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Synode : Robert Spaemann s’engage dans la bataille pour le mariage

Commentaires (10)
  1. Boanergues dit :

    Pourquoi un synode pour débattre d’une question qui ne devrait même pas se poser sous peine d’hérésie ?

    Comme tous les sacrements, le sacrement de mariage a été institué par le Christ et vouloir modifier la phrase de Vérité : “Nul ne peut séparer ce que Dieu a uni” est verser dans une erreur tragique.

    Débattre de cette question dans un synode tout spécialement instaurer à cet effet ou à une terrasse de café correspond tout-à-fait à cette formule qui me plaît beaucoup : l’anesthésie du sens du péché !

    Après la bénédiction des concubins-adultères, on verra sans doute bénir les avortements, les contraceptifs et l’euthanasie, avec en finalité les loges maçonniques dont on sait qu’elles ont infesté largement l’Eglise catholique jusqu’au Vatican !

    1. Shimon dit :

      @Boanergues
      “Après la bénédiction…” effectivement tout se tient.
      Pour détricoter un pull peu importe que l’on commence par le bas, une manche ou le col. On finira toujours par rejoindre ce que l’on voulait sauvegarder, qui restera pendant dans le vide, inutile et sans sens.

  2. rocheteau dit :

    et c’est encore une fois la confusion qui domine dans notre Eglise. une personne m’a demandé par téléphone si elle avait la possibilité de se remarier à l’église après un premier divorce, car une de ses amies divorcée comme elle avait admise à passer à l’église …. chaque cas est un cas particulier, mais arrêtons de tout mélanger, et comme le veut le Christ “que votre oui soit oui, que votre non soit non” ! la charité n’exclut pas la loi, et la première charité est l’annonce de la vérité, que ce soit pour le mariage ou pour l’approche du Sacrement de l’Eucharistie. relire l’évangile de la Samaritaine….

    1. John-Paul dit :

      @Rocheteau
      « la charité n’exclut pas la loi » c’est l’évidence même ; non seulement elle ne l’exclut pas mais elle la présuppose. On ne peut être « charitable » que par rapport à un manquement à la loi.
      Mais voilà « la loi » fait peur ; elle est rejetée comme une atteinte insupportable à la toute puissance d’un désir infantile.
      Quand à la « charité » on la rejette, on la refuse fièrement au nom d’une volonté d’autonomie absolue.

  3. lardeau dit :

    pourquoi toutes ces prises de positions pour ou contre et ces pseudo références à l’Evangile, à Jésus, à l’Eglise etc…la position de l’Eglise sur le mariage est très ambigue et hypocrite : on marie à l’église des divorcés seulement mariés civilement auparavant, on refuse la communion à des “répudié(e)s”, on accepte à la communion les divorcés s’ils ne sont pasremariés ou ne vivent pas dans le PECHE- bien sur de la chaire!!!!!!mais on (toujours l’Eglise) annule des mariages sous des pretextes bien souvent discutables au regard du DROIT CANON .au lieu de “parloter” sur tout cela on ferait mieux de se désoler d’avoir non seulement peu de Pasteurs et souvent des Pasteurs qui s’occupent de toute autre chose que de leurs brebis…..je ne suis pas protestante car élevée à l’ombre de la cathédrale de Chartres, j’ai un grand amour pour la sainte Vierge, mais je lis l’Evangile, je fais confiance à Dieu et je cherche des pretres qui sont présents dans leurs paroisses et pour leurs paroissiens et Dieu reconnaitra les siens…j’espère en faire partie malgré mes imperfections

  4. John-Paul dit :

    Shlomo Sigismund Freud, ce juif apostat, s’est battu toute sa vie avec la notion de FAUTE et donc avec la notion de CULPABILITÉ qui n’est possible que par rapport à une LOI morale, dont la première est « UN SEUL Dieu tu adoreras », la deuxième « tu ne tueras pas », la Troisième « tu ne commettras pas d’adultère ».
    La notion de faute implique une prise de conscience, une RECONNAISSANCE qui permet la   RÉPARATION libératrice. Seule la reconnaissance et la réparation au moins symbolique permet une vraie libération et un nouveau départ.
    Les patients se débattent souvent avec la « réparation » d’une faute, qu’ils n’ont pas toujours commise personnellement, mais à laquelle ils sont « obligés » d’apporter réparation.

