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Une inquiétude pour l’avenir

Commentaires (23)
  1. chui Zemmour dit :

    Mais est-ce qu’après lui, il y aura un autre Pape?

  2. Sygiranus dit :

    Cette volonté de dédouaner Vatican II vis-à-vis de la crise actuelle fait aussi partie du mystère de l’Église ! Ne pas voir que, notamment, les notions de l’œcuménisme actuel, de la liberté religieuse telle qu’entendue à tout bout de champ, ont été introduites frauduleusement dans le corpus de l’enseignement catholique par les textes de V II, relève de l’aveuglement volontaire et du goût pour l’hérésie ! Ce ne sont pas les vaticinations de bisounours qui y changeront quelque chose !

    1. A Z dit :

      Bonjour,

      Cette volonté de dédouaner le mode de raisonnement philosophique et théologique “néo-moderniste” dont une partie (que l’on doit notamment à des auteurs tels que Chenu, Mounier, Teilhard) a inspiré une partie du Concile Vatican II, est en effet de plus en plus difficilement compréhensible, d’autant plus que c’est ce mode de raisonnement qui abouti à ce que, dans les faits, on confère fréquemment davantage d’autorité à une constitution et à deux déclarations pastorales (Gaudium et Spes, Dignitatis Humanae, Nostra Aetate) qu’aux constitutions dogmatiques du Concile (Dei Verbum et Lumen Gentium), ce qui, en soi, n’est pas respectueux du lien qu’il devrait y avoir entre le degré d’autorité officielle et le degré d’autorité effective de ces documents.

      Au surplus, au moins depuis 1945, il est prouvé par les 70 dernières années qu’il est d’autant plus difficile de résister au déferlement du relativisme et du subjectivisme, dans l’ordre du croire comme dans celui de l’agir, que l’on souscrit globalement à ce mode de raisonnement “néo-moderniste”, d’une part, à la tendance à réduire le christianisme catholique à un eudémonisme oecuméniste, d’autre part.

      Je n’irai pas jusqu’à parler d’introduction frauduleuse, et je me contenterai de parler d’introduction imprécise et imprudente, mais je vous rejoins tout à fait, en ce qui concerne l’aveuglement volontaire et l’ambiguité volontaire qui président à cette soumission de la très grande majorité des théologiens, des évêques, des prêtres et des fidèles à un mode de relation aux confessions chrétiennes non catholiques, aux religions non chrétiennes, à la conscience de l’homme, au devenir du monde, dans le cadre duquel l’invitation au dialogue, le consensus et la sympathie, ont pris la place de l’exhortation à la conversion, de la vérité et de la sainteté.

      Nous sommes ainsi en présence d’un christianisme catholique contemporain qui ne veut absolument pas avoir une attitude générale radicalement et substantiellement contra-positionnelle, face au monde contemporain, comme si seuls le fascisme et le nazisme, vaincus en 1945, étaient incompatibles avec la Foi, l’Espérance, la Charité, et comme si l’esprit du monde de ce temps était, pour ainsi dire, un esprit de Dieu déchristianisé ou dédivinisé, sécularisé mais réhumanisant, qu’il convient d’accueillir, et non de contester.

      Je suis convaincu pour ma part que bon nombre de clercs, au sens large, considèrent communément ou confusément qu’il est préférable (non au sens de : plus profitable, mais au sens de : moins difficile) de persister dans cette erreur, au lieu de commencer à se déjuger, à en revenir, et à renouer avec le sens des réalités et avec les distinctions, précisions, positions, et, si nécessaire, oppositions, en l’absence desquelles le catholicisme passe de l’état solide à l’état liquide, puis de l’état liquide à l’état gazeux.

      La crise la plus impressionnante me semble découler de la perte de contact

      – avec le sens de la liberté responsable et de la vérité objective, en matière religieuse,

      – avec le sens de la véritable charité et de la véritable dignité, en matière morale.

