains pour des souverains (pontifes) est d’une désinvolture choquante. Un peu de respect, svp!