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Une nouvelle affaire de fin de vie devant la justice

Commentaires (6)
  1. Harvey dit :

    Médecin, il m’est arrivé pendant mes gardes aux urgences, devant la nécessité de placer en réanimation avec assistance respiratoire et monitoring cardiaque plusieurs patients se présentant en même temps, de devoir, compte tenu des lits disponibles, faire un choix, une très cruelle sélection.
    Les moyens de la médecine et des médecins seront toujours limités.
    Le choix, c’est toujours un homme seul qui en porte la responsabilité, qui est le responsable ultime, même après avoir discuté avec ses confrères et pris tous les avis possibles, écouté tout le monde. Les choix thérapeutiques je les fait en âme et conscience, en tenant compte, autant que faire se puisse, des demandes du patient, en tenant compte de ce que je considère être son intérêt, mais aussi en tenant compte des intérêts des autres patients dont j’ai la charge.

  2. John-Paul dit :

    Je ne suis ni anesthésiste-réanimateur, ni cardiologue ni néphrologue en charge de dialyses, et surtout je n’ai (ni ne doit avoir) aucune connaissance du dossier de cette personne particulière. Il m’est impossible de dire quelque-chose sur ce cas particulier.
    Je ne sais si vraiment la dialyse de cet homme pourrait provoquer un infarctus ou si c’est une vue de l’esprit ; et quand bien même cela entraînerait à coup sur un infarctus, si c’est le choix de ce patient il doit être, dans la mesure du possible, respecté.
    Une insuffisance rénale terminale entraîne une augmentation de l’urémie finalement mortelle, mais précédée d’une grande asthénie et de confusion mentale. Les infarctus sont en général douloureux et s’ils sont étendus, mortels. Le plus souvent on meurt lucide et conscient.
    Nous sommes tous mortels et la vie est irréversible. Mais, dans la mesure des possibilités d’un centre ou d’un service, tout homme a le droit de choisir d’accepter ou de refuser un traitement. Mais il est indispensable qu’il soit complètement informé des risques et des complications possibles.

  3. Shimon dit :

    “les meilleurs soins possibles” d’accord, mais peut-on exiger d’un médecin qu’il pose un acte qu’il estime inutile?

  4. Shimon dit :

    Laisser mourir n’est pas tuer.
    Il y a une grande différence entre ne pas “brancher” ou “débrancher” et faire une injection pour provoquer la mort.
    La mort est un processus naturel qu’il faut savoir respecter.
    Le mourir fait partie de la vie.

  5. Shlomo dit :

    Aider à vivre et ne pas tuer, telle est et doit être l’éthique médicale.

    Ne transformons pas les médecins en bourreaux ou en exécuteurs aveugles de décisions inhumaines fondées sur un refus de la valeur de TOUTE vie.

  6. gerard dit :

    Vouloir se prendre pour DIEU a un cout ,et ses Âmes ces super cerveaux son bien coi devant leurs âneries et trouvent la solution en se référant a Adolphe =se qu’ils veulent c’est la solution final?on connait le résulta .