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Euthanasie par privation de nourriture et d’hydratation : ce n’est que le début !

Commentaires (6)
  1. Shimon dit :

    Il est clair que si, pour des raisons de confort personnel travesties en compassion, l’on refuse à un enfant vivant, en pleine croissance et en plein développement le droit de vivre, on le refusera aussi à un vieillard dès que sa présence pèsera.
    Nier le droit de vivre abouti au devoir de mourir pour ne pas gêner, pour ne pas coûter.
    La dépression et le désir de mourir d’un certain nombre de vieillards s’enracine, comme la plupart des suicides, dans le vécu de ne pas être aimé, de ne plus avoir sa place.

  2. gerard dit :

    Le monde devient fous .Vincent nous prions pour toi.

  3. John-Paul dit :

    L’ “anxiolyse” se fera par neuroleptiques, les benzodiazépines étant insuffisantes et diminuant moins les fonctions vitales. Si “troubles du sommeil”, on peut ajouter des barbituriques à dose suffisante, éventuellement à induction rapide comme ceux utilisés en anesthésie (souvenez vous du “propofol”).
    L’antalgie se fera de préférence avec des morphiniques, qui entre autres avantages diminuent l’activité du centre respiratoire.
    Le tout est d’avoir le bon cocktail en dose suffisante. A votre santé.
    Si la personne est diabétique, pourquoi (comme l’infirmier flamand) ne pas ajouter une bonne dose d’insuline, c’est bon pour les comas.
    Si la personne est cardiaque, on a le choix parmi les toni-cardiaques, mais un bon digitalique fera l’affaire.
    Mais si vraiment le patient n’est pas coopérant et s’agite trop, alors, dans son intérêt et pout abréger les souffrances que l’on aura délibérément provoqué, ne pas hésiter à utiliser le curare. Il faut rester humain, quand même !!
    John-Paul

  4. John-Paul dit :

    Lorsqu’un suicidaire se présente dans un service de psychiatrie, ou chez un psychiatre, après un passage à l’acte manqué, le DEVOIR du médecin est de TOUT faire pour le sortir de sa dépression et faciliter sa réinsertion.
    Ce serait une FAUTE professionnelle, un manquement grave à l’éthique médicale, que de lui fournir une corde solide, avec mode d’emploi et apprentissage de la confection d’un nœud efficace. Faute professionnelle, même si la personne est handicapée par son suicide raté et garde des séquelles graves, s’il a perdu sa femme et ses enfants, sa situation, et tous ses biens, même encore si la personne déclare qu’elle veut mourir et qu’elle recommencera. Le devoir du médecin responsable est dans tous les cas de faire vivre avec ce que la vie offre (ou laisse) à la personne à ce moment là.
    John-Paul.

  5. Shlomo dit :

    Ping-back : http://classiques.uqac.ca/contemporains/younsi_ouanessa/camus_comprendre_suicide/camus_comprendre_suicide.html
    Dr.O.Younsi : « Camus, pour mieux comprendre le suicide chez les personnes âgées ».
    Shlomo.

  6. Daniel dit :

    Il faut en rester aux choses simples : dans le monde entier, depuis l’aube des temps, quiconque a le droit de se suicider. Dans ce cas les assurances ne versent aucune prime de décès-maladie.

    Dès lors qu’un tiers intervient pour donner la mort c’est la preuve que la personne n’a pas la volonté de se suicider, il ne faut donc rien faire. Le seul souci c’est de limiter les douleurs et la technique médicale peut le faire pour quasiment toutes les douleurs, au risque d’abréger la vie mais pas dans le but de … ce sont les soins palliatifs.
    Mais il est des traitements très lourds dont le taux de réussite n’est pas assuré : c’est au patient de définir ce qu’il veut, soit il s’accroche à la vie pour des motifs qui lui sont propres, soit il lâche. Dans ce dernier cas il a droit à des soins palliatifs. Dans le premier cas il endure le remède avec l’aide de ses proches et du personnel soignant.