Commentaires (3)
  1. Levi dit :

    Pour moi il est clair que « la crise de la famille » est d’abord une « crise de la sexualité ». Au lieu d’être centée sur une relation de don, la famille est une association, une juxtaposition, de deux individualismes que la propagande de la pensée unique met en confrontation. Divide ut imperat. La sexualité, au lieu d’être centrée sur l’engendrement qui recrée chaque personne, est centrée sur la jouissance, dans les meilleurs des cas réciproque.
    A longueur de journée, à longueur de films ou de séries, à longueur de JT, la pensée unique nous impose le sexe sans amour, le plaisir obligatoire et ringardise une relation amoureuse « fleur bleue ». Fini l’amour courtois respectueux de l’être aimé. Il faut conquérir, il faut soumettre, il faut dominer, par la force, l’argent ou la séduction. Et la conquête faite, on ne saurait être un « vrai homme » ou une « vraie femme » si l’on ne part pas vers de nouvelles aventures, abandonnant le terrain conquis.
    Sigismond

  2. Levi 2 dit :

    Non serviam.
    A l’origine de la déconstruction de la famille est le rejet d’un Dieu transcendant créateur de l’univers et de l’homme. Cette création, d’un homme libre, est cependant vécue subjectivement comme un asservissement. On vit avec l’illusion, le mensonge que pour être libre il faut nier l’existence de Dieu. Non créé, l’homme n’a pas non plus de « survie ». Sans « survie », sans vie dans un au-delà, la vie n’a pas de sens, elle est proprement « absurde ». La vie de chacun se résume à l’instant présent, hic et nunc, et il convient d’en jouir immédiatement. « Cueillons dès aujourd’hui les roses de la vie ».
    Levi 2

  3. Shimon dit :

    « La chair est triste et j’ai lu tous les livres » dit le poète.
    La chair n’est triste que lorsqu’elle est vécue sans amour, lorsque elle ne s’inscrit pas dans une relation de construction réciproque et d’épanouissement qui s’inscrit dans la durée, qui s’inscrit dans l’éternité. Amour rime avec toujours. Mais cela n’est possible que par le dépassement de bien des souffrances, par un don qui est renoncement à soi-même pour exister dans et par l’autre. Incompatible avec un individualisme forcené.
    Je te prends pour époux (épouse) pour t’aimer et te chérir, dans le bonheur et dans l’adversité, la santé et la maladie, la fortune et la pauvreté, jusqu’à ce que la mort nous sépare.
    Shimon.