Perepiscopus

A Lourdes, l’épiscopat débat

Commentaires (13)
  1. Jean-Pierre Delmau dit :

    S’agissant des enjeux anthropologiques induits dans les réformes dites “sociétales” qui nous préoccupent tant depuis presque deux ans, il est de fait que, malheureusement, de nombreux catholiques (protestants aussi) sont peu conscients de ces conséquences graves. C’est affaire d’information. L’expérience a montré que, à l’occasion de conversations sereines, leurs yeux peuvent s’ouvrir.
    Il ne faut naturellement pas compter sur la presse pour aider à cet éveil. Mais c’est justement là le rôle des évêques de dire clairement et fortement la position de l’Eglise, de l’expliquer, et aussi de la transmettre par le clergé. Ramener les divergences au point de savoir si l’on doit on non manifester dans la rue, et si l’évêque doit y participer, est bien secondaire, même si ce témoignage est apprécié.
    L’essentiel est la parole des pasteurs, et on est en droit de s’étonner que sur des sujets de morale intrinsèquement liés à le doctrine, les évêques puissent avoir des “opinions” différentes. L’Eglise ne serait-elle plus “catholique” ?
    Il est tout de même assez difficile d’imaginer le Christ favorable au mariage entre personnes de même sexe, ou à des pratiques telles que la gestation pour autrui (qui aurait parfaitement pu exister à son époque).
    On attend donc des évêques une parole claire, forte, et unanime.

    1. gaudet dit :

      Jean Pierre Delmau

      Oui évidemment , nous sommes tous consternés par le relativisme intolérable et scandaleux de nos évêques , qui ne sont plus en mesure de prononcer la notion de principes non négociables en matières de mœurs anthropologiques humaines , comme le démontre leur invitation à participer à des “débats ” sur le bien fondé de telle approche de gestion de la “famille humaine”

      Nous sommes donc en présence de personnages totalement falots , dissimulant mal leur déplorable désir de sécurité personnelle , par une supposée volonté de consensus affichée tout asymuth, excluant surtout toute velléité de prise de position ferme, pourtant rendue indispensable en des matières aussi graves, ou l’enseignement de l’Eglise millénaire détruit évidemment toute possibilité de solution ambiguë!

      De l’inénarrable Mrg Dagens , au fort louvoyant Mrg Pontier et sa brumeuse institution épiscopale nationale, nous sommes confrontés , à des personnages pour lesquels l’appellation d’évêques n’est plus que factuelle, tellement leur modération et relativisme hallucinant , fait d’eux les complices objectifs des violentes agressions du pouvoir politique contre la famille chrétienne sacrée !

      Tenter d’entrer en dialogue avec de tels prélats dévoyés, dont la paresse morale et spirituelle est quasiment devenue proverbiale , me semble du temps perdu, et notre seul espoir de redressement est l’intervention ferme du pape , qui par des paroles de grande rigueurs , mettra un terme salutaire à l’ensemble des imprécisions et des doutes , dont le développement est directement attribuable à ces fonctionnaires d’administration, continuant à se faire passer pour de vrais évêques !

      Autant dire que tous ces messieurs engoncés dans leur honteux confort sécuritaire, et ayant cruellement délaissé leur charge d’enseignement du peuple, méritent de très sévères rappels à l’ordre émanant de l’autorité papale, sans préjuger des sanctions beaucoup plus définitives, s’avérant par la suite éventuellement indispensables !

  2. Sylvie Houbouyan dit :

    À J.P. Delmau.
    Votre commentaire nous fait avancer et nous montre que l’essentiel n’est peut être pas où on l’imagine..
    “Qu’aurait pensé Jésus du mariage homosexuel et de la gestation pour autrui qui auraient parfaitement pu exister à l’époque ? ”
    Peut être ce qu’il pensait du Banquet d’Hérode qui a coûté la tête à Jean Baptiste.
    Mais c’est Jean qui faisait des reproches à Hérode , pas Jésus.
    Jésus ne disait rien de ce qui relevait du luxe et de la luxure . Il ne les voyait pas. Peut-être parce que leurs chemins sont à tels point éloignés de Dieu qu’ils se perdent sans espoir, contrairement à ceux des brebis perdues pour lesquelles Jésus est venu.