      C’est ainsi que bon nombre agissent, se comportent, s’expriment exactement comme si la conception catholique de la liberté, LIBERATRICE, dans le respect de la loi naturelle et de la Foi surnaturelle, ne devait pas être différente ni résistante, face à la conception dominante de la liberté, LIBERATOIRE, qui affranchit, vis-à-vis du Credo et du Décalogue, pour mieux asservir à bien des séductions ou subversions “mondaines”.

      Il en est de même chez tous ceux qui considèrent peu ou prou que la reconnaissance de l’autorité de la Parole de Dieu ne doit pas conduire à voir en elle l’unique Parole du seul vrai Dieu, ni à contester, en termes chrétiens, le prétendu bien-fondé de bien des aspirations, évolutions, inspirations, orientations spécifiquement contemporaines de l’humanité, alors qu’elles sont postmodernes et postchrétiennes, et révèlent le caractère anti-chrétien de leurs fondamentaux, dès qu’elles sont contestées en profondeur.

      En fait, sur toutes ces questions, alors que l’on est de plus en plus en droit de prendre la mesure de l’existence d’un lien de causalité entre la distribution gratuite et le port obligatoire de lunettes roses, et la diminution du nombre de futurs prêtres et de prêtres, tout se passe comme si

      – l’angélisme, l’irénisme, l’utopisme,

      – le culte de l’homme et le culte de l’autre,

      qui rendent bien peu vigilants et résistants face à la conception dominante de l’individu contemporain et des différentes religions ou traditions non chrétiennes, devaient avoir plus d’autorité que les vertus théologales.

      Le positionnement relationnel auquel je pense, et qui participe bien plus de l’accompagnement humanisateur que de l’alternative christianisatrice, ne peut déboucher, que dis-je, a déjà commencé à déboucher, sur une falsification des notions de “prise en compte de l’esprit de l’Evangile”, de “mise en oeuvre de la miséricorde”, et d'”ouverture sur les périphéries”, et peu importe, en un sens, que le Pape François soit plutôt coupable, ou plutôt victime, de cette falsification : ce qui importe, c’est qu’il est objectivement très difficile de prendre appui sur au moins une partie de ses déclarations, de ses propos, pour essayer de préciser ou de rappeler que cette falsification aboutit à la dénaturation et à la fragilisation du catholicisme, et non à sa consolidation.

      Bonne journée.

      A Z

      1. Denis Merlin dit :

        À mon avis, il faut la foi en l’Église pour comprendre.

        La déclaration Dignitatis humanæ n’est pas un dogme de foi parce que ce qu’elle enseigne est une donnée de la raison authentifiée par l’infaillibilité de l’Église en matière de morale. Cette déclaration explique elle-même qu’elle est parfaitement compatible avec la doctrine du Christ-Roi (§ 1).

        Ceux qui se déchaînent contre Dignitatis humanæ devraient réfléchir au titre juridique qu’ils sont en droit d’invoquer pour s’exprimer ainsi. Ils découvriraient alors implacablement la contradiction interne de leur position.

        http://www.vatican.va/archive/hist_councils/ii_vatican_council/documents/vat-ii_decl_19651207_dignitatis-humanae_fr.html

        Retrouvons-donc la foi en l’Église et réclamons des autorités religieuses le respect de la liberté religieuse des fidèles (droit à la liturgie traditionnelle, y compris de la part du pape), le droit à la liberté culturelle (Gaudium et spes) qui comprend le droit au respect des traditions conformes à l’ordre public ( par exemple § 4) dont le droit à l’usage du latin. Ces revendications sont fondées à la fois sur les droits de l’homme sur la croyance en l’infaillibilité de l’Église (pratiques antérieures au concile Vatican II)

  3. Hugues dit :

    Vatican II a torpillé l’unité de l’église catholique. L’esprit de la Réforme a fait des émules, hélas, trois fois hélas…

    « Depuis la Réforme, l’Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. » Joseph de Maistre

    1. Onclin dit :

      “« Depuis la Réforme, l’Histoire est une conspiration permanente contre la vérité. » Joseph de Maistre” Bonne synthèse.

