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Évêque de Pamiers : « Le cléricalisme, voilà l’ennemi ! »

Commentaires (16)
  1. Treyville dit :

    Très bien. Très bien.

  2. Le Jourdain dit :

    Sans le prêtre, pas de messe ! Son rôle est donc fondamental en particulier dans la consécration des hosties
    L’homélie, elle, est un cours où les élèves n’ont pas droit à la parole !
    Peut-être une réflexion à envisager ?
    Les prêtres doivent aussi se rendre compte que les laïcs ont une connaissance des Ecritures importante pour beaucoup d’entre eux, et une homélie verticale où celui qui écoute ne peut échanger laisse une certaine frustration dans l’Assemblée des fidèles.
    Et si la Messe se faisait sans homélie ? Et si on rétablissait un dialogue comme dans les synagogues du temps du Seigneur ?

    1. Eve dit :

      Le Jourdain,
      Vous proposez ” Et si on rétablissait un dialogue comme dans les synagogues du temps du Seigneur ?”.
      La Messe n’a pas été instituée par les Apôtres pour être une séance de débat d’opinions.
      Si, on se pose des questions sur l’Homélie, il est possible d’en parler avec le prêtre, mais après la Messe.
      Il existe aussi, dans des paroisses des personnes qui se réunissent avec ou sans prêtre, pour une
      Lectio Divina sur l’Evangile du Dimanche suivant.

      Alors, restons en paix pendant la Messe. Le geste de paix est suffisant comme échange.
      De plus, certains prêtres invitent les fidèles à frapper dans les mains !!! Cela fait mal.
      Et cela ne s’arrête pas là, il y a aussi certains chants, charismatiques (?) qui sont rythmés rock ou pop rock…
      qui font que les corps s’agitent… La Messe n’est pas une séance de bal ni de débats.

      Le Pape François a bien dit, il faut le souligner, il y a quelques mois “la Messe n’est pas un spectacle !”

      Le problème depuis le mois d’Août est l’utilisation du mot “cléricalisme” dans une signification nouvelle, totalement différente du sens initial.
      “Le cléricalisme” est devenu le bouc émissaire pour évacuer les actes odieux.

      Mais en même temps, le nouveau “cléricalisme” désigne aussi toutes autorités, bonnes, dans l’Eglise.
      Et ainsi pour charger le bouc émissaire “cléricalisme” des actes criminels, on en a profité pour charger massivement les saintes responsabilités dans l’Eglise. Et cette dernière charge est mauvaise.

      Il faut écarter les brebis galeuses pour arrêter toute contagion.

      Pour autant l’ensemble du clergé qui a toujours respecté son engagement clérical et les responsabilités qui en découlent ne doit pas être attaqué par le mot “cléricalisme” sens nouveau.
      L’Eglise ne peut pas être salie par les fautes des pécheurs.
      Lorsqu’une église est profanée par un acte matériel, il y a des cérémonies de réparation prévues.

      Il faut de même des cérémonies réparatrices de ces maux moraux, en plus de la prière personnelle et du jeûne de chacun. Il ne faut pas changer les responsabilités du clergé mais réapprendre la Morale et les Commandements de Dieu.
      Que chacun reste à sa place, dans le respect de l’Eglise et de ses Lois et ne convoite pas la place des clercs s’il n’est pas capable d’être consacré.

      1. Jack dit :

        Bien d’accord avec vous. 95% des prêtres sont de bons prêtres qui ont tout simplement besoin d’un évêque orthodoxe qui les “cadre” au lieu de leur laisser la bride sur le cou dans toutes sortes d’innovations douteuses, encouragés en cela par quelques bigots laïcs modernistes qui font la loi dans leurs paroisses, au nom d’un sacro-saint “dialogue” qui ne mène nulle part.
        On voit bien ou veut en venir l’évêque de Pamiers. Cette “co-responsabilité” qu’il appelle de ses voeux est une façon de se décharger de sa responsabilité d’évêque face à la crise en cours et à la tempête qui s’annonce.
        Quand le navire est sur le point de couler, c’est l’équipage qui décide à la majorité quelles sont les décisions à prendre… Alors à quoi bon un capitaine?

