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Le Saint-Suaire

Commentaire (1)
  1. Jean Ferrand dit :

    Quand vous êtes devant le Saint-Suaire, et cela m’est arrivé huit fois, vous ne doutez pas un instant de son authenticité. Chaque fois, je me suis agenouillé, persuadé d’être en présence du sang du Christ, de son empreinte réelle et de son drap mortuaire. Linge témoin à la fois de la crucifixion et de la Résurrection. Il ne peut pas avoir été fait de main d’homme : la preuve, il n’est pas reproductible. Son image est si saisissante, si effrayante même, qu’il ne peut être que d’origine divine, dans le sens de miraculeuse.

    Le Saint-Suaire, dira-t-on n’est pas authentifié par l’Eglise ? Aucune importance, ou plutôt tant mieux ! Il ne possède aucun certificat externe d’authenticité, puisque aussi bien il fut une relique volée, je dis bien volée, à l’Eglise de Constantinople, en 1204, lors de la Quatrième croisade.

    Sa seule marque d’authenticité, c’est lui-même. Serait-il officiellement désavoué par l’Eglise (ça lui est déjà arrivé du temps du pape d’Avignon Clément VII) qu’il témoignerait encore.