Perepiscopus

25 années d’épiscopat pour le cardinal Vingt-Trois

Commentaires (4)
  1. pourunehumanité durable dit :

    Le propos est clair et fort. Je remercie vivement mgr vingt trois d’avoir su lancer un appel fort à ouvrir les yeux et à se lever, un certain quinze août. ..

  2. raoul dit :

    C’est bien, Eminence, d’évoquer, pour le pasteur, le rôle d’éveiller à la mission ceux qui dans nos communautés sont pris de lassitude et d’assoupissement. Mais il y a un autre rôle dont vous ne parlez pas, sans doute moins réjouissant, moins consensuel, mais qui s’impose absolument, celui d’essayer de ramener dans le droit chemin les brebis égarées qui ne sont pas du tout lasses ni assoupies, et qui sont au contraire hyperactives mais pour collaborer à l’advenue de cette société qui va vers la mort dont justement, Eminence, vous parlez par ailleurs,
    Vous paraissez ignorer l’absurdité tragique de la déviation dans laquelle se fourvoie toute une partie de notre Eglise.

    Avez-vous remarqué, par exemple, que sur les quatre responsables politiques dont on peut considérer qu’ils étaient les plus directement à la manouvre, pour pousser à l’avancement du projet de loi Taubira dans le cadre du processus parlementaire, à savoir: le président de la commission des lois de l’assemblée nationale, le rapporteur de la loi au sein de cette commission, le président de la commission des lois du sénat, le rapporteur de la loi au sein de cette commission, deux d’entre eux affichent soit, pour l’un, être un catholique convaincu, soit, pour l’autre se situer dans une culture fortement catholique au moins d’ origine. Deux catho ou proche catho sur quatre à ces postes clés en faveur d’une loi qui transgresse une loi naturelle majeure et qui à ce titre contribue à conduire notre société vers une société de mort. Cela fait quand même beaucoup!!!Sans parler du soutien apporté par une partie de la presse catohlique, ou encore de grands mouvements catholiques qui se prétendent aux avant-postes de la doctrine sociale de l’Eglise.
    Eminence, ne le voyez-vous pas? Que font les autorités ecclésiales de l’Eglise qui est en France face à cette pure aberration? Mesurez-vous qu’à travers cela, l’Eglise qui est en France, au travers l’action d’une partie de ses membres, porte une responsabilité objective directe dans la progression vers cette société de mort dont vous parlez à juste titre? Et ne voyez-voyez-vous pas que l’absurdité est portée à son comble lorsqu’un des vôtres mêmes, un évêque, académicien pour faire bonne mesure du point de vue de sa responsabilité se permet, ô douleur, d’exprimer son mépris vis-à-vis de ceux qui généreusement, avec droiture, pacifiquement, défendent la vérité?
    nous vous en supplions, Eminence, ouvrez les yeux jusqu’au bout? Et nous tous, fidèles animés par la foi et la raison, tirons la sonnette d’alarme auprès se nos évêques et de nos prêtres, CELA NE PEUT PLUS DURER.

  3. Armand dit :

    Bien d’accord, Raoul, ça ne peut plus durer. Il faut agir. Agir, sur ce point, c’est faire prendre conscience aux autorités ecclésiales de la source de leur erreur, car semble-t-il il y a un aveuglement.
    Cet aveuglement est le suivant : dès lors que l’on est confronté à une réforme sociétale qui relève du champ législatif, donc civil, les autorités de l’Eglise tournent entièrement leur attention et leur discours vers la scène publique et médiatique. Ce faisant, elles en oublient complètement que pour une bonne part le problème est interne à l’Élise, en ce qu’un grand nombre de chrétiens apportent leur appui à ces évolutions mortifères ! Sauf exception très rare, elles ne pensent pas vraiment à détourner ceux-ci de l’erreur en s’adressant à eux dans le rôle du pasteur qui fait tout pour ramener des brebis égarées dans le droit chemin.
    Certes, c’est le pouvoir politique qui décide, mais les décisions du pouvoir politique ne font que traduire, pour une bonne part, les choix des citoyens, parmi lesquels des catholiques. Donc la première mission des évêques et de leurs prêtres est d’éclairer la conscience des catholiques, qu’ils soient parlementaires ou simples électeurs de base, et de s’adresser à eux avec toute l’autorité des pasteurs. Dans l’affaire du mariage entre personnes de même sexe avec adoption, il fallait et il faut encore leur expliquer qu’une loi civile qui transgresse les lois naturelles est un mal pour l’homme et pour le monde et que ceci découle de manière incontestable et de la foi et de la raison.
    De plus, il faut rappeler à tous les fidèles qui sont dans l’erreur, que, s’ils persistent alors que leur conscience aura été dûment éclairée, ils commettront une faute grave.
    D’ailleurs si, au moment des élections, nos évêques avaient expliqué plus clairement, à la suite de l’invitation expresse de Benoit XVI, qu’il y avait trois points non négociables, sur le mariage et sur la vie, dans les programmes de certains candidats (au lieu seulement de mentionner ces points en les perdant au milieu d’une dizaine sans spécifier de hiérarchie entre les dix points ), on n’en serait pas là. Objectivement et pour les raisons ci-dessus indiquées,l’Eglise porte une part de responsabilité dans l’évolution de la société vers la mort, et il est urgent de se ressaisir, alors que de nouvelles lois se profilent, telles que celle sur la PMA. Des catholiques vont-ils à nouveau leur donner leur appui sans que les autorités ecclésiales paraissent s’en émouvoir vraiment d’un point de vue pastoral?

  4. agnesmarie dit :

    bien d’accord; cela ne peut plus durer. Reveillez-vous,
    Nossseigneurs eveques de France !