  4. Sami dit :

    Cette prévision est tout à fait plausible.
    Il ne reste plus qu’à souhaiter longue vie ministérielle au Pape François . Rien ne résiste au temps, pas même l’engouement médiatique. Mais si le Pape continue à séduire les médias, c’est bon pour l’Eglise.
    N’a-t-il pas dit au début de son pontificat qu’il lui fallait être : ” Rusé comme le serpent et doux comme la colombe” ? Et c’est la consigne de Jésus à ses disciples qu’il envoie dans le monde. N’oublions pas le serpent, il a ses vertus.

  5. soleily dit :

    La peur de Satan ne peut pas être l’axe de notre conduite.
    “J’ai vu Satan tomber comme l’éclair” Christ a vaincu Satan, Il a vaincu la mort. N’ayons pas peur !
    Oui, pour l’instant Satan est toujours là et se démène tant qu’il peut et utilise toutes les ruses. Bien sûr il fera dire toutes les méchancetés possibles aux journalistes par rapport à notre pape François. Ils lui reprocheront sa douceur et sa finesse… Mais s’il manquait de finesse, s’il était sévère, les médias lui reprocheraient sa dureté de cœur, reprocherait un gouvernement militaire ou même dictatorial, de l’Eglise. Alors sans nous inquiéter outre mesure, chaque fois que nous le pouvons, rectifions les arguments des attaques, soutenons notre pape de tout notre cœur et prions pour lui comme il nous le demande humblement. Et prions pour ceux qui ne comprennent pas.
    Et demandons à Dieu, pour nous-mêmes, d’être lucides et forts. Sachons qu’il y aura toujours des gens pour tourner à mal nos actes même les plus sincères. Ouvrons les yeux. Essayons de rectifier quand cela et possible et pardonnons. Pardonnons, c’est cela l’essentiel. Pardonner jusqu’à retrouver la tendresse. C’est par cela que nous sommes du Christ.

  6. Hervé Soulié dit :

    Il n’est pas faux le point de vue exprimé par ce prêtre dans cet article.
    Cependant, il est bien hasardeux de définir l’actuel pontificat avant son terme.
    Bien des évènements peuvent encore survenir, et modifier l’image que l’on en a.

  7. Otto dit :

    Je comprends les bonnes intentions de ceux qui écrivent de tels textes. Cependant, la thèse du bon et saint pape, entouré par des méchants médias et politiciens ne tient pas. Ce qui se passe dans l’Eglise et au Vatican est tellement significatif et grave, qu’il est complètement impensable, que ce serait sans le consentement du pape François. Ce sont des amis et proches collaborateurs du pape, choisis par lui même qui créent cette “image totalement faussée”, sauf qu’elle ne l’est pas, malheureusement.

  8. karr dit :

    Une “prétendue” mauvaise interprétation du concile attribuée au diable est une échappatoire et un raccourci un peu trop facile.
    Ce concile était totalement inutile et porte en lui même ce qu’il a de mauvais,ce dont souffre l’Eglise depuis cinquante ans,on a parlé à juste titre du concile des experts,cette assemblée d’évêques a été noyautée par les allemands,les suisses,les hollandais et les français,lisons l’ouvrage,”La Rhin se jette dans le Tibre” afin de comprendre la manière dont s’est déroulé ce concile,une poignée d’évêques a manipulé le vote de milliers d’autre évêques venus des quatre coins du monde.
    Un Pape malade,Jean XXIII,qui ne dirigeait plus rien et qui pensait clôturer le concile le 8 décembre 63.
    Il ne s’agit pas d’un problème d’interprétation,d’herméneutique ,ayons le courage de reconnaître que Vatican II s’inscrit dans un mouvement de bouleversement des valeurs de notre société des années d’après guerre.
    En ce qui concerne le Pape François ,il s’inscrit dans cette logique,n’oublions pas qu’il fût ordonné en 1969,il passera comme tant d’autres Souverains Pontifes au cours de la longue histoire de l’Eglise!