  3. rocheteau dit :

    “on attend des évêques une parole claire, forte, unanime”
    … qu’ils ne sont pas prêts à donner, malheureusement, pas plus qu’ils ne savent annoncer clairement l’Evangile, qu’ils ne savent toujours pas rapporter les paroles fortes de nos derniers papes, pas plus du pape François que des prédécesseurs, qu’ils ne se réfèrent au Catéchisme de l’Eglise Catholique, mais ils choisissent dans tout ça, comme le font les protestants, ce qui leur convient le mieux, et en font une sauce personnelle teintée d’humanisme et d’altruisme, pour être bien modernes et dans le goût du jour, sous prétexte que les gens ne sont pas prêts à tout entendre… croyez-vous qu’un curé d’Ars, qu’un Père de Montfort, q’un Jésus de Nazareth, disaient des demies vérités ? qu’ils imitent donc celui qui doit être leur Maître et Seigneur, même si comme lui ils doivent être condamné à l’infamante mort de la Croix…
    nos évêques ? à quelques exceptions remarquables, des peureux…

  4. COURIVAUD dit :

    … et une parole d’autorité surtout, parce que précisément, ce sont des évêques et que tel est leur rôle.
    C’est ce que l’Eglise catholique enseigne, dans son catéchisme universel par exemple.

    Et puis, il devient urgent de revenir au principe d’autorité dans une institution telle que l’Eglise catholique.
    Un “plan com’ ” ou le choix de “bons” journalistes pour relayer un communiqué final de conférence, capable de faire consensus, n’est certainement pas la réponse à cette carence d’autorité devenue catastrophique.

  5. André dit :

    Mgr Bernard Podvin nous dit qu’il n’est pas surprenant qu’il y ait des tensions entre catholiques dès l’instant où il y a des tensions dans la société. Cela est parfaitement contestable. Car cela revient à ignorer une donnée capitale, c’est que les catholiques partagent une même foi, dont le contenu règle de manière évidente les questions essentielles, celles qui justement créent des tensions dans la société, comme par exemple cette folie sur le mariage et l’adoption. Il est aberrant que les catholiques se divisent entre eux sur cette question. Or, ils sont divisés, c’est vrai, divisés sur le fond, sur le contenu même, et pas seulement sur la méthode selon l’esquive trouvée par nos évêques à Lourdes.
    La preuve de cette division sur le fond, c’est que beaucoup catholiques ont pris position en faveur de cette loi, certains mêmes ont œuvré activement en faveur de cette loi, comme journalistes, comme conseillers du Président de la République, comme ministres, certains ont agi plus directement encore en votant cette loi en tant que parlementaires, commettant ainsi une faute morale très grave, reconnue comme telle par la Congrégation pour la doctrine de la foi.
    Il est parfaitement ANORMAL, contrairement à ce que dit Mgr Podvin, qu’il y ait place dans l’Église pour des positions aussi discordantes, entre ceux qui dénoncent à juste titre la folie et l’injustice d’une loi telle que celle-là, et ceux qui l’ont soutenue, jusqu’à la voter. Cette discordance est anormale, et il est scandaleux que nos évêques s’en satisfassent. C’est scandaleux tout simplement parce cela dispense nos évêques d’avoir le courage de jouer leur rôle de pasteurs. Qu’ils disent qu’il n’y a rien d’anormal apporte la preuve qu’ils n’ont pas dit à leurs fidèles qui ont soutenu, d’une manière ou d’une autre, cette loi, qu’ils se trompaient et qu’ils commettaient une faute grave. C’est d’autant plus scandaleux que, faute d’avoir éclairé les consciences des catholiques comme ils auraient dû le faire, ils ont du même coup favorisé l’aboutissement de cette loi, et pas simplement à la marge, car l’apport des catholiques a été déterminant pour permettre que ce projet odieux aboutisse. Sans cet apport, la loi n’aurait sans doute pas abouti. Si bien que nos évêques ont une part de responsabilité objective et directe dans le fait que des enfants vont être privés de père ou de mère.
    C’est à hurler de douleur de constater cela.
    Ô douleur. « Pardonnez- leur car ils ne savent pas ce qu’ils font. » Certes, chrétiennement, nous fidèles, c’est ce que nous devons faire vis-à-vis de nos évêques qui, pour presque tous, se fourvoient ainsi (heureusement pas tous, quelques-uns voient plus juste, mais le problème pour ceux-ci est qu’ils ne semblent pas toujours prendre tous les moyens pour essayer de faire comprendre à leurs collègues leur erreur). En même temps, s’il est vrai qu’ils ne savent pas ce qu’ils font, c’est grave parce que cela veut dire qu’ils ont largement perdu la capacité de raisonner juste (ils n’en ont pas conscience, mais malheureusement l’expérience le montre tous les jours), autrement dit la capacité de se soumettre aux lois universelles du raisonnement ainsi qu’au constat du réel. Si bien que cela ne les dérange pas du tout de tenir des propos contradictoires, ou de verser, sans même s’en rendre compte, dans le sophisme. Du même coup, cela devient impossible de leur tenir efficacement un langage de raison, car tout simplement, ils ne le comprennent pas.
    Il se pourrait que Mgr Podvin lise le présent texte. L’auteur de ces lignes pronostique, mais il espère se tromper, que Mgr Podvin, s’il le lit, tout simplement ne le comprendra pas, et que ses collègues non plus, et que donc, par exemple, si le problème se présente, pour les parlementaires catholiques, de voter ou non une loi comme celle sur la PMA si par malheur ce projet odieux vient à l’ordre du jour, certains la voteront sans que nos évêques ne leur aient dit la gravité de leur faute au cas où ils agiraient ainsi.

