Le livre de la semaine

Réforme de la réforme : les mots de la messe

Commentaires (9)
  1. MALBOS Isabelle dit :

    d’aucuns avaient déjà regretté les traductions “allégées” du latin en français, même du grec en latin : “et ne nos inducas” : comme si Dieu nous poussait à être tentés ! Il faudrait sans doute, là, demander à nos frères catholiques de langue araméenne comment prier le “notre Père”

  2. senex dit :

    Très juste.Dans ce “confiteor” de la “messe Bugnini”,exeunt la Sainte Vierge, et les anges et Saint Michel)les Apotres,saint Jean Baptiste,Saint Pierre et Saint Paul, et tous les saints et Saint Baptiste en particulier.On ne me fera pas croire que SS Paul VI a voulu en toute lucidité et liberté cette “purge” qui élimine la “Mère de l’Eglise”, son saint Patron de Baptême et son Nom de Pape.Bizarre mon cher cousin,Vous avez dit bizarre ….L’enquête se poursuit….

  3. senex dit :

    Ps /La confession se fait devant Dieu et la Cour céleste prise à témoin, et participante du jugement dans la première partie du vrai confiteor.La deuxième partie supplie Cette Cour céleste et l’Église militante d’intercéder pour nous.Cela à quand même plus d’allure…

  4. Luc Warnotte dit :

    Feu Mgr Dangoisse, chanoine et doyen du chapitre cathédral de Namur, décédé le 22 août dernier. RIP.
    C’était un personnage! Plein de caractère mais affectueux et attachant. Un prêtre qui aimait l’Eglise et se dépensait sans compter. Sur le plan du fond, il était souvent décevant, dans la demi-mesure, c’est vrai. Très proche de Mgr Léonard sur le plan personnel, il l’était aussi par la pensée: ses conceptions liturgiques, qui allaient rarement plus loin que la critique des “abus”, étaient similaires à celles de son évêque. Ce livre en est un exemple typique.

  5. Erasmus Minor dit :

    @senex ; avant de dire n’importe quoi, on se renseigne ! Le texte officiel du Confiteor en français est le suivant : “Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères,que j’ai péché en pensée, en parole, par action et par omission ; oui, j’ai vraiment péché.
    C’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi, mes frères, de prier pour moi le Seigneur notre Dieu”.

    Si je lis bien, la Vierge et les saints sont toujours là !

  6. senex dit :

    Erasmus @ je savais que vous écririez exactement ce genre de critique. J’aimerai un peu plus de courtoisie dans vos critiques,ça ne gacherait rien …Il est des gens qui comprendront ce que je dire, c’est l’essentiel.Bien à vous….

  7. fauche gérard dit :

    Les évêques de France sont en train de travailler sur la traduction de la dernière édition du Missel romain dans sa forme ordinaire. Ils peuvent peut-être s’inspirer de ce travail.
    Prions pour que leur travail permette déjà une première réforme.
    Elle ne sera pas la dernière.
    De toutes les façons c’est l’Eglise qui nous donne la formulation de sa prière publique qui s’appelle la liturgie.
    Rappelons-nous sans cesse qu’Elle a une âme et que cette âme qui l’inspire et l’empêche d’errer dans la foi c’est l’Esprit-Saint.
    Ensuite voyons bien la richesse des multiples familles rituelles dans l’Eglise catholique et sachons reconnaître dans chaque rite et chaque forme rituelle leurs richesses et parfois leurs pauvretés (par rapport à telle autre forme ou tel autre rite).
    Il y a une richesse symphonique et aucune forme ou aucun rite n’épuise à lui tout seul toute la richesse liturgique de l’Eglise.
    Il y a toujours un équilibre à tenir, n’est-ce pas ?

  8. Virginie Delcourt dit :

    M. Fauche, il y a bien entendu des richesses et des pauvretés relatives des différents rites mais il ne s’agit pas ici des qualités respectives des différents rites traditionnels, qui ont grandi de façon organique. Quand un rite est fabriqué en bureau par une équipe de professeurs (qui, par ailleurs, se soucient très peu de la théologie), il ne faut pas être trop surpris que ce rite soit pauvre comme Job.

  9. gérard fauche dit :

    C’est vrai : il peut être pauvre mais aussi valide et licite car reconnu par l’autorité compétente.
    Je suis d’accord avec vous.