    1. A Z dit :

      Bonjour,

      A. Disons plutôt que le Concile Vatican II a été une mauvaise réponse à une bonne question :

      – la bonne question a été celle de l’actualisation, dans leur forme, des structures et des relations, ad intra et ad extra, de l’Eglise catholique, pour qu’elle continue à faire connaître, comprendre, aimer, Jésus-Christ, dans un monde contemporain bien différent, à plusieurs titres, du monde moderne antérieur à 1945,

      – la mauvaise réponse, apportée, tout d’abord, par toute une théologie néo-moderniste et par toute une pastorale néo-progressiste, dès l’après 1945, a été celle du démantèlement de pans entiers du christianisme catholique, puisqu’il a été considéré, d’une manière arbitraire ou arrogante, plus foncièrement contestable que frontalement contestée, que bien des “marqueurs” dogmatiques, liturgiques, doctrinaux, pastoraux, constitutifs de l’identité remarquable et spécifique du catholicisme,

      – n’étaient plus avant tout des instruments propices à la vie chrétienne, à la gloire de Dieu et au salut du monde,

      mais

      – étaient désormais devenus avant tout des obstacles à la réconciliation entre l’Eglise catholique et le monde contemporain.

      Comme si cette réconciliation était une priorité à caractère théologal…

      B. Depuis déjà plusieurs années, la notion d’herméneutique est utilisée, non seulement pour interpréter et actualiser, mais aussi pour justifier, légitimer, minimiser, optimiser, une appréciation et une orientation, au mieux candides, au pire, coupables, de l’Eglise catholique, face au monde contemporain, ce qu’il y a de plus massivement spécifique au Concile Vatican II, à savoir Gaudium et Spes, étant l’incarnation de cette appréciation et de cette orientation, infiniment plus bienveillante que vigilante, de l’Eglise catholique.

      Dans ce contexte, l’herméneutique “bénédictine”, celle de Benoît XVI, le 22 décembre 2005, a été une tentative d’articulation et d’équilibrage, ou d’équilibrisme, entre ceux qui voient en Vatican II une rupture (les uns pour s’en réjouir, les autres pour s’en attrister) et ceux qui voient en Vatican II une continuité.

      D’où la notion d’herméneutique de la réforme, de renouveau dans la continuité de l’unique sujet-Eglise, alors que Benoît XVI est particulièrement bien placé pour savoir qu’il y a eu, bien plutôt, dans les faits, renouveau dans la disproportion accordée à certain(e)s notions, valeurs, sujets, thèmes, officiellement actualisateurs, mais effectivement fragilisateurs, au détriment, potentiellement suicidaire, de la réception et de la transmission de la connaissance et de la compréhension de la Foi, de l’Espérance, de la Charité, et des sacrements.

      Je me souviens fort du bien du fait que ce discours du 22 décembre 2005 a suscité, entre début 2006 et fin 2010, énormément d’espoirs, mais, par la suite, nous avons eu droit, notamment,

      – à Assise 2011, au cours duquel Benoît XVI a évité la réédition d’Assise 1986, mais qui ne s’imposait pas,

      – à une non utilisation “en plénitude” du cinquantième anniversaire de l’ouverture du Concile, à l’automne 2012, pour commencer à remonter, ENFIN, de certains effets, doctrinaux, liturgiques, pastoraux postérieurs au Concile, à certaines causes, philosophiques et théologiques, antérieures au Concile,

      – à un des derniers discours de Benoît XVI, en février 2013, face à des séminaristes, sur le Concile Vatican II, un discours qui était vraiment infiniment plus nostalgique que réaliste.

