C’était il y a un an, le 6 septembre 2015. Face au drame des migrants affluant vers l’Europe, le Pape François, lors de l’angélus, appelait à un «geste concret», demandant à ce «que chaque paroisse, chaque communauté religieuse, chaque monastère, chaque sanctuaire d’Europe accueille une famille» de réfugiés.
Montrant l’exemple, le Vatican avait alors offert l’hospitalité dans ses deux paroisses à deux familles. Sept mois plus tard, le 16 avril 2016, le Saint-Père se rendait sur l’ile grecque de Lesbos touchée par le drame des réfugiés. Et dans un nouveau geste concret de solidarité accueillait à bord de l’avion qui le ramenait à Rome trois familles syriennes, au total douze réfugiés dont six enfants.
Un an après, son appel a été entendu mais il reste encore beaucoup de défis à relever compte tenu l’ampleur du phénomène et des crispations qu’il provoque. Les structures religieuses en Italie (diocèses, paroisses, communautés religieuses et familles) accueillent actuellement quelques 30 000 migrants ou réfugiés selon la fondation Migrantes de la conférence épiscopale italienne, contre 22 000 il y a un an. Les paroisses à elles seules offrent hospitalité à plus de 5 000 personnes.
Source Radio Vatican