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Vincent Lambert : nouvel arrêt de mort

Commentaires (6)
  1. christiane dit :

    Le docteur Eric Karigé est catholique pratiquant, il semblerait mais tout comme le pape François qui se met, au cours de sa dernière encyclique, à douter de la divinité du Christ —– pas étonnant que les évêques se rapprochent des imams, des rabbins, des pasteurs pour concélébrer en leur compagnie ——- et un catholique
    ” pratiquant ” de l’ église conciliaire peut très bien considérer que la vie n’a rien de sacré.

    1. Cécile dit :

      Chère Christiane
      À lire votre commentaire, je vous conseille de douter de votre compréhension personnelle du texte plutot que de douter de la foi de notre Saint Père. Ce sera plus sage.
      Ainsi, vous aurez la démarche humble de chercher à vous faire expliquer le texte que vous ne comprenez pas par un prêtre ou toute personne qui le comprend bien.
      Bien fraternellement et en union de prières

  2. Sylvie Houbouyan dit :

    La vie est sacrée. Mais la mort aussi devrait être sacrée et non pas indéfiniment retardée par des machines sur un lit d’hôpital.

  3. Anne Lys dit :

    Il ne me semble pas que le pape ait exprimé le moindre doute sur la divinité du Christ.

    En revanche, qu’un “catholique pratiquant” estime qu’il peut infliger à une personne en “état de conscience minimale”, mais conscience tout de même, les abominables souffrances de la soif et de la faim sous prétexte qu’il a cru discerner un désir de mort chez cette personne, cela me laisse pantoise.

    Car si son patient peut exprimer, d’une façon suffisamment claire pour que ce médecin le perçoive, le désir de voir abréger sa vie, c’est que sa “conscience minimale” n’est pas si minimale que cela, et donc qu’il y a un risque important qu’il ressente et la soif, et la faim.

    Et bien entendu, il ne suffit pas que quelqu’un exprime le désir d’en finir avec la vie (surtout si cette expression n’est pas claire aux yeux de tous, mais même si elle l’était) pour qu’un médecin décide de l’assister dans le suicide qu’il désire. Le suicide assisté n’est pas (pas encore) autorisé en France !

    En fait; le fait d’être catholique et ce que cela implique en matière de respect de la vie compte apparemment fort peu pour ce médecin devant le plaisir qu’il éprouve à se savoir maître de la vie et de la mort, d’usurper le rôle de Dieu ! un orgueil proprement diabolique, plus infâme encore de se draper dans le mensonge en se disant “catholique”, sans même dissimuler que sa décision n’a aucun fondement ni légal, ni médical (il n’a pas discerné clairement un refus de vivre chez sa victime, il se contente de la “suspecter”, et cela lui suffit pour tuer !)

    Il me semble qu’une seule chose pourrait le contraindre, bien malgré lui, à cesser de jouer cet affreux rôle du “catholique” jouant de lacunes de la loi pour assassiner un innocent : ce serait que le pape, averti, lui demande personnellement et officiellement de renoncer : dans ce cas, il lui faudrait soit se soumettre (ce que j’espère, et pour Vincent Lambert, et pour l’âme du Dr Kariger), soit quitter son masque de “catholique”.

    Il doit y avoir moyen de joindre le pape, par la nonciature et en lui écrivant directement à la maison Sainte-Marthe : il paraît qu’il prend connaissance des lettres qui lui sont adressées, même s’il n’y répond pas toujours; Et bien qu’il n’ait pas beaucoup de relations personnelles en France, il y a tout de même des gens qui doivent pouvoir s’adresser à lui, ne serait-ce que Mgr Aillet ou Mgr Rey, ou Mgr Barbarin, entre autres…

  4. Roger AUBERT dit :

    “Nul n’est tenu à des moyens extraordinaires pour le maintien de la vie.” Voilà la position de l’Eglise.

    1. Jeanne Smits dit :

      L’administration de nourriture (l’équivalent de pots pour bébés) à Vincent Lambert ne relève pas des moyens extraordinaires : il ne s’agit pas d’un traitement mais d’un soin qui, une fois la sonde installée, s’administre simplement et concourt à préserver sa vie en le nourrissant, ni plus, ni moins. Il n’est pas dans le coma, il n’est pas malade, il n’est pas en fin de vie. Dès lors qu’on prétend retirer cette alimentation en vue de le faire mourir, et non parce que l’alimentation le ferait souffrir ou s’avérerait inutile car incapable d’assurer sa subsistance, il y a euthanasie.