France Bleu s’est penchée sur la façon dont le diocèse de Perpignan compte verser les 100.000 € qu’il est censé envoyer au fonds SELAM, chargé par la CEF d’indemniser hors de tout cadre juridique les victimes des abus sexuels du clergé, dans les affaires prescrites.
“Chaque diocèse étant invité à contribuer à hauteur de sa taille et de ses moyens, celui de Perpignan-Elne est censé dégager une somme d’environ 100.000 euros (soit 0,5% du montant national). Depuis plusieurs semaines, les services “travaillent activement” sur le dossier qui devrait être bouclé d’ici l’été.
La vente de biens immobiliers ne semble pas la meilleure option. Après avoir cédé une partie de son patrimoine ces dernières années pour faire des économies de fonctionnement, le diocèse ne posséderait plus de bâtiments susceptibles d’être vendus rapidement.
En revanche, une somme de 45.000 euros provenant des revenus locatifs du diocèse a d’ores et déjà été provisionnée pour être versée au fonds Selam“.
Autrement dit, n’ayant plus rien à vendre – ou du moins plus rien qui puisse se vendre vite et bien, le diocèse a versé des loyers, ce qui couvre moins de la moitié de la somme qui lui est réclamée.
Tandis que d’autres diocèses, en Ile-de-France notamment, se préparent à un second, voire un troisième appel de fonds, l’on voit mal comment Perpignan ou d’autres diocèses pourraient y répondre.
L’on apprend par ailleurs que les diocèses de Viviers (Ardèche) et Valence (Drôme) ont aussi décidé de verser des revenus immobiliers. RTL précise que ce versement a atteint 130.000 € pour le diocèse de Valence. Plus riche, le diocèse de Rennes a lui aussi eu recours au versement de revenus immobiliers, pour 500.000 €.
Hallucinant ! La CEF, en réponse à un rapport largement discutable et discuté, a pris au nom des fidèles qui n’ont même pas été consultés, la responsabilité pour eux, de faire de ces déviants sexuels des membres à part entière de l’Eglise, et faire de l’Eglise sainte catholique et apostolique la “responsable systémique” de leurs actes. En dehors de toute jurisprudence ils ont pris pour eux la décision de leur verser généreusement une “compensation financière sans en évaluer le moindre coût, laissant ainsi accroire que leurs ouailles portaient collectivement la responsabilité de leur inaction passée. Ils ont armé eux-mêmes la torpille qui menaçait le radeau de l’Eglise de France, et ne s’en sont même pas aperçu! Que l’on ne me dise pas que c’est le Saint-Esprit qui les conduit !
” hors de tout cadre juridique ” et si les victimes ou soit-disant telles décidaient de porter plainte au Tribunal civil pour
grignoter quelques sous ?
On est en plein délire ……
Je savais que certains ecclésiastiques âgés étaient naïfs mais pas à ce point !!!!
plus un sou pour le denier du culte tant que durera cette braderie scandaleuse; assez dedépenses inutiles en parlotes, dialogues, synodes, etc…..
Bonjour. Je suis catastrophé par l’ampleur que prend cette affaire et l’énormité de la somme à provisionner, sachant que les chiffres avancés par la CIASE sont on ne peut plus discutables. Sans compter les resquilleurs qui vont venir se greffer la où il y a une opportunité de prendre qq chose à l’Eglise. Combien de diocèse vont se trouver en état de cessation de paiement. Je ne suis pas certain que les fidèles ouvriront un peu plus leur porte monnaie. Croyez bien que je suis scandalisé par les actes commis et avérés pour les quels une condamnation à une lourde peine doit être requise.
L’Eglise file un mauvais coton, aucun malheur ne lui est épargné, ils se succèdent.
Avec le pape Bergoglio maintenant et son dernier motu proprio, les très conciliaires Mrs Roche, Viola, Grech, Cupich, Ballot, Aumonier, Crépy, Minnerath, de Kerimel, etc … la liste est longue des destructeurs…
C’est l’équivalent de la “Vente des biens nationaux” mais organisée par les prélats eux-mêmes. Et ce, à la suite du rapport Sauvé dont les chiffres hallucinés ne sont pas sans rappeler les records de production annuels de la défunte URSS : plus ils étaient élevé, moins il y en avait. Au fou !