Perepiscopus

2 prêtres ordonnés en 20 ans

Commentaires (6)
  1. vendome dit :

    La situation était déjà grave en 1998:

    Prêtres diocèsains : 104 en 1998
    Séminariste : 1
    Baptèmes d’enfants : 1579 en 2002 (1955 en 1998)
    Baptèmes d’adultes : 17 en 2002 (20 en 1998)
    Premières communions : 735 en 2002 (1164 en 1998)
    Confirmations :70 en 2002 (91 en 1998)
    Participation à la messe dominicale : de 2 à 5%.

    1. ROMANOS dit :

      Voilà qui me remémore une anecdote significative à mes yeux de l’état d’esprit d’un certain nombre de clercs de l’Église catholique “qui est en France” (cf.comme ils disent !).
      Lors d’un exposé où je présentais l’Église orthodoxe, au lendemain de la liberté retrouvée en ex-U.R.S.S. il y a 22 ans dans le cadre d’une réunion œcuménique, l’évêque d’un petit diocèse de France (cf.”Un des trois plus crottés du royaume”, avait coutume de dire le Cardinal de Richelieu !) me fit remarquer que “le taux de pratique religieuse en Russie n’était pas plus important qu’en France” (sic !).
      Je ne pus m’empêcher de lui demander s’il avait entendu parler des 73 années de l’épouvantable et interminable persécution communiste et qu’à mon avis le résurrection du christianisme à l’Est, que personne n’attendait, tenait du miracle. Je poussais même la témérité de lui demander comment l’Église catholique, jouissant alors de la pleine liberté en Occident, avait-elle réussi l’exploit d’obtenir un taux de pratique religieuse aussi bas, sur une période bien plus courte.
      Que croyez-vous que fut sa réponse ? Eh bien que j’étais “sectaire et de mauvaise foi et que ce n’était pas ainsi qu’on ferait progresser le dialogue œcuménique” !
      Depuis, je n’interviens plus dans les réunions œcuméniques.
      Idéologie quand tu nous tient … !

  2. allegrovivace dit :

    Vous n’y êtes pas, ce diocèse présente le profil des diocèses de demain, celui auquel nos savants clercs de la CEF en ses commissions nous préparent .

    “les Pères évêques” depuis 50 ans pratiquent une fuite en avant haletante pour le compte du Saint Esprit ce qui leur permet au passage leur permet de ne pas se sentir concernés par les désastres qu’ils provoquent.

    “le Père évêque” Herbreteau d’Agen a eu une nouvelle idée de fuite en avant, avec des paroisses sans prêtre ( sans Dieu-Eucharistie au centre pour n’être plus à terme qu’ un humanisme bêlant ?). Evidemment , en imaginant certainement que le bénéfice en qualité des fidèles compensera les pertes quantitatives : une vieille rengaine pour se cacher la sinistre réalité.

    LEX LORANDI LEX CREDENDI “les Pères évêques s’en souviennent-ils seulement ?

    allegrovivace

  3. GG dit :

    Comment est-ce possible devant ce désastre, de ne pas se remettre en cause ?
    Je me demande parfois s’il n’y a pas d’intérêts financiers mal compris.

    Pour ce qui concerne la liturgie, c’est bien clair : si on appliquait vraiment la réforme conciliaire, nul besoin de ces revues et droits d’auteurs divers. Les mélodies grégorienne que l’ont aurait du conserver sont libres d’accès, de diffusion, de reproduction. Moins de gâchis de papier, plus besoin de réunion d’équipe pour savoir ce que l’on chante, ce que l’on fait d’original…

    Et quel gâchis que ces missels à jeter, toujours à racheter…
    Revenir à l’essentiel, au plus simple, ce qui ne veut pas dire au plus moche, mais au plus profond.
    Dans la catéchèse, dans la liturgie, réhabiliter la mémoire. Comment comprendre qu’au bout de dizaines d’années, nos prêtres aient toujours le cou tordu pour lire dans leur missel les prières eucharistiques qu’ils ont prononcées des centaines de fois…

  4. moreau dit :

    pourquoi ne pas faire appel à un prêtre de l’Institut du Christ Roi au lieu d’aller chercher des Indiens ?

  5. hermeneias dit :

    Allegrovivace

    sans doute une faute de frappe : “LEX ORANDI….”