      2. Le Jourdain dit :

        Je ne suis pas certain que l’homélie ait été instituée par le Seigneur ?
        Et voir le prêtre pour argumenter un élément de son homélie après la messe n’apporte rien à l’assemblée des fidèles, n’est ce pas ?
        La Messe est le culte au Père en rappelant le sacrifice de son Fils Notre Seigneur pour nous sauver.
        Mais j’ai entendu tant d’homélies où le prêtre disait des choses qui pouvaient troubler la foi
        Oui j’affirme que l’audition d’une homélie sans pouvoir recadrer éventuellement le prêtre est un élément négatif dans les rapports entre les fidèles et leur prêtre

    2. copyright dit :

      Je veux être enseigner à la messe. Même si avec le vide, la tiédeur et la longueur(!!) de certaines homélies, la question de sa suppression m’est souvent passée par la tête..mais non, ce sont aux prêtres d’apprendre à faire de belles homélies : courtes (5 minutes), centrée sur un seul point (sans partir sur plusieurs enseignement). C’est le rôle du prêtre que d’enseigner les fidèles sur les vérités chrétiennes.

      Je fuis tous les groupes ou l’on demande à tout le monde de participer et d’exprimer son opinion – généralement fort peu intéressante. Comme si tout le monde “savait” ! C’est de la démagogie..j’aime écouter ceux qui savent et cela nourrit ma réflexion. Comme le souligne justement Eve, il existe des groupes de discussion/lecture, etc. dans les paroisses qui permettent les échanges, en dehors des messes et pour ceux que cela intéresse.

    3. Jean Rascol dit :

      “L’assemblée célèbre, le prêtre préside” dit le théologien Pierre-Marie Chauvet. En principe, un prêtre ne peut célébrer la messe sans une assemblée minimale.

  3. KIBOO dit :

     « Il posa délicatement sur le guéridon son petit poing fermé, sans doute dans l’illusion de marquer ainsi son indomptable résolution de vivre et mourir à l’avant-garde de son siècle. La hardiesse de ce prêtre ingénieux n’abuse toutefois personne que lui. Sa lâcheté intellectuelle est immense. Impuissant à la concevoir, car son être tout entier défaillant échappe à n’importe quelle méthode loyale de mesure, ne présente aucun point fixe, il n’en a pas moins la conscience obscure de ce qui lui manque et il ressent ce manque au plus creux et au plus chaud de son âme chétive et caressante : sa vanité » (L’imposture, Bernanke, Pléiade, p. 387). 

    C’est lui le clérical………
    Rien ajouter à la citation de Bernanos

    1. Eve dit :

      KIBOO,
      Si, on peut ajouter, la pose très décontractée !

  4. Etienne dit :

    Très bien ? Non.

    – Evoquer le cléricalisme selon Bergoglio… C’est promouvoir le cléricalisme des pseudo-conciliaires, lequel s’est révélé virulent et même agressif.
    – Co-responsabiliser… C’est aussi dé-responsabiliser.

    Les médications proposées ont démontré leur nocivité et, en toute absurdité, on veut augmenter les doses.

  5. Eusèbe dit :

    Que fait il devant ces moutons ? Veut il jouer au Bon Pasteur ? Il n en prend pas le chemin… Moi je pense qu’il rêve de les tondre…