  6. Melmiesse dit :

    Les musulmans aussi sont divisés c’est cela leur faiblesse: sunnites ,chiites , ils finissent par se faire la guerre. Les catholiques ont le Pape et la Curie heureusement. J’ai entendu parler de décentralisation, de démocratisation dans l’Eglise, on vit dans une société de plus en plus atomisée donc vulnérable, les fractures ne devraient pas exister

  7. Emmanuel dit :

    La CEF débat beaucoup mais pour quel résultat?……..
    Tel les shadoks pompants…..

  8. Pierre dit :

    L’épiscopat est uni sur l’essentiel à savoir sur l’anthropologie, mais pas toujours sur la méthode, dit Mgr Podvin, qui réduit la méthode à des vues différentes sur manifpasmanif.
    Oui, on peut l’espérer, qu’aucun de nos évêques n’a vraiment de doute sur ce que la Révélation enseigne sur la personne humaine…Mais réduire les divergences à manifpasmanif c’est de la poudre aux yeux. Les divergences sont, en fait, profondes, car elles arrivent en pratique à un désaccord total sur…l’anthropologie chrétienne justement. Comment cela ?
    Ceux des évêques(la grande majorité) qui ont laissé faire cette destruction du mariage, en ne paraissant voir aucun problème à ce que nombre des fidèles oeuvrent en faveur de cette réforme, en restant impavides devant le constat que des parlementaires catholiques votaient cette loi alors que ce faisant les dits parlementaires commettaient une faute grave, alors qu’ils avaient le devoir de dire fortement à tous les catholiques la gravité de cette loi, sont ceux-là qui ne voient pas la gravité de la réforme sociétale sur le mariage et la filiation, qui ne font pas une juste évaluation de ces réformes sociétales du point de leur compatibilité avec l’anthropologie chrétienne (et d’ailleurs du même coup avec le bon sens car les deux convergent toujours). Si l’on s’attache à faire cette vérification, la contradiction saute aux yeux.
    La contradiction est bien radicale en effet, entre l’anthropologie chrétienne et l’anthropologie qui sous-tend l’ouverture du mariage et de l’adoption aux couples de personnes de même sexe. Et cela pour deux raisons.
    1) D’abord, l’anthropologie chrétienne confère à la reconnaissance de la différence et de la complémentarité entre l’homme et la femme une importance primordiale, partie intégrante de la définition de l’être humain dans sa nature même, puisque l’homme a été créé homme ou femme, qu’il ne peut ainsi exister sans être l’un ou l’autre.
    Or ceci est à l’exact opposé de la conception du gender, sous-bassement incontournable de la loi sur le mariage avec le droit à l’adoption, qui nie cette dualité. Car si on reconnait, comme dans l’anthropologie chrétienne, l’existence d’une différence entre l’homme et la femme, la réforme devient impossible à justifier et à défendre. D’une part, l’argument de l’exigence d’égalité, sur lequel on prétend fonder la nécessité de cette loi, tombe puisque l’exigence d’égalité ne vaut que si les situations sont les mêmes, condition ici non satisfaite. D’autre part, la loi devient porteuse d’une injustice manifeste, et à l’égard de ceux de ses membres qui sont sans défense, à savoir les enfants, puisque, s’il y a une différence entre l’homme et la femme , on prive nécessairement un enfant de quelque chose, en l’occurrence des apports de la complémentarité du père et de la mère, en le privant de l’un ou de l’autre, sans compter tout ce qui peut être dit sur la perte de repère qui lui est infligée en matière de filiation. Il y a donc double incohérence : à invoquer l’exigence de l’égalité là celle-ci n’a pas lieu d’être invoquée, et à se satisfaire de l’injustice dans un contexte où on se réclame pourtant d’un souci de justice.

