Revue de presse

Roberto de Mattei répond à ses critiques.

Commentaire (1)
  1. Jacques dit :

    …”On m’a reproché de négliger les documents du concile ou de les interpréter en termes de discontinuité par rapport à la Tradition de l’Église”…
    Et pourtant, c’est à la lumière de la Tradition que les textes conciliaires doivent être interprêtés, et pas autrement. Tous les textes ambigus (il y en a trop, hélas) ou contraires à la Tradition doivent être rejetés. C’est une constante dans le Magistère de l’Eglise qu’un enseignement passé ne peut en aucun cas être contredit par un enseignement nouveau.
    Le dogme EENS (extra Ecclesiam nulla Salus) défini au concile de Latran IV ne pourra JAMAIS être contredit, n’en déplaise à des cohortes de (faux) écuménistes.
    Je suis agréablement surpris que Mr De Mattei ait relevé comme moi l’incohérence introduite dès l’ouverture de Vatican II par Jean XXIII consistant à interdire strictement la moindre discussion sur le Communisme pendant le Concile (pour d’obscures raisons propre à ce Pape). Toute tentative en ce sens, il y en eut, fut impitoyablement écartée. Comment un concile, appelé à son de trompe pour traiter des grands défis qui se posaient à l’Eglise au milieu du XXe siècle, pouvait il ainsi délibérément s’ouvrir sur une telle censure? A moins que le Pape Jean n’ait considéré que le Communisme ne posait aucun problème particulier à l’Eglise?
    Aucun des média si prompt à dénoncer la liberté de parole, sauf peut-être la presse catholique traditionaliste n’a relevé ce fait étrange.