  6. VB54 dit :

    Bonjour,
    Le débat n’est pas si facile. Les clercs, comme la société toute entière, ont trop souvent un peu perdu de vue la Réalité surnaturelle, divine, qui se fait chair et présente par l’Eglise du Christ et ses prêtres, à travers les sacrements et tout spécialement l’Eucharistie. L’Incarnation, et une fausse conception de la Charité, sont prétextes à une profanation de l’essentiel qu’est la Présence divine : tout est ramené à de l’humain et à la vie présente. Cette fausse conception de la Charité oublie que le royaume du chrétien est le Royaume des cieux, et non celui de César, et que tout le message du Christ nous appelle à voir les choses “à la mesure” de Dieu et de l’éternité, si j’ose cet oxymore (Dieu étant précisément sans mesure !). Il n’est par ailleurs que trop manifeste que les modernistes qui mettent en avant ce point de vue “incarné” se mettent surtout en avant eux-mêmes, au nom de victimes transformées en “symboles” c’est-à-dire en prétextes de Révolution. On ne connaît que trop leurs façons tranchantes, cassantes, méprisantes, typiques des révolutionnaires imbus d’eux-même à travers un faux idéal qui n’est que le rejet du réel et du prochain, et de Dieu.
    Mais, les défenseurs d’une tradition formaliste, et de rapports humains fondés sur l’autoritarisme et l’obéissance d’esclaves, offrent par ailleurs trop souvent la caricature de ce que rejettent ces révolutionnaires, et de ce que rejettent aussi des anciens qui ont connu l’autoritarisme et le cléricalisme. Péguy décrit tout cela dans son “Dialogue de l’histoire et de l’âme charnelle”… Le fidèle est appelé à Dieu et à la sainteté comme créature spirituelle : toute l’Écriture et la théologie, en passant par saint Paul et saint Thomas d’Aquin, font de la liberté et de la conscience les fondements premiers de notre humanité à l’image et ressemblance de Dieu, et de notre appel à devenir fils de Dieu. Or, certains clercs, confondant le pouvoir divin que leur a confié Dieu à travers la continuité apostolique dans l’Église du Christ, prétendent à une emprise sectaire, et à faire de leurs fidèles leurs jouets, terrorisés par la peur de perdre la grâce dont le prêtre a les clés. Comme peuvent le faire les psy, il y a là une soif qui n’est plus la Charité, exercée dans l’humilité, mais l’orgueil (diabolique, sous l’apparence de la “bonne cause”) d’exercer un pouvoir voire une emprise totale sur les autres hommes.
    J’ajoute qu’à l’époque actuelle (des temps derniers ? en tout cas de tous les égarements et perversités), la vérité surnaturelle est, pour le moins, occultée derrière le point de vue humain, jusqu’au niveau d’un concile et de tous les papes qui ont suivi. (Jusque là l’Église enseignait le point de vue surnaturel, aux catholiques appelés à entendre ce point de vue : le concile Vatican II et ce qui en a été fait semblent au contraire, dans une exaltation qui méconnaît la réalité du mal et avec elle celle du Salut surnaturel, s’adresser au monde, pour lui dire qu’il n’est pas mauvais mais déjà par vocation et anticipation enfant de Dieu ; ce qui est méconnaître la réalité du mal, et confondre la personne victime de ses erreurs et égarements, avec le mal des erreurs et égarements !). Il semble donc qu’on soit aux temps annoncés d’éclipse, et même d’apostasie et de faux prophètes, et que chacun soit face à sa responsabilité de suivre de tout son cœur, de toute son âme, de toutes ses forces la doctrine du Christ transmise et explicitée par la tradition surnaturellement conduite de l’Église, et appelé à fuir les erreurs vers la “montagne” (spirituelle). En restant, dans l’humilité et la charité, aussi catholique pratiquant et traditionnel que possible, recevant les sacrements de Dieu dans toute la mesure où le prêtre se situe lui-même dans la tradition catholique de l’Église du Christ. (A savoir : en recherchant autant que possible les formes traditionnelles des sacrements, mais sans se faire juge formaliste et pharisien de ceux qui croient devoir suivre les allègements et simplifications, par obéissance et esprit de miséricorde).
    En bref : oui, il y a un cléricalisme, qui abuse du pouvoir de miséricorde donné par Dieu, pour se l’approprier humainement. Mais y échapper ne relève pas d’une révolution humaine, qui n’apporte qu’un cléricalisme pire encore (“sept fois plus fort” !), mais de la seule et surnaturelle Charité ! L’autorité, comme l’obéissance, dans l’Église du Christ, ne peuvent qu’être fondées sur l’humilité et la Charité, parce que dans l’Église œuvre surnaturelle du Salut divin elles doivent être surnaturelles…