    2) En second lieu, l’anthropologie chrétienne place aussi en son centre la vocation de l’homme et de la femme à s’unir, pour ne plus faire qu’un, en vue de la procréation, à l’opposé de la seconde qui tend à placer sur le même plan l’union entre l’homme et la femme et celle entre deux hommes ou entre deux femmes qui ne peuvent procréer, ainsi qu’à dénier l’importance de la filiation biologique.
    Ainsi, LES DEUX ANTHROPOLOGIES, à savoir, donc, l’anthropologie chrétienne et l’anthropologie du gender que l’on peut à bon droit désigner comme l’anthropologie fondatrice de la loi sur le mariage et l’adoption, puisqu’aussi bien la loi en cause est impossible à justifier et à défendre sans s’appuyer sur elle, NE PEUVENT PAS ETRE PLUS OPPOSÉES l’une de l’autre qu’elles ne le sont.
    Donc les évêques comme tous les catholiques ! doivent évaluer leurs actions y compris politiques, en cohérence avec la doctrine sociale de l’Eglise, comme par exemple ici la position que l’on juge devoir prendre vis –à-vis de la loi sur le mariage, en vérifiant leur compatibilité avec la foi. Finalement, c’est une exigence de cohérence à laquelle sont tenus les catholiques…y compris les évêques…
    Ce dont l’Eglise manque fondamentalement aujourd’hui, c’est d’une claire reconnaissance du devoir de raison et d’obéissance à la foi.
    Oui, il y a des tensions entre les catholiques qui se montrent favorables à une loi aussi déraisonnable que contraire, dans ses fondements, à l’anthropologie chrétienne, et ceux qui mesurent et dénoncent la gravité de cette loi, et heureusement, car il y a une réalité, cette réalité que les uns voient juste, dans le respect de leur foi et de leur raison, et les autres se trompent, faute d’avoir bien évalué la compatibilité de cette loi avec une anthropologie chrétienne. Espérons que les tensions internes à l’Eglise ne s’apaiseront pas autrement que par la reconnaissance de leur erreur de ceux qui se trompent. Sinon, qui fera les frais de cet immonde « apaisement » : les enfants, qui pourront appeler papa, maman, dans la nuit noire, ou malades, et personne ne leur répondra…

  9. Bernard dit :

    Allez donc expliquer aux chrétiens catholiques des milieux populaires (1)ce qu’est une “anthropologie de base”…La Parole du Christ était certainement davantage audible et compréhensible en ces milieux, à l’époque, que celle de nos prélats à notre époque qui se prélassent dans leur rôle de petits notables locaux qui leur est imparti par le “système”…