      C. Il y a ainsi “un front du refus”, parfois haineux, joyeux, pensif ou plaintif, de remettre en cause le fait générateur du nouveau positionnement relationnel de l’Eglise catholique, face aux confessions non catholiques, aux religions ou traditions non chrétiennes, à la conception dominante de l’humanité et de l’individu, alors que ce fait générateur est assez simple à comprendre : il a été décidé, décrété, d’abord par des théologiens, ensuite par des évêques (puis imposé aux prêtres et aux fidèles),

      – qu’il n’était pas ou plus charitable de contrecarrer, de contredire, d’une manière courageuse et dissensuelle, dans l’ordre de la Foi comme dans celui des moeurs, les non catholiques, les non chrétiens, les non croyants, le monde contemporain, sur le terrain des principes, des pratiques, des idées ou des valeurs,

      mais

      – qu’il était dorénavant considéré comme “authentiquement évangélique” de ne presque plus jamais dire à ceux qui (se) trompent, en matière religieuse ou morale, qu’ils (se) trompent, ou, en tout cas, qu’ils (se) sont trompés, en matière religieuse ou morale.

      En gros, il est ainsi tenu pour admis que le catholique qui s’expose au risque de déplaire, ou de déranger, en précisant ou en rappelant, publiquement, à ceux qui se trompent en matière religieuse, qu’ils se trompent en matière religieuse, a une attitude “intransigeante”, et non une attitude “évangélique”, alors que le premier “intransigeant” de toute l’histoire du christianisme, sur la question de la vérité, est le Christ lui-même.

      “Je suis la voie, la vérité, et la vie. Nul ne va au Père que par moi.” Quelle intransigeance !

      D. C’est à cause de cette décision fondatrice, de ce postulat fondateur, et de ses conséquences, dangereuses et désastreuses, que nous en sommes là où nous en sommes, et c’est aussi à cause de lui que des textes tels que Veritatis splendor ou Dominus Iesus ont été, et sont toujours, aussi mal ou peu “reçus”, au sein même de l’Eglise catholique.

      Avec ou sans Pape François, tant que nous serons soumis à cette charité dévoyée, qui n’est pas sans rappeler la charité dévoyée des parents qui refusent, par “amour” pour leurs enfants (dans les faits, par lâcheté) de leur imposer des limites, nous aurons du mal, notamment et par exemple, à affranchir l’annonce de la religion chrétienne de la conception et de la pratique dominante du dialogue interreligieux, ou plutôt du consensus pseudo-religieux, comme si une certaine forme d’auto-censure pacifiste intra-catholique était “le prix à payer” en vue d’une coexistence pacifique interreligieuse non dépourvue d’aveuglement ou d’ambiguités.

      Bonne journée.

      A Z

  9. DUFIT THIERRY dit :

    Malheureusement ce prêtre ne voit pas que les problèmes sont avant tout doctrinaux. On jugera l’arbre à ses fruits. Le mythe du bon concile mal interprété est faux. Depuis 50 ans si les résultats du concile étaient positifs on le verrait. Il y a bien des erreurs doctrinales dans certains textes du concile notammment Dignitatis Humanae (contraire à l’enseignement des papes jusqu’à Pie XII inclus), Nostra Aetate ou Gaudium et Spes. Ces textes ont provoqué les désastres que l’on sait : laïcisation des sociétés, indifférentisme religieux, nouvelle Messe protestantisée. Il n’est pas réaliste de ne pas faire le lien entre la perte de la Foi et les textes du concile. Ce n’est hélas pas “une fausse image de Vatican Ii” contrairement à ce que dit ce prêtre.
    Après avoir détruit la doctrine et la liturgie les modernistes s’attaquent maintenant à la morale. C’est la suite logique. Ce que les cardinaux Suenens Alfrink Bea etc ont fait avec la doctrine les cardinaux Kasper et Marx veulent le faire avec la morale. C’est la révolution permanente.
    Prions la Sainte Vierge pour qu’Elle nous protège de ces mauvais cardinaux et évêques.

