Église en France

Prochaine célébration d’une messe selon le rite syro-malabar à Notre-Dame de Paris

Commentaire (1)
  1. pierre dit :

    N’oublions jamais qu’il existe, historiquement, douze sièges apostoliques et que celui de Rome a manifestement “surjoué” son rôle de chef de file, sous le coup du prestige politique de la capitale de l’empire romain d’occident (pour rappel : les sept ou huit premiers conciles œcuméniques ont été convoqués par les…empereurs). « Sur cette pierre je bâtirai mon Eglise », n’a jamais signifié que le pouvoir de Pierre était absolu, on le voit bien lors de la réunion de Jérusalem sur le problème de la circoncision des non-juifs – en notant au passage, pour les distraits, qu’il n’a jamais été demandé aux juifs convertis d’abandonner la loi de Moïse dont la circoncision – , c’est Jacques qui s’est exprimé au sujet de la décision prise et non Pierre, ce qui ne signifie pas qu’à cette occasion Pierre « n’a pas apporté le soutien de la « pierre » qu’il représente. Mais, entre « confirmer ses frères dans la foi » et jetet des anathèmes tous azimuts, il y a une marge (certains épisodes de la papauté, avec par exemple les Médicis, devrait inciter à de la modestie…). L’Eglise est effectivement « une, catholique et apostolique », mais catholique dans le sens « d’universel » et non limitatif au siège Romain qui est une interprétation abusive (on le voit bien par exemple quand Jésus rabroue ses disciples qui voulaient interdire que des personnes non issues de leurs rangs baptisent ; « qui n’est pas contre nous est pour nous » leur a-t-il été répondu. Car le fond de la foi, c’est l’incarnation du Verbe en la personne de Jésus pour sauver l’humanité du péché, avec la charité qui lui est associée, le reste c’est du « collatéral », c’est de la connaissance et chacun avance à son rythme ; aussi les polémiques sur le « collatéral » sont d’une stupidité sans nom. Que ceux qui ont de la connaissance dans le domaine du « collatéral » aient la patience de savoir laisser « flotter les rubans », ce n’est pas le « collatéral » qui sauve mais le fond de la foi avec la charité.
    Excellent initiative que cette messe selon le rite syrie-malabar.
    Question : ce rite, de quel siège apostolique vient-il (les apôtres ayant essaimé dans divers contrées, l’inde, l’éqypte, etc.) ?