Rome

La peine de mort empêche la conversion du pêcheur

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Commentaires (8)
  1. coco dit :

    Et Jacques FESCH alors?????? Désolée pas d’accord.

  2. Hervé Soulié dit :

    Je suis bien d’accord avec le post précédent : et Jacques Fesch ???
    Le pape s’aventure une fois de plus imprudemment sur un terrain glissant (pour lui).
    Il a certes le droit de déplorer la peine de mort, et d’ailleurs Jean-Paul II l’a fait avant lui, mais pas sur la base de cet argument erroné selon lequel la peine capitale empêche le condamné de se convertir.
    Et puis faut-il rappeler qu’une possibilité de conversion, et de rédemption subsiste, ô combien, après la mort…

  3. Pauvre pécheur que je suis dit :

    Avant «Satan va t’envahir» et «l’un d’entre vous va me trahir,»

    Pendant « je ne connais point cet homme» et « mon ami, c’est par un baiser que tu me trahis !»

    L’un a cru en la miséricorde et l’autre s’est pendu ! + + +

  4. yr dit :

    C’est urgent de la réaliser l’abolition de la peine de mort pour l’innocent mais pour un criminel une sentence justifiée peut au contraire amener à une conversion cela s’est vérifié pour certains.
    La prison ne joue pas son rôle de ré-éducatrice. Tout condamné devrait avoir les moyens de s’amender et de pouvoir corriger ses défauts dangereux dans le cadre de sa détention et non le mettre juste à l’écart (au frais du contribuable) prêt à repartir dès sa libération.
    Lorsqu’un être, après de nombreuses condamnations continue de faire mal à ces contemporains, la justice veut que ce moyen radical soit utilisé pour préserver la population de ce barbare. La peine de mort réservée pour les crimes odieux et barbares devrait être la peine extrême pour en finir avec un être qui refuse de s’amender. Dans ce cas la justice humaine remet à Dieu sa créature indigne de continuer à vivre sur la terre.
    Pour cela il faudrait vivre dans un état réellement chrétien !

  5. Michel G. dit :

    En plus de Jacques Fesch, il conviendrait de signaler le cas du condamné à mort “Pranzini”, pour la conversion duquel pria la petite Thérèse de Lisieux, âgée à l’époque de quatorze ans.

    Voici un extrait de Wikipedia:
    Elle ressent à cette époque le besoin de prier pour la conversion des pécheurs. Les journaux parlent alors abondamment d’un condamné à mort, Henri Pranzini, qu’ils présentent comme un monstre, car il n’a jamais exprimé le moindre regret de ses meurtres. L’exécution doit avoir lieu au cours de l’été 1887 et Thérèse décide d’obtenir sa conversion. Elle fait pour cela des sacrifices et prie plus intensément encore. Confiante dans la miséricorde de Dieu, elle lui demande un simple signe de conversion afin d’être encouragée dans ses prières. Lors de son exécution, Pranzini refuse de voir le prêtre mais, au dernier moment, il se retourne et embrasse la Croix avant de mourir.

    De toute évidence, Thérèse n’a pas prié pour l’abolition de la peine de mort, mais pour la conversion du pécheur…

  6. Françoise dit :

    Qu’en disent les USA, la Chine, l’Iran, l’Arabie saoudite, le Japon ?

  7. Françoise dit :

    De nombreux innocents sont pris en otage par des groupes radicaux islamistes qui exigent la libération de tel ou tel de leurs “confrères” purgeant des peines de prison après des attentats meurtriers. Si ces derniers étaient exécutés (d’ailleurs ils souhaitent mourir pour entrer au Paradis), cela sauverait sans doute la vie à tous ces innocents pris en otage et souvent exécutés. On pourrait à la limite parler de légitime défense préventive…

  8. Tite dit :

    Tout condamné à mort, jusqu’à la dernière minute de sa vie, à la possibilité de se repentir.

    Que fait-on du droit des victimes à la repentance, à la conversion, à l’absolution, aux derniers sacrements ?

    “Attendez monsieur l’assassin ! S’il vous plaît, avant de me tuer, allez chercher un prêtre ! ”

    DE QUI SE MOQUE T’ON ?

    Par la peine de mort, le monstre peut trouver sa rédemption.

    Si la peine de mort est bien définie, encadrée (assurance que le coupable est bien le bon, assurance qu’elle s’applique à des cas bien particuliers [meurtre d’enfants, de personnes âgées, vulnérables, aggravation des faits par sadisme, actes de torture…], où est le problème ?

    Les victimes, leurs familles n’ont que le droit de mourir en silence… et l’abolition de la peine de mort n’est qu’une farce sordide dès lors que la perpétuité instaurée à sa place n’est presque jamais appliquée.

    De plus, cette peine avait le mérite d’être dissuasive. Quand elle existe, le voyou y réfléchit à deux fois avant d’occire… à part les fous.

    La miséricorde, la charité, c’est s’évertuer à ne pas laisser faire le Mal.
    La compassion, c’est à ceux qui restent de décider s’ils en auront pour les assassins de leurs enfants, parents, amis…