  10. Bayard dit :

    Il faut reconnaître en effet que pour Vatican II et pour le Pape François, l’orthodoxie et l’esprit révolutionnaire cohabitent au détriment de la foi des catholiques qui le sont encore. La foi est une certitude surnaturelle, et elle ne saurait faire bon ménage avec le flou artistique dans lequel l’Eglise se trouve plongée, surtout par celui qu’entretiennent ses prélats et ses prêtres aujourd’hui, pour ne pas être taxé de rétrogrades ou d’intégristes..

  11. Féru dit :

    Le pape actuel a ouvert la boite de pandore avec son concile sur la famille. Ses déclarations parfois contradictoires ne semblent pas éclairer la question, pas plus que l’attitude de certains cardinaux progressistes présentés comme ses proches.
    Désolé, mais je préférais Benoit XVI !
    Au plan séculier, il ne connaît rien aux problèmes des européens d’où son attitude étrange sur l’invasion de migrants.
    Donc, effectivement, il faut prier pour lui, que notre Dieu le conduise sur SA (bonne) voie.

  12. Gilberte dit :

    il manque peut-être au Pape un peu de mysticisme, une petite retraite , de quoi entrainer les fidèles à la recherche de Dieu

  13. Pauvre pécheur que je suis dit :

    Avant, pendant et après tous les Conciles et les règnes de tous les pontifes, il y a toujours eu des personnes pour activer les ambiguïtés…

    À tort et/ou à raison, l’orgueil nous joue bien des tours…

    Prions l’Esprit Saint de nous éclairer et depuis la fondation de l’Église : car tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église + + +

  14. Cattin dit :

    Je vous propose ce petit syllogisme qui, comme le veut la tradition en la matière, est “inattaquable”:

    Les médias sont cathophobes. “Pape François” plaît aux médias. Donc, “pape François” est cathophobe !

  15. A Z dit :

    Bonjour,

    A. En ce qui me concerne, il ne s’agit pas tant d’une inquiétude pour l’avenir que d’une inquiétude due au passé, et

    – s’il ne s’agit pas tant de bombes à retardements médiatiques, posées par des journalistes, pendant le pontificat actuel, et qui menacent d’exploser, après le pontificat actuel,

    – il s’agit plutôt de bombes à retardement théologiques, d’inspiration globalement adogmatique, eudémoniste, immanentiste et oecuméniste, ou d’orientation existentialiste, évolutionniste, herméneutisante ou historicisante,

    a) qui ont été posées par des théologiens, notamment allemands et français, à partir de la fin des années 1930 (qui le sait, aujourd’hui ?) ,

    b) qui ont commencé à faire des dégâts, dès qu’elles ont eu la possibilité de le faire, c’est-à-dire juste après 1945, quand a commencé une certaine forme de conjonction militante et partisane entre la théologie néo-moderniste et la pastorale néo-progressiste,

    c) qui ont continué à faire des dégâts, en amont, au moment, au sein même, et en aval, du Concile Vatican II.

    B. Il serait très injuste de dire que le Pape François est le premier Pape qui résiste le moins possible aux conséquences des explosions, encore une fois à partir de 1945, de ces bombes à retardement, que l’on doit bien plus à un Chenu, à un Congar, à un Rahner, à un Teilhard, qu’à un De Lubac, ou à un Balthasar : dois-je rappeler qu’il s’est écoulé 50 années entre Humani Generis (1950) et Dominus Iesus (2000), et que les Papes Jean-Paul II et Benoît XVI ont pris appui, le moins possible, sur Dominus Iesus, document courageux et dissensuel, s’il en est, pour contrer le déferlement du relativisme et du subjectivisme, dans l’Eglise ?

