Perepiscopus

La Charente Libre cite Perepiscopus

Commentaires (7)
  1. Françoise Authosserre dit :

    L’homosexualité est un fait, inscrit dans l’histoire des cultures et des peuples … tout comme la guerre, le vol, le meurtre, l’infanticide, l’avortement, l’adultère, la jalousie, l’indifférence, la paresse et j’en passe. Est-ce parce que tout cela existe qu’il faut le justifier ?
    Les Evangiles nous exhortent à bannir ces abominations car les chrétiens ne font pas partie du monde, et c’est pourquoi le monde les hait.

  2. Courivaud dit :

    Pauvres LGBT !
    Et si “leur trouble” n’était pas le commencement d’un débat contradictoire, comme dans toute démocratie qui se respecte ?
    à moins que ce trouble ne ressemble à une première démarche policière (celle de la police de la pensée). Dans ce cas, que “Riposte catholique” prenne un bon avocat pour se défendre…. et remettre de l’ordre. La liberté d’expression est protégée par la Constitution. Que LGBT s’en souvienne !

  3. Laurent dit :

    Si l’homosexualité est une réalité de tous les temps, elle demeure pour le moins “dans le monde pervers” car par essence bien “contre nature” .
    En effet la nature, voulue par le Créateur, a pour unique but de favoriser la procréation pour la pérennité de l’espèce humaine.

  4. rocheteau dit :

    oui l’homosexualité existe depuis toujours …. mais on ne devrait pas oublier Sodome et Gomorrhe et le châtiment de Dieu… les Israélites ont bien raison d’avoir en horreur ce péché contre-nature.
    mais nous chrétiens, NOUS ET NOS ÉVÊQUES, nous ne faisons plus les examens de conscience de notre enfance où nous savions ce qui était péché. est-ce là les bienfaits de la révolution provoquée par l’esprit du Concile ? profitons de ce carême pour reprendre nos anciens livres et relire les examens de conscience qui nous redirons où sont le bien et le mal…. car nous avons vraiment péché, notre faute est toujours devant nous, contre toi Seigneur et toi seul j’ai péché ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait….

  5. Melmiesse dit :

    Si l’on veut comprendre l’homosexualité, on peut étudier toute l’œuvre de Gilbert et Georges deux artistes anglais homosexuels qui travaillent et vivent ensemble depuis 1970. Ils ont assemblé des photos d’eux-mêmes présentées sous forme de vitrail; ils y sont toujours le symétrique l’un de l’autre et non complémentaires comme un couple hétérosexuel. On peut aussi comparer “paintings with us in the nature” et “le déjeuner sur l’herbe” de Manet qui les a inspiré :ils ont supprimé des personnages pour se situer côte à côte regardant identiquement dans la même direction
    “fates” primé à la biennale de Venise en 2005, 25 tableaux ou l’on voit un dieu hindou terrifiant, après “maked shit pictures en1994 ou ils se représentent côte à côte toujours symétriques, séparés par une sculpture d’excréments

  6. M. LB dit :

    La lettre ouverte de Mgr Dagens à La Croix est, de loin, plus catholique que le texte que vous publiiez dans votre précédent article.
    Le prélat explique par exemple dans le deuxième point de sa lettre ouverte que la “banalisation, et parfois l’éloge, de l’homosexualité répondent à un tabou qui a pesé sur elle durant des siècles et il faudrait rappeler que ce tabou venait d’une morale bourgeoise et puritaine encore plus que de la morale chrétienne. Mais il faut reconnaître que, en dépit de tous les discours publics, la discrimination à l’égard des personnes homosexuelles continue de se manifester sous des formes multiples, qui vont de l’exclusion pure et simple à des attitudes faites de soupçon et de mépris, aussi bien dans la société que dans l’Église. Là encore se vérifie la distance entre les apparences et la réalité.”
    Et on ne peut que lui donner raison.

    Bien d’accord avec vous, Rocheteau : “nous avons vraiment péché, notre faute est toujours devant nous, contre toi Seigneur et toi seul j’ai péché ce qui est mal à tes yeux je l’ai fait….” et la variété des péchés des hommes est vaste, voyez la liste des péchés capitaux ! L’homosexualité n’est jamais qu’un sous-ensemble de la luxure, même si par les temps qui courent on en fait tout un fromage pour des raisons certainement plus politiques que morales ou religieuses.

    En fait, il faut absolument distinguer deux choses :
    1/ le péché qui est celui d’une personne responsable de ses actes devant Dieu seul ;
    2/ la propagande autour de ce vice qui ne vise qu’à détruire l’équilibre social actuel en faveur d’un autre équilibre plus adapté au style de pouvoir que certains s’acharnent à mettre en place depuis un peu plus de deux cents ans.

    Dans le premier cas il est bien évident que l’Eglise accueille le pécheur et l’aide à marcher vers son salut.
    Dans le second cas les catholiques n’ont pas le droit de laisser faire n’importe quoi et leurs évêques qui sont plus savants qu’eux doivent les guider.
    Vive le Christ Roi !

    1. Jean Dupont dit :

      L’opposition entre “morale chrétienne” et “morale bourgeoise et puritaine” me laisse perplexe. Il n’est pas évident que le puritanisme soit une spécialité bourgeoise. Je pense, par exemple, à l’islamisme, qui est à la fois très populaire et très puritain. Il n’est pas évident non plus que les prolétaires aient un meilleur instinct moral que les bourgeois.

      Plus radicalement encore, on peut se demander ce que serait une morale sans “tabous”. Qu’est-ce que c’est qu’un tabou, sinon une valeur indiscutable ? Ce qui, dans la Bible, est qualifié d’abomination (comme l’homosexualité) est ce que l’on doit absolument abominer. Aucune raison n’est donnée à cela. C’est un principe moral qui fait partie de vraie religion, un point c’est tout. On n’est pas dans le domaine de la raison, mais de la révélation. C’est à prendre ou à laisser : croire au vrai Dieu, c’est détester l’homosexualité. Ne pas détester l’homosexualité, c’est être idolâtre. Cette ligne de pensée est celle que l’on retrouve exactement dans le premier chapitre de l’Epître aux Romains : les homosexuels sont des idolâtres.

      Tout ce qui est indiscutable est “tabou”. A partir du moment où un débat est interdit, on est en présence d’un “tabou”. Il est tout à fait compréhensible que le monde catholique s’insurge contre la discussion du “tabou” de l’homosexualité. On a renversé déjà beaucoup de tabous. Si l’on touche encore à celui-là, c’est tout l’édifice du catholicisme qui risque de tomber par terre.