Points Non Négociables

De l’importance du silence dans la liturgie, par le card. Sarah

Commentaires (3)
  1. FIDANZA dit :

    Beaucoup de mots pour cette explication du silence un peu longue à mon humble avis.
    Dans notre Paroisse, notre Prêtre s’assied et observe des moments de silence après l’homélie, et l’orgue meuble par une musique méditative, il en est de même après la Communion et l’on remarque la différence lorsque notre Prêtre est remplacé pendant ses absences. Je pense que ce temps n’est pas toujours compris par les fidèles toujours pressés ; toutefois, il est difficile de faire régner le silence avant la célébration, la communauté se retrouve et échange des salutations parfois un peu plus longues, par ailleurs la chorale répète et les lecteurs se préparent mais ça ne nuit pas vraiment à la qualité de nos messes où tout rentre dans l’ordre dès la procession d’entrée.

  2. Pauvre pécheur que je suis dit :

    Lors de la communion, j’y vais le plus souvent possible le dernier car quand je reviens vers le banc, j’obtiens afin un peu de ce silence que je recherche tant….

    Pourquoi entendre un chant durant la distribution de la sainte communion ? Est-ce plus important d’écouter la personne qui chante ou qui joue de la musique ? Ce qui permettrait à plusieurs de rentrer dans le silence pour établir un sain dialogue et écoute de Dieu !

    Je comprends mieux par contre, pour une messe télévisée, qu’il y est musique et ou un chant dans ce moment particulier.

  3. DUFIT THIERRY dit :

    Si l’on avait gardé la liturgie traditionnelle la question du silence ne se poserait même pas. Dans la Messe de toujours certaines parties comme l’Offertoire, le Canon, les prières précédent la Communion du prêtre sont dites à voix basse par le prêtre. Mais voilà on a voulu inventer une liturgie protestantisée dans une optique œcuménique. On voit chaque jour les épouvantables conséquences de cette réforme liturgique et les dégâts ne sont pas terminés.
    “Beaucoup de fidèles se plaignent avec raison de l’absence de silence dans certaines formes de célébration de notre liturgie romaine”. Monsieur le Cardinal Sarah vous faites preuve de lucidité. La solution : encouragez TOUS les prêtres à célébrer la Messe dans le rite traditionnel.