    C. En écrivant ce qui précède, je n’écris pas autre chose que ce qu’écrivent Brunero Gherardini et Roberto de Mattei ; dans la vie, il y a ce dont on est certain, il y a ce qui dépend de nous, et il y a ce dont on n’est pas certain, il y a ce qui ne dépend pas de nous :

    – nous ne sommes pas certains du fait qu’il y ait des bombes à retardements journalistiques posées pendant le pontificat du Pape François, certains théologiens, certains évêques, parfois depuis Rome, posant eux-mêmes fort bien des bombes à effet immédiat, et il ne dépend pas de nous que des journalistes posent ces bombes, ou pas ;

    – nous sommes certains du fait qu’il y a eu des bombes à retardement théologiques, dont les effets ont commencé à se faire sentir vingt ans avant la clôture du Concile Vatican II (il serait donc injuste de dire que celui-ci est à l’origine de tout), et il dépend de nous d’exercer un droit d’inventaire

    – sur les conséquences des déflagrations provoquées par ces bombes à retardement “néo-modernistes”,

    et

    – sur les conséquences des déflagrations provoquées par les bombes à retardement “post-modernistes” qui ont été posées, elles, à partir de la fin des années 1960, pour commencer à exploser dans les années 1980.

    D. Formulé autrement, ce qui précède revient à dire ceci : ce qui est défaillant, défecteux, déficiant,

    – ce n’est pas de s’en prendre souvent au manque de solidarité, dans l’ordre des moeurs, qui règne, notamment, au coeur du monde,

    – c’est de ne presque jamais s’en prendre à l’excès de relativisme, dans l’ordre de la Foi, qui sévit, notamment, au sein de l’Eglise.

    Et pour que ce qui est défecteux, et qui est asymétrique ou hémiplégique, continue à sévir dans l’Eglise, il n’y a pas besoin de bombes à retardement journalistiques qui, posées aujourd’hui, exploseront demain : il faut et il suffit que nous continuions à préférer le consensus à la vérité, et à préférer la sympathie à la sainteté, notamment et surtout dans le domaine de la Foi, dans les matières religieuses, dans l’ordre du croire.

    Vraiment merci pour toute publication de ce qui précède, ne serait-ce que pour que ce message puisse être complété ou contredit comme il se doit, compte tenu de ses oublis ou erreurs possibles, et bonne journée.

    A Z

  16. karr dit :

    Vatican II n’a eu d’utilité que pour ceux,même et surtout des ecclésiastiques,qui souhaitaient depuis longtemps transformer l’Eglise catholique en communauté ecclésiale protestante,ces réformes anarchiques faisant passer la “pastorale” avant la transmission de la véritable doctrine catholique,bien entendu sans permettre aux catholiques confiants de réagir.
    Nous constatons les effets de ce concile inutile,églises vides,absence de vocation,déchristianisation avancée,indifférence religieuse,tout ce qu’ont toujours souhaité les ennemis de la foi catholique ce sont les “pères” et les experts du concile qui l’ont réalisé.
    Lisez l’ouvrage:Le Rhin se jette dans le Tibre,afin de comprendre ce que fût le concile ,un évêque Néerlandais en poste dans un pays asiatique déclare qu’il aura du mal à faire passer la réforme liturgique mais qu’il l’imposerait par la force..
    Je ne me soucie guère de ce pape ,pur fruit de ce concile,et de ce que l’on en dira dans l’avenir!

  17. Denis Merlin dit :

    Ceux qui colportent la propagande lefebvriste contre le concile Vatican II se font les complices objectifs de ceux qui interprètent le concile Vatican II comme une révolution dans l’Église.

    1. sygiranus dit :

      Pauvre Denis…!

  18. Guy de la Croix dit :

    Otto Karr, Dufit,Bayard,Féru … 100 % d’accord avec vous … ne nous laissons pas berner par les ecclésiastiqu… et constatons les fruits pourris du concile et de ses adeptes…