Perepiscopus

Ordination de Mgr Blanchet à Belfort-Montbéliard

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Une inquiétude pour l'avenir
Commentaires (4)
  1. Louis JACQUES-FRANCOIS dit LOCARD dit :

    Je vous salue…
    Prier à temps et à contretemps.
    Mais il (Notre Seigneur JESUS-CHRIST) leur répond : « Qui est ma mère ? qui sont mes frères ? » Et parcourant du regard ceux qui étaient assis en cercle autour de lui, il dit : « Voici ma mère et mes frères. Celui qui fait la volonté de Dieu, celui-là est pour moi un frère, une sœur, une mère. »
    Donc, rien que le fait d’écouter la parole de DIEU nous fait être considérés par le Maître, comme un frère, une sœur ou encore une mère.
    C’est pourquoi, certains, qui se disent ‘chrétien’ trouve toujours quelque prétexte pour ne pas vous écouter quand vous leurs parlez de DIEU. Les uns vous diront: – Mais je sais tout ça par cœur, pourquoi vouloir encore m’en parler ? – La Parole de DIEU ! Je connais et je ne la confonds pas avec la vôtre ! Ils n’ont qu’une hâte, c’est de se débarrasser de vous. Vous ne les intéressez pas, puisque vous refusez d’entrer dans leur monologue de glorification de l’homme au détriment du Créateur et d’adhérer à leurs vues de courtes portées et aux us et coutumes de ce monde de perdition.
    Oui, nous qui portons la Parole de DIEU, nous avons un combat spirituel pour pouvoir nous dire frères de Notre Seigneur JESUS-CHRIST. Suivre le Maître a un coup. Ne pensons surtout pas être encensés par nos congénères. Regardons à Notre Seigneur: Ils l’ont CRUCIFIES ! Alors nous, simple créature, ne nous attendons pas à un traitement de faveur. Nous serons persécutés. C’est le prix à payer pour se dire chrétien, et par là, frère de Notre Seigneur JESUS-CHRIST.
    Mais croyez moi mes amis, nous ne serons pas déçus. Nous avons en promesse la Vie Éternelle ! Alors les quelques petites épines qui nous piquent, ne sont rien à côté de la Vie bienheureuse aux côtés du Père de la Création !
    Que l’ESPRIT-SAINT, l’Envoyé du Père et du Fils, vous bénisse et vous garde dans la Paix et la Joie !
    Merci !
    JFL

  2. Marie-Jean Olivier dit :

    L’ordination ne concerne que le sacerdoce. On est ordonné prêtre. On est sacré évêque. Il n’existe pas huit sacrements mais sept dont le sacrement de l’Ordre.

    1. Yves dit :

      Il existe un unique sacrement de l’ordre qui compte trois degrés: diaconal, sacerdotal et épiscopal. Voyez le Catéchisme de l’Eglise catholique, n°1554 et suivants:

      1554 ” Le ministère ecclésiastique, institué par Dieu, est exercé dans la diversité des ordres par ceux que déjà depuis l’antiquité on appelle évêques, prêtres, diacres ” (LG 28). La doctrine catholique, exprimée dans la liturgie, le magistère et la pratique constante de l’Église, reconnaît qu’il existe deux degrés de participation ministérielle au sacerdoce du Christ : l’épiscopat et le presbytérat. Le diaconat est destiné à les aider et à les servir. C’est pourquoi le terme sacerdos désigne, dans l’usage actuel, les évêques et les prêtres, mais non pas les diacres. Néanmoins, la doctrine catholique enseigne que les degrés de participation sacerdotale (épiscopat et presbytérat) et le degré de service (diaconat) sont tous les trois conférés par un acte sacramentel appelé ” ordination “, c’est-à-dire par le sacrement de l’Ordre :

      Que tous révèrent les diacres comme Jésus-Christ, comme aussi l’évêque, qui est l’image du Père, et les presbytres comme le sénat de Dieu et comme l’assemblée des apôtres : sans eux on ne peut parler d’Église (S. Ignace d’Antioche, Trall. 3, 1).”

      1. Marie-Jean Olivier dit :

        Il est évident que le diaconat est un degré de service et que seuls le presbytérat et l’épiscopat participent du sacerdoce, comme vous l’écrivez. Justement, ayant été ordonné prêtre pour l’éternité selon l’ordre de Melchisédech, le terme d’ordination devient superfétatoire à partir de ce moment sacré. Pendant des siècles, le terme approprié a été celui de sacre pour exprimer la montée dans la hiérarchie ecclésiastique. Un prêtre est ordonné et un évêque est sacré. Ainsi, tout est clair. L’ordination a eu lieu une fois pour toutes et pour l’éternité. Le terme actuel d’ordination pour un évêque provoque une ambiguïté qui peut engendrer une confusion dans l’esprit des gens tant le vocabulaire commande la pensée. En ignorant des nuances aussi vitales que celle-ci, notre religion toute de vérité et de loyauté, du « oui » ou du « non », s’engage sur la voie du relativisme : du « oui et non » ou du « oui mais » si mondains.