Perepiscopus

28/02 : messe d’action de grâce à la Cathédrale Sainte-Marie de Bayonne

Commentaires (2)
  1. laviolette dit :

    Dans un temps du paraître et de l’image, l’image que donne le Pape traduit pour certains le tonus de l’église catholique romaine. Quelle que soit la valeur du sacrifice fait par Jean-Paul II de ses derniers mois, il est apparu comme un vicaire physiquement très amoindri DONC (dans l’air de notre temps) comme un “berger” bien fragile. Le cardinal Ratzinger plus que tout autre a vécu cet affaiblissement du Pape. Il a pu constater lui-même et tous par la télévision ont constaté qu’il commençait à donner à son tour l’image d’un homme affaibli. Il a certainement estimé que pour l’Eglise et le monde catholique il devait faire place à un autre, d’apparence moins fragile. En renonçant il n’a fait que prendre acte des exigences du temps et de notre temps. Belle lucidité. Et belle annonce exprimée dans la langue de la tradition devant les objectifs et les micros de la modernité. Latin et internet, voilà bien Benoît XVI! L’exemple à suivre. L’exemple suivi par Marc Aillet, don Marc quand il était curé à N-N de la Victoire de Lépante à Saint Raphaël.

  2. BOMMIER Claire dit :

    Cela fait plaisir de voir au moins un évêque ne pas se mettre derrière tous les commentaires que l’on entend depuis cette annonce. On a entendu parlé de “courage” de la démission du pape. On entend même parler que de çà. “Le Point” titre aujourd’hui: “il a osé” !! C’est dire à quel point que la masse des media et des intelligences de notre temps sont à côté de la plaque de l’évènement.
    Selon les évènements, et non les hypothèses ou les désirs cachés, le pape annonce sa démission, non pour des raisons de maladie ou de vieillesse, mais pour une raison SPIRITUELLE. C’en en effet, après des mois de réflexions, méditations et le jour de ND de Lourdes après une longue prière seul à seul avec Dieu, qu’il s’est affermi dans cette décision.
    Décision qui ne lui appartient pas de prendre. Seul.
    C’est soi les médecins, que nous n’avons pas entendus, soit Dieu lui même qui demande à son pape de se retirer.
    Non pas comme un mauvais élève, car sans conteste, notre bien aimé pape aurait avoué au monde entier sa culpabilité, si faute il y avait. Mais comme un SIGNE FORT, donc un acte de gouvernement de l’Eglise. ET ce signe révèle que ce n’est point la personne du pape qui est attaquée aujourd’hui, comme l’ a été Jean Paul II le 13 mai 1981, mais PIRE! l’existence même d’un pape à la tête de l’Eglise. Car c’est bien cela qui est remis sans cesse en cause, et que Benoît XVI , bien au courant, voulait corriger. Il a tout fait pour. Mais plus cela allait, plus il avait d’adversaires au sein même de l’Eglise. Comment faire comprendre alors, qu’il était plus que nécessaire de redonner la place au pape que le Christ a donné à Saint Pierre? Benoît XVI s’est interrogé sur cette question de façon très forte ces derniers temps. Et dans la prière, le Christ lui a demandé de quitter la fonction, pour saisir les esprits qu’il fallait un pape avec la totalité de ses fonctions et pas seulement celles qu’on veut lui donner. Un pape soumis au peuple, aux médias, aux pressions. Seul le départ d’un aussi bon pape que Benoît XVI peut se se faire poser les bonnes questions sur la conduite de l’Eglise telle que le veut le Christ.
    J’ai bien peur, malheureusement que le message passe mal, sauf auprès d’évêques comme Mgr Aillet. On va encore entendre que le pape était fatigué, qu’il a choisi de vivre “autrement “…et toutes ces sornettes….