    (1) Si, Si, il en existe encore quelques uns, mais profondément “travaillés” par des “associations” proches de l’ “interprétation libérale” de Vatican 2, avec de “valeurs” (2) fondées sur le relativisme moral permettant d’auto-justifier individuellement et collectivement TOUS ses comportements, mêlant le Bien et le Mal…

    Nos prélats, d’une Église qui n’est plus DANS le Monde, mais DU monde, qui n’est plus A TRAVERS les Temps, mais DU temps, à un moment où il est fortement question de “ré-évangélisation” de l’Europe ne vont-ils pas prendre le risque du martyre pour propager “à temps et à contre-temps” la Parole du Christ…

    Vont-ils prendre “le risque”, dans le contexte de la nouvelle “Religion Républicaine”, obligatoire sous peine de “sanctions”, de “dénoncer” le poids exorbitant de l’alliance des lobbys Sioniste et Lesbien/Gay/Bi/Trans, d’un “féminisme” niant les différences naturelles, biologiques et psychologiques entre l’homme et la femme sous prétexte d’ “égalité”, définissant un “femme” propriétaire de “son corps” jusqu’à la vie naissante à l’état embryonnaire, foetal, voire au-delà, sur l’évolution “sociétale” ?…

  10. hermeneias dit :

    La CEF débat et des bas surtout pas tellement des hauts .
    On reste , on patauge et se vautre dans la médiocrité de la doxa , de l’opinion fluctuante et relative , on s’y noie et s’y dissout dans un consensus qui n’en est pas un et fait le lit de la TYRANNIE .

    Quant à la séparation entre Jean-Baptiste et Jésus à propos d’Hérode et du politique ( cf S.Houbouyan ) , je la trouve tout à fait factice et rhétorique . C’est bien Jésus qui , après avoir échappé au massacre des Sts Innocents , traitera plus tard Hérode de renard et dira à Pilate qu’il n’aurait aucun pouvoir s’il ne lui avait été donné d’en haut …..( là il ne faut pas faire de contresens ).
    En réalité Jésus , sur le luxe et la luxure , va bien plus loin , et pour Cause , que le Précurseur . Mais il n’y a pas opposition entre les 2 .

    Peut être , je crois bien , que Jean-Baptiste , le judaisme prophétique , le judaisme des pauvres d’Israel , gêne aujourd’hui “paradoxalement” en ces temps de dialogue et de judéophilie . On préfère les très politiques pharisiens …..

  11. Henri dit :

    La situation, malheureusement, est trop claire: quelques évêques sont droits et voient juste, mais ils sont peu nombreux, tous les autres ne peuvent rien entendre, car le manque de droiture et de courage leur a fait perdre la raison .Or, nous n’avons pas d’autre moyen de leur parler que de faire appel à la raison, et donc de nous adresser à leur raison, qu’ils ont perdue. C’est insoluble. La situation est bloquée.
    Pour autant, il n’est pas possible de laisser les choses en l’état. Soit on arrive à alerter le pape pour qu’il les ramène, un peu autoritairement, dans la vérité. Soit, sinon, il faut concevoir d’une manière ou d’une autre, une action collective puissante, manif pacifique interne à l’Eglise, supplique monstre appelant un chat un chat, arrêt provisoire du denier du culte. Tous ceux qui ont conscience de la gravité de la situation, et ils sont de plus en plus nombreux, ont le devoir de se préoccuper de la recherche d’une solution. Les victimes s’accumulent et l’Eglise ne fait pas son devoir. De l’intérieur, il faut nous battre.

  12. rocheteau dit :

    pompants, et pompeux … de vrais shadoks… imprégnés d’esprit soixantehuitard…. l’appel à la raison, l’appel à l’obéissance au pape ne peuvent les atteindre, c’est la désobéissance qui les guide ! ils veulent tant et avant tout se démarquer des idées qui peuvent venir de Rome… ont-ils écouté Benoit xvi, Jean Paul II, Jean Paul Ier, Paul vi ? pourquoi écouteraient-il le pape François qui redit ce que ses prédécesseurs ont dit avant lui, dans la continuité de l’Eglise Catholique et Apostolique