Summorum Pontificum

A propos de l’obéissance

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Commentaires (4)
  1. PM de Montamat dit :

    Ce texte va sans doute faire couler beaucoup d’encre…
    Mauvais raisonnement(s) et conclusion inepte: on nous dit que c’est affaire de salut – ‘salus animarum…’ contre le titre de l’article qui parle d’obéissance – et qui plus est dans l’Eglise… Alors, ne devrait-il pas être question de la vertu de religion ?
    Sur ce sujet central et largement débattu depuis des dizaines d’années, le texte est très faible de nous dire: ne nous changez rien, laissez-nous faire l’expérience de la Tradition.

  2. Qon quijote dit :

    ce texte me parait un résumé de ce qui se passe aujourd’hui dans l’église conciliaire, des abus en tout genre avec sacrilèges à la clé: et voici quelques exemple dans notre diocèse grand fournisseur de prêtres et de missionnaires dans les années 1900 jusqu’à 1970: plus personne au séminaire, l’évêque qui avant d’être évêque professait que la présence réelle n’existait que pendant la messe et qui aujourd’hui se permet de dire qu’une église n’est consacrée que lorsque les fidèles sont à l’intérieur, n’ordonne que des hindous et il faut voir le genre de cérémonies! plus de prêtres pour les enterrements,(sauf pour les politicards qui ne mettent jamais les pieds à l’église ,ou les syndicalistes ou parfois même les FM par contre les personnes pieuses bien pratiquantes n’ont droit à rien) remarquez les laïcs prêchent, bénissent et encensent à qui mieux mieux, et on applaudit même pendant ces enterrements à la marlon-branzo. Lors d’une première communion à des enfants qui ne vont jamais à la messe, mais on leur fait faire la première communion( puis on leur fera faire la communion solennelle , ça fait bien dans les statistiques!) une dame qui va prendre l’hostie dans la main en prend un morceau et dit à son bambin de 5 ans de goûter! ce même jour à cette cérémonie, un pagaïe pas possible et un curé incapable de faire régner l’ordre. et on pourrait continuer la liste, cela fait bien longtemps que je n’accepte plus d’aller à ce genre de simulacres et j’ose espérer que dans d’autres diocèses ils sont plus vernis de ce côté-là . En tout cas la suppression de la confession personnelle, la communion sur la main et de dire en permanence que tout le monde ira au ciel,(une autre hérésie contre l’enseignement de l’Evangile + toutes les autres) a vidé les églises et les prêtres au lieu de passer le plus beau de leur temps en réunion ferait mieux de s’occuper de leur fidèles et montrer qu’ils sont prêtres: au minimum le clergyman!

  3. jpm dit :

    Le sujet reste à aborder car nous ne sommes plus dans un pontificat reçu du Christ et des Apôtres mais dans un pontificat selon la théologie du peuple. Le pape est un chef d’orchestre qui laisse chacun jouer sa partition au propre et au figuré …au nom d’une unité multifacettes.
    On ne peut, me semble-t-il, omettre cette situation qui culmine dans la théologie de la rencontre.

  4. Pour être franc :

    – je préfère ce que dit R. de Mattei à propos de l’obéissance des fidèles, face à des “gens d’Eglise” défaillants, surtout s’il y a parmi eux le pape et les cardinaux. L’éminent professeur – et personnalité politique aussi – a fait plusieurs conférences sur ce thème fin 2015, lors de “l’affaire Laetitia Amoris” et tout dernièrement lors de la “marche pour la vie” organisée à Rome en mai dernier (on pourrait recommander RC d’en faire communication sur son site, après traduction, bien sûr : je peux même la réaliser, gratuitement, avec l’accord de l’auteur si possible).
    Roberto de Mattei évoque “le principe de nécessité” qui doit conduire les fidèles étant EUX AUSSI comme on le sait une source du magistère de l’Eglise (au travers du “sensus fidei”), à vivifier ce magistère par des paroles et par des actes surtout à un moment où les pasteurs se montrent défaillants sur ce point ;

    – ce n’est pas la peine de chercher midi à quatorze heures : le concile Vatican II a produit de mauvais fruits. La plupart de ses textes, surtout s’ils sont “pastoraux”, doivent être invalidés parce qu’ils sont à la source de toutes les dérives que cite opportunément M. Maugendre.
    Il faut reprendre le fil des conciles précédents et ne plus “absolutiser” Vatican II. Car après tout, et sur le fondement de “lex orandi, lex credendi”, si la liturgie a été aussi malmenée, comme jamais peut-être (aux historiens de le vérifier), c’est parce que le concile Vatican II, après tout, par des textes non magistériels (avec infaillibilité à clef, doit-on préciser), et par des omissions VOULUES, l’a voulu ainsi. C’est ce qu’a fini par comprendre Mgr Lefebvre, celui qui eu le plus de courage me semble-t-il, pour ouvrir les yeux sur ce phénomène et pour sauver ce qui pouvait être sauvé de cette source de vérité qu’est la liturgie (M. Mosebach, partie prenante du mouvement “Summorum Pontificum” dit la même chose lorsqu’il évoque le thème de la liturgie dans ses conférences ou ses essais).

    Mais, voyez-vous, ce n’est pas Mgr Lefebvre qui sera canonisé très prochainement, mais Paul VI qui l’a persécuté : voilà la perversité de Vatican II. Pourquoi M. Maugendre ne le dit-il pas tout bonnement ?
    Je me souviens du titre d’une brochure du P. Vinson qui dit tout ce qu’il faut dire : “Quand l’obéissance est un péché”.

    Il faudrait aussi que le “peuple Summorum Pontificum”, en France en particulier (pas chez les Transalpins et les Etats-Uniens : c’est différent) “se bouge un peu” (muoversi) et ait un peu plus le sens de la charité en actes pour faire savoir que, lui aussi, participe à la fonction magistérielle de l’Eglise, notamment au travers de la liturgie. Car comme dirait un auteur dont je tairai le nom : “On ne mendie pas un juste droit, on se bat pour lui”.