  7. Jack dit :

    Ce n’est pas le cléricalisme qui est responsable des abus ignobles qui s’étalent dans la presse tous les jours.
    Non, c’est tout simplement l’homosexualité de certains prêtres qui se sont introduits dans l’Église a tous les niveaux en l’espace d’un demi siècle dans le sillage de l’euphorie de Vatican II et de la révolution sexuelle:
    Plusieurs dizaines de milliers de prêtres et de religieux ont quitté la prêtrise et les vocations se sont taries. Beaucoup de séminaires ont fermé et logiquement les évêques ont commencé être moins regardants sur la moralité de leurs séminaristes, laissant les loups s’introduire dans la bergerie.
    Ce n’est donc pas le cléricalisme qu’il faut combattre, mais:
    – En premier lieu l’épiscopalisme, responsable complaisant voire complice.
    – Le papalisme qui a laissé faire et n’a pas réagi quand il était encore temps.
    Les nombreux et malheureux prêtres orthodoxes et fidèles à leur vocations qui déplorent cet état de fait, dont notre curé, marchent sur des oeufs et se taisent, même entre confrères, de peur de se faire sacquer.

  8. Rive Rémi dit :

    Cet évêque n’aime pas les prêtres et encore moins les curés.
    Ce que la Révolution française avait laissé debout, dans l’Ariège – c’est à dire pas grand chose –
    Ce que la Séparation des Eglises et de l’Etat avait laissé vivant, dans l’Ariège – c’est à dire rien que moins –
    Ce que le clergé de Mai 68 n’avait pas détruit dans l’Ariège – c’est à dire quelques pierres –
    cet évêque va détruire les quelques pousses de catholicisme.
    Priez pour nous.

  9. BRADLEY dit :

    Le John Jay criminal report indisques que 80% des abus sont avec des adolescents au dessus de 15 ans et sont le fait de l homosexualité des Prêtres et Eveques abuseurs
    Les Laïques aux USA ont payé 4 Milliards de $ pour les affaires judiciaires concernant les péché de ces Évêques et ces Prêtres…des dizaines de diocèses sont où seront en banque route.
    Le professeur Short HAHN demande que ces coupables ne soient pas rendus à l état laïque car l enseignement de l église dit que les laïque sont appelés à être Saint, HAHN considère que ces coupables doivent être Excommuniés.
    Le Père James MARTIN mandaté par le pape passé sont temps à vanter la sodomie dans les Universités et écoles aux USA…
    Le Père Radical mandaté par le pape vente aussi la sodomie aux USA et Canada vous pouvez voir sur SALT AND LIGH ses interviews de Grégory BAUM ancien expert au concile et ancien Prêtres…vous pouvez lire aussi son livre…rien de cléricale…mais la joie de la sodomie…
    Le Père Daniel MONTALBANO de la paroisse Homo de Chicago trouvé mort a 50 ans sur une sex machine par la Police…Est ce du Clericalisme…?

    Maintenant des laïques aux USA ont décidé du publier des dossiers sur tous les candidats au poste de cardinal.

    Toutes les informations sérieuses montrent que le pape s est entouré d hommes troubles..Macarick, Tobin, Dannels, Wuerl, Maradiaga, Ricca, Coccopalmerio…
    Tous avec de fortes connections dans les réseaux Homosexuels.
    Voilà le vrai problème…
    Depuis le début de des scandales Macarrick, pas un mot des séminaristes et des jeunes prêtres qui se sont donnés la mort…Le pape n a pas eu une parole pour eux.
    Que dira t il au jour du jugement…c était le Clericalisme….

  10. Jean Rascol dit :

    Mgr Jean-Marc Eychenne ne stigmatise pas le cléricalisme mais seulement une de ses formes sociales : celle qui fait du prêtre un notable. Pour ce qui est de la co-responsabilité des baptisés, il a raison:
    dans le nouveau Testament, le mot “prêtre”(ou sacificateur) n’est employé que pour désigner le Christ (épître aux Hébreux) et l’ensemble des baptisés dans l’Apocalypse (1,6) : “Tu a fais d’eux un royaume et des prêtres”. Le NT ne parle que des épiscopes, des anciens et des diacres. La fonction sacramentelle a été concentrée sur les anciens (presbyteroï) dans la période post-apostolique, mais le sacerdoce commun des fidèles n’a jamais disparu pour autant.