Divers summorum

Il s'occupe des drogués et célèbre la messe tridentine

Commentaires (5)
  1. Thierry dit :

    Bravo,à ce prètre bien que je ne voie pas ce qu’il y a d’étonnant!Un simple exemple,st Jean Bosco portait bien la soutane,non?

  2. Luc dit :

    Bon exemple, qui prouve le mouvement en marchant – je veux dire qui est une réfutation vivante des élucubrations des Golias et autres quand ils nous serinent que “au lieu de s’occuper de différences rituelles et se revêtir d’habits somptueux loin de la simplicité de l’Evangile, il faut s’occuper des pauvres, des exclus” etc. etc. Minable dialectique! Comme si l’un et l’autre étaient incompatibles! C’est ce que prouve ce prêtre lausannois. Merci à lui pour son action – sa double action. Il met doublement en pratique les préceptes évangéliques.

  3. Kris Vancauwenberghe dit :

    Bien d’accord avec Luc, c’est une réfutation-par-le-fait des blablas des gaillotins et autres, qui opposent péremptoirement attachement à la tradition doctrinale et liturgique d’une part et esprit de pauvreté et action sociale de l’autre.
    Ceci dit, personne ne semble avoir relevé cette phrase “Mon but n’est pas de les convertir, ni de les sortir de la drogue, plutôt de partager une rencontre”. Ah bon, l’abbé Mas ne pense pas qu’il faille prêcher l’Evangile à toute créature? Il estime que c’est un service à rendre à ces pauvres toxicomanes que de les priver de la connaissance du Christ et du salut? Il ne cherche même pas à les tirer d’affaire sur le plan naturel: “Mon but n’est pas de les sortir de la drogue”.
    Il fait du beau travail en visitant ces drogués mais son ambition est très minimaliste. Dommage.

  4. Denis Merlin dit :

    @ Kris Vancauwenberghe

    Un catholique n’est pas prosélyte. Il prêche l’évangile, c’est différent.

    Dans les “Fioretti”, frère Léon raconte que saint François lui avait demandé d’aller “prêcher l’évangile” dans les rues d’Assise. Ils se promènent ainsi pendant un certain temps dans les rues d’Assise sans desserrer les dents.

    A leur retour au monastère frère Léon fait remarquer qu’ils devaient “prêcher l’évangile”, mais qu’ils n’avaient rien dit. Saint François lui fait comprendre alors qu’ils ont prêché l’évangile par leur façon de porter l’habit, de marcher, par leur aspect recueilli.

    Et c’est Mgr Lefebvre qui racontait cela ! Pour appuyer le port de la soutane et faire comprendre son importance.

    Le pape dit pareillement que le catholique n’est pas prosélyte. Il aime les gens tels qu’ils sont.

    D’où l’ambition de ce prêtre n’est pas non plus de les “sortir de la drogue”, ni de les “convertir”.

  5. Kris Vanbcauwenberghe dit :

    A Denis Merlin: j’ai peur qu’il y ait une légère confusion. Je n’ai pas parlé de prosélytisme, j’ai parlé d’absence de visée de conversion et même de volonté de les sortir de la drogue. Je suis bien d’accord avec les exemples que vous donnez mais ils confirment plus ma position que la vôtre. En effet, en prêchant par l’exemple on prêche, on vise à convertir. Le but est bien celui-là, et on emploie simplement des moyens plus indirects. En revanche, quand on dit que le but n’est ni de convertir ni de sortir de la drogue, eh bien les mots veulent dire ce qu’ils veulent, le but n’est pas celui-là. Ca me paraît clair.