    La société occidentale hédoniste matérialiste ne supporte pas la notion de faute (donc de loi transcendante) qui limite la pseudo-liberté qui est la soumission aveugle et infantile à la toute puissance du désir. Il se crée une véritable addiction.
    Il est donc impératif de supprimer Dieu pour supprimer toute possibilité de référence à une loi, et ce faisant permettre à l’addiction de perdurer.
    Inversément affirmer Dieu c’est reconnaître l’existence d’une loi qui dépasse notre désir, dépassement libératoire, tout autant que jubilatoire.

    John-Paul LUCAS

  5. Daniel dit :

    Pour appuyer les commentaires de Lardeau. Il y a pire :
    – Les prêtres depuis des décennies marient un peu n’importe qui, ça fait entrer les oboles et augmenter les statistiques à la gloire de la catholicité.

    – De plus, les préparations au mariage sont très en dessous de ce qu’elles devraient être (d’ailleurs c’est une généralité pour toutes les autres préparation aux sacrements et à la foi et à la vie chrétienne) les prêtres sont en effet très occupés par des tâches de gestion et laissent leur rôle à des laïcs de bonne volonté … Viennent à ces réunions des couples en concubinage avec parois des enfants et qui viennent de décider de se marier ! (on ne les reverra pas après, c’est comme pour les baptisés et les parents qui font baptiser leurs enfants et qui ne savent même pas faire le signe de croix)

    – Enfin, si vous suivez ce qui se dit en aumônerie lycéens et étudiants il n’y a rien sur la fidélité, la pureté, etc.

    Oui, l’Eglise peut faire son mea culpa

    1. Shimon dit :

      Shimon @ Daniel
      « si vous suivez […] il n’y a rien sur la fidélité, la pureté, etc. »
      Certainement, cela manque cruellement, mais il faut beaucoup de savoir faire et de courage pour parler de fidélité et de pureté à des adolescents en pleine poussée hormonale et se développant dans une société où la pornographie règne en maître. Ils seront évidemment raillés par leurs petits camarades s’il n’ont pas de relations sexuelles précoces. Quant à relier la sexualité à la procréation il n’y a rien de plus « ringard ». Notre société ne leur présente comme raison de vivre que la jouissance à tout prix.
      Les prêtres, religieux et religieuses, devraient pouvoir montrer la joie d’assumer leur continence librement choisie par amour. Mais dans un monde qui leur reproche ce célibat, qui a demi-mots les traite de tarés, d’anormal voire de pervers, ce n’est pas là non plus une chose facile
      Les juifs et les musulmans ont sur « l’éducation à la sexualité » une toute autre attitude ; ils ne craignent pas d’aller à contre-courant d’une société hédoniste-matérialiste.
      Shimon LEVI

  6. John-Paul dit :

    Il est urgent de remettre en valeur la fidélité et la chasteté, ces vertus souvent difficile à vivre au quotidien, mais qui sont à la base de l’épanouissement authentique de toute personne.
    Il est urgent de réagir au « tout sexuel » de la société occidentale qui se sert de la jouissance sexuelle dévoyée pour asservir à la consommation et à l’argent.
    Le plaisir partagé est un bien (et même un devoir) lorsqu’il construit des relations personnelles respectueuses, joyeuses, libératrices. Il est destructeur et ravageur lorsqu’il se fait dans une recherche effrénée de satisfaction égoïste, asservissantes et finalement tristes ; mais cela tout est fait pour le cacher.
    John-Paul LUCAS

  7. Shlomo dit :

    Ce n’est pas à l’homme chaste à avoir honte de sa chasteté, c’est à la victime d’une sexomanie obsessionnelle compulsive a avoir honte de son assuétude, de son esclavage